Ils sont Texans, et voilà. Jusqu'ici, je n'en sais pas plus. Splatta Fish : des membres qui me sont inconnus, leur passé également, je ne sais rien, je ne sais pas où je vais, mais j'ai envie de foncer en ligne droite tellement leur musique me rend fou. Ce groupe de technical death à chanteuse envoie du gras. Ça commence bien, mais c'est très réducteur de s'arrêter à cela, tant cette sauvagerie pondue de nulle part s'apprête à faire un boucan d'enfer, laisse béton.
On ressent tellement de choses en écoutant Splatta Fish, ça ne s'adresse pas à tel ou tel public en particulier, juste à ceux qui aiment le carnage bien fait, le bourrin proprement dessiné, le métal dans ce qu'il a de plus beau à offrir. Les influences sont tellement nombreuses, allant du thrash au black en passant par le deathcore, qu'on en vient à s'arrêter en mode "Wow ! -temps d'arrêt- C'est quoi ce truc de cinglé ?". Vu que je me doute que cela ne vous parle peut-être pas, je peux vous citer quelques comparaisons faciles et sans prise de risque, comme Cattle Decapitation ou The Black Dahlia Murder. Personnellement, j'ai surtout songé au dernier album d'Hate Eternal, dont vous chercherez le nom vous-mêmes (ma chronique de celui-ci en dit long).
En effet, alors même qu'on est face à un premier album, Splatta Fish nous déroule le tapis rouge jusque dans ses profondes abîmes. Je ne peux même pas dire "Ecoutez celle-ci" ou "Jetez une oreille à ce passage", tout simplement parce que je n'ai rien retenu de particulier, si ce n'est que l'album dans son ensemble est une tuerie, un gros déballage de riffs pointilleux et violents à la fois, le tout divinement accompagné par une voix féminine qui va faire trembler votre plafond. Foncez sans hésiter !
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