Le groupe
Biographie :

Svölk est un groupe de stoner metal originaire d’Oslo (Norvège). Le groupe sort son premier EP ("Beast Unleashed") en 2005, participe au Sweden Rock Festival en 2008 et propose un premier album en 2009. En 2010, la formation se joint à la tournée Européenne d’Annihilator pour pas moins de 25 dates. En 2011, ces Norvégiens nous proposent un deuxième album "Svölk’Em All" et "Nights Under The Round Table", le petit troisième, montre le bout de son nez moins d’un an plus tard.

Discographie :

2005 : "Beast Unleashed" (EP)
2009 : "Svölk"
2011 : "Svölk’Em All"
2012 : "Nights Under The Round Table"


Les chroniques


"Nights Under The Round Table"
Note : 16,5/20

Si l’artwork du précèdent album "Svölk’Em All" était déjà connoté vieille école là on à carrément retrouvé le temps des châteaux forts dans des tons bruns et des courbes très typés "renaissance" (ou un truc dans le genre vous voyez !). Rajoutez à cela un album qui s’intitule "Nights Under The Round Table" et vous obtenez quelque chose de plutôt authentique. Pour ne rien gâcher l’album commence avec "Living By The Sword", où en revanche, là, rien n’a vieilli. Même un peu trop inchangé à vrai dire, un son d’une qualité redoutable rien à redire là-dessus mais un titre peu surprenant bien que qualitatif.

Rassurez-vous la bonne claque arrive juste après en mode Kinder Surprise. Elle vient de nulle part bien caché derrière un premier titre très (trop) classique. Le gros riff énorme qui fait trembler mes sourcils s’appelle "Painbringer" encensé par une basse au fort caractère et c’est parti pour un peu plus de six minutes de groove et de plaisir ! Que dis-je ! C’est parti pour cinquante minutes de groove et de plaisir puisque les réjouissances ne s’arrêtent pas là, confirmées par le morceau suivant intitulé "Feed Your Soul" à la rythmique plus énergique mais surtout au riff imparable ! Au niveau vocal nous restons en terrain connu avec cette voix, comme inventée pour s’exprimer sur ce style de musique. Elle nous offre d’ailleurs une belle représentation de ses capacités au sein de "Fallen", un titre charmeur, langoureux, doux avec sa petite touche de folie, un des meilleurs titres de cette galette ! On retourne dans quelque chose d’un peu plus classique mais néanmoins efficace avec "Twenty Four Twenty" et "Bearserk", qui se suivent et qui se laisse digérer comme un verre de rouge et sa part de camembert ! Ca passe sans faim et ça ré-ouvre presque l’appétit pour la suite ! La suite c’est "Break My Bones" où on découvre un chant plus abordable, qui se fond davantage dans la musique. Une musique au groove qui en devient presque énervant, celui qui vous taille un sourire sur le visage, renforcé par un stoner toujours aussi obnubilant dans sa manière de nous percuter. Mais ça ne s’arrête pas là, l’album fonctionnant un peu comme des poupées russes, après chaque bonne surprise se cache une autre bonne surprise et celle-ci porte le nom de "To Conquer Death You Only Have To Die", un titre évocateur pour un morceau plus sombre, sans sortir du stoner pour autant et de ce gros rock velu, Svölk nous en fait un de ces titres les plus touchants et profonds.

Malgré les différentes surprises et différents aspects qu’il nous dévoile, le groupe n’oublie pas de nous quitter sur ce pourquoi on les aime, un gros titre qui vous cogne sur et dans la poitrine, incitant alors votre pied à taper en rythme sur ce qui se trouve en dessous. Vous l’aurez compris c’est sur "This Is Where It Ends" que l’album se clôt et si vous avez aimé "Svölk’Em All" vous allez aimer ce "Nights Under The Round Table" je vous le garantis.


Kévin
Septembre 2012




"Svölk’Em All"
Note : 16/20

Si toi aussi à la vue de cette pochette tu te dis que cet album doit sentir le barbu, les tignasses et la vieille école, laisse-moi te dire que tu ne t’y es pas trompé ! Je m’explique. Au-delà d’un artwork qui se veut old-school, la musique te balance du gros riff qui tache, de la basse à l’overdrive ravageur et un groove… Mais quel groove ! Dès "52", le plaisir est là, et n’hésitez pas à aller le savourer accompagné de son chouette clip. Le tempo donne un coup de fouet plus énergique avec "This Is It" puis "Inferno" un peu plus loin, qui, malgré un rythme moins euphorique, nous parait être tout en tension avec de surcroit, un effet stéréo utilisé à bon escient. Une musique qui se veut surtout hypnotique de par les moult répétitions des riffs avec, entre autres, "Anchor" et "End Of Days". Une des facettes du groupe que l’on préférera à celle représentée par une bouchée de morceaux qui passant un peu à la trappe et que l’on a tendance à entendre sans écouter. C’est notamment le cas sur "Sweet Agony" puis "Miss Alcohol" et "Dead 30" dont la logique est très (trop) proche. Bien heureusement, la même formule est utilisée avec des riffs et mélodies bien plus preneuses avec des titres comme "12 Times The Pain", "Time For The Dying" ou encore "Warm Within". Svölk boucle cet album sur "Overload" une belle échappée musicale (et émotionnelle ?). Un album dense, complet, au son chaud (plutôt agréable en Finlande… Ô la mauvaise blague !). Malgré quelques passages susceptibles de provoquer un léger décrochage, un très bon album dans son ensemble, qui constitue un bel hommage au stoner d’il y a quelques décennies.


Kévin
Février 2012


Conclusion
Le site officiel : www.svolk.net