Le groupe
Biographie :

Sterennodrahc est né près de Villefranche sur Saône, une bourgade située près de Lyon au sein du Beaujolais. Le groupe est formé par quatre potes développant une musique aux multiples influences (metal, reggae, electro ...), avec des textes en Français. Il est composé d’une batterie, d'une basse, d'une guitare, d'un sampler, et d'un chanteur lead. Le groupe a enregistré deux maquettes, "La Lutte Avance" (2004), et "Apokaliptika" (2006) qui ont contribué à la naissance de l’identité graphique du groupe. Après une année 2006-2007 bien remplie, les Sterennos s’investissent de plus en plus, en recrutant un ingé son permanent, en créant leur association, et démarchant un maximum de salles dans toute la France. Les Sterennodrahc ont déjà partagé la scène avec, entre autre, Mass Hysteria, Pep’s, Uncommonmenfrommars, Troides Priamus Hecuba, Tasmaniac, 109, W5 !, Aki Rise, Klozecore, Mel Team Plugs, Slight MX (maintenant Jack's Cannonball), No Good Men, Anyone Cares, Plugs, Verdoraj, Kawabunga, Les Vieilles Valises, La Scana Del Domingo, Gesh Et Les Otakus… en passant par de nombreuses salles et festivals. En 2008, les Caladois remportent le tremplin des Oreilles du Renard.

Discographie :

2004 : "La Lutte Avance"
2006 : "Apokaliptika"
2009 : "Sterennodrahc"


La chronique


Aout 2008, les Sterennhodrahc se déplacent à une trentaine de kilomètres de leur ville natale, pour arriver à Tarare, petite bourgade de 10.000 habitants, petit chef de canton. Ils rentrent au studio de l’Hacienda (Kells, MoK, Enhancer, La ruda Salska, Les Choristes, Kaolin) afin d’y enregistrer leur premier album éponyme. Ce skeud démarre par une intro aux accents tribaux avec une caisse claire qui résonne très roots, une contre basse au son parfait et des chants ressemblant à des chants d’incantations Brésiliennes. Parlons de la suite. Les Sterennodrahc nous proposent un mélange rock / reggae aux penchants metal. C’est jumpy. Les vocaux sont parfois presque ska ("Intempérie"), les riffs les plus costauds font souvent penser au nu metal comme Limp Bizkit ou P.O.D, ou bien sont très reggae. La basse joue dans tous les registres et gère les atmosphères de chaque chanson, parfois ronde, très roots, parfois cinglante. Beaucoup de parties de discours essentiellement de Sarko sont insérés et appuient les textes vindicatifs et en général plutôt bien travaillés posés par des vocaux maîtrisés de bout en bout ! "Fort" peut être un bon résumé de ce que pratique le groupe. Des couplet low-tempo assez épurés avec des passages expérimentaux transcendantes, une basse qui craque et des refrains archi efficaces. Des riffs néo ou plus metal et des textes qui parlent d’eux-mêmes. Une grosse dédicace en finesse et presque subliminale au fameux "cass’toi pov’con", réplique la plus connue de notre président dans "Tolérance Zéro" que les Caladois ont eu l’idée de taire. Deux autres chansons sont à retenir, deux chansons avec guest. La première, c’est "Né Sous Vide" avec Pep’s qui use ici d’une voix qui déchire le cœur, un peu à la Bertrand Cantat dans ses moments écorchés vifs soutenue par une atmosphère musicale non seulement lourde (registre metal) mais aussi dub ou reggae. Le deuxième feat se déroule avec Tom des Troides Priamus Hecuba (déjà chroniqués dans nos pages). "Insomnie" est du Sterenno, c’est sûr, mais la voix si particulière (qui parsème ces "hey oh oh" si reconnaissables) et surtout ce fameux flow du leader des TPH font de cette chanson un véritable hymne. Pour résumer, un CD riche, contestataire, avec un son de très bonne facture. Je conseille ! Du vrai plaisir tout simplement.


El Caco
Mai 2009


Conclusion
Note : 15,5/20

Le site officiel : sterennodrahc.free.fr