Spelldown est un groupe Canadien qui nous sert ici son dernier EP, tabernacle ! 4 titres pour nous convaincre de son talent... ou pas. Le groupe se définit en tant que thrash / metal / death dixit leur MySpace, je serais plutôt tenté de parler de metal moderne car autant je sens les influences thrash, autant les influences death sont moins marquées à mon avis (et vu qu'un avis c'est comme un trou de balle, tout le monde en a un...). La première chose qui frappe (Aïe, ça fait mal, quelle violence), c'est le son, super bon, rien à redire, mix nickel, tout est bien audible. La deuxième chose qui frappe (Aïe ! Putain je la finirai vivant cette chronique ?) c'est la pochette, MAG-NI-FI-QUE !!! Bon ben là malheureusement, il n'y a plus grand chose qui m'ait frappé après tout ça... Explication ! La technique y est, le jour où je jouerai de la guitare comme il pleuvra des chaussettes rouges et jaunes à petits pois... La batterie assure bien, pas mal de double pédale. Le chant est plutôt type hurlé et rappelle pas mal Lamb Of God. Là où le bât blesse, c'est les compos. Si je vous dis que la galette dure 20 minutes et que les nombreuses fois où je l'ai écoutée (oui monsieur dame, je suis con(?)sciencieux, j'écoute la zic plein de fois pour être bien sûr de moi) cela m'a semblé interminable, Quand 20 minutes d'un album deviennent limite un calvaire, c'est qu'il y a un problème. J'exagère avec le mot "calvaire" mais les titres m'ont très peu accroché. Il y a les riffs, les solos, la batterie, tout y est, mais il n'y a pas les accroches, ce truc qui te donne envie de secouer la tête et foutre un coup de pied au chat. En plus, cela décolle rarement, la majorité est en mid tempo, du coup un peu mou du genou pour moi... Je ne vais pas en faire des tonnes, cela ne sert à rien, mais j'ai été un peu déçu pour le coup. La prochaine fois, quelques canettes de Redbull en intraveineuse avant d'écrire des chansons ne ferait pas de mal.