Le groupe
Biographie :

Originaire du Queens dans l’état de New-York, Sylar s’est formé en 2012 et a autoproduit un mini-album intitulé "Deadbeat", également produit par Caleb Shomo. Sylar a tourné depuis avec Beartooth, Attack Attack!, Born Of Osiris, A Skylit Drive, et leurs compagnons de label Sworn In. . Sylar se compose de Jayden Panesso (chant), Miguel Cardona (chant / guitare), Dustin Jennings (guitare), Travis Hufton (basse) et Thomas Veroutis (batterie). Le premier album de Sylar intitulé "To Whom It May Concern" sort le 12 Mai chez Razor & Tie et a été produit par Caleb Shomo (Attack Attack!).

Discographie :

2013 : "Deadbeat (EP)
2014 : "To Whom It May Concern"


La chronique


Dans la veine metalcore, on tombe sur ce groupe un peu sorti de nulle part, mais qui, en plus de filer du chant clair à outrance, balance par dessus des boucles electro en paquet de 40 et propose des effets sur les voix. Typiquement le groupe copier-coller avec l'ensemble des références du genre et quelques petites modifications comme l'inclusion à profusion (outrance ?) des boucles electro de dubstep. Remarquez, ça donne un style très spécial à l'ensemble. Quand on parle d'electro, on parle bien de l'ensemble, des boucles, des effets, des nappes... On est donc dans un mélange deathcore / thrashcore / metalcore qui se trouve sévèrement étouffé par les boucles et l'ensemble electro. Pour les compositions en elles-mêmes, ça devient assez chiant et quelquefois même le groupe reprend des parties qui nous font penser à Architects (sauf qu'eux, c'est pas chiant) sans vraiment d'inventivité. Tiens, c'est justement là où le bât blesse, c'est creux, plus creux que creux, voire vide, comme une sorte de trou noir qui aspire toute la capacité créatrice et inventive d'un monde musical. A croire que les mecs jouent sans comprendre. C'est triste et ça me désole. Quelquefois même, je me demande si la complainte plaintive d'un Bruel un soir de Zénith sous le coup d'une interdiction préfectorale n'est pas plus engageante que la succession de ces morceaux qui ne reniflent qu'un rhume en recherche d'organismes à polluer. Bon, clairement, on a du dubstep et de l'electro surfait, des riffs certes très gras (coucou la 8 cordes) mais une inventivité proche de zéro, un chant déjà vu mais certes juste. On se fait tout de même assez chier avec cet album. Outre quelques passages plutôt bien gaulés et des breakdowns dévastateurs, l'ensemble est surtout relevé par une production propre voire parfaite. Mais en dehors de ceci, c'est pauvre, les idées de base peuvent être intéressantes mais, comme dans un match de football, une équipe peut être prometteuse sur le papier mais ne l'est pas forcément dans la vie et dans la réalité. Essai raté, essayez peut-être de vous recentrer sur l'essentiel, même si l'apport de l'electro était censé apporter un plus... tant qu'il n'était pas trop envahissant.


Sam
Décembre 2014


Conclusion
Note : 09/20

Le site officiel : www.facebook.com/sylarny