Le groupe
Biographie :

Spasmophiliaque est un one-mand band de death metal mélodique et technique dans lequel opère Chuck Shredinluc (instruments et production). Il sort son premier album, "First Step On The Wild Side", au début de l'année 2014, auquel participe Kim Shredinluc au chant. Le deuxième album, "Second Spawn", sort en Avril 2016, de nouveau avec Kim Shredinluc.

Discographie :

2014 : "First Step On The Wild Side"
2016 : "Second Spawn"


Les chroniques


"Second Spawn"
Note : 16/20

Tu aimes les concepts originaux hein mon cochon ? Alors viens, assieds-toi et lis ceci. Voici Spasmophiliaque : l’histoire de Kim au chant (mais qui s’occupe aussi du visuel, des photos et des clips) et de Chuck aux instrus (également en charge du mix / mastering). Ce drôle de projet est né avec l’envie de faire ce qui leur correspond le mieux, avec une dose de renouveau franchement bienvenue sur les terres du metal.

Concrètement, on se retrouve avec du death plutôt old school, parfois technique, assez sombre mais pas seulement. Même si les influences de Chuck tendent plutôt vers ce style, on sent une grande technicité dans ses rythmes, et certains morceaux sonnent franchement thrashy ("The Magnificent Seven"). Bien que Kim soit plutôt hardcore, sa voix très gutturale est typiquement orientée death, un peu à la Six Feet Under. Même si elle a parfois tendance à écraser un peu trop le reste de la musique, le résultat reste tout à fait délicieux puisqu’elle sait aussi se mettre en retrait à certains moments afin de nous laisser apprécier les jolies mélodies instrumentales.

Une piste comme "Mother’s Bother" explique bien ce que nos deux individus du jour tentent de nous montrer. Oui, on peut faire du death et sortir du chemin classique habituel. D’ailleurs, leurs influences vont aussi puiser du côté de Glenn Miller, Muse ou même Pierre Perret. C’est sans doute ce qui fait la force de Spasmophiliaque, cette complicité mêlée à une envie de partager ce qu’on aime écouter au quotidien. Plutôt sympa. Bien que l’outro ne fut pas franchement de mon goût, cet album restera une jolie découverte que je recommande à tous les amateurs du genre !


Grouge
Décembre 2016




"First Step On The Wild Side"
Note : 15/20

Un one-man band qui a une politique simple et fort intéressante : mieux vaut proposer son album en écoute gratuite que de rester dans l’oubli ! Une bonne philosophie qui a déjà le mérite de donner envie aux fans d’aller jeter une oreille à leur death ultra technique, comme ont pu le faire les excellents Necrophagist. J’en vois qui salivent déjà, et moi le premier, car on retrouve un peu le squelette de Necrophagist sur les morceaux de "First Step On The Wild Side". Ceux qui commencent à me connaître savent que je ne suis pas adepte de la finesse musicale et que plus c’est direct et violent, plus je me délecte. Sauf que là je dis stop ! Oui ! Oui ! Stop ! Car parfois ma brutalité virile se met de côté pour laisser place à mon côté raffiné. La technique, quand elle est bien utilisée et sans avoir besoin de mode d’emploi pour capter la musique, me plaît aussi. Spasmophiliaque a un putain de son de guitare, et des idées de génie en ce qui concerne la construction des morceaux. Parlons-en des morceaux tiens !

"Beyond Love And Hate" sera le premier à passer entre mes lames aiguisés. L’originalité de ce premier morceau réside dans la voix féminine tout droit sortie d’un computeur qui intervient régulièrement tout au long de l’album. Mon activité cérébrale reprend avec le second titre "First Step On The Wild Side", c’est sûrement un clin d’oeil à Lou Reed qui a dû mourir pendant la conception de cet album,right ? Ce qui domine dans ce skeud, ce sont les superbes envolées de guitare et les solos qui parsèment vaillamment les morceaux. On apprecie les compos une fois passé outre le son de l’electronic drum qui, ma foi, est bien programmée et loin d’être linéaire (par contre si c’est le son d’une acoustique, c’est complètement raté et là c’est la fessée directe !), j’écoute donc avec grande passion Spasmophiliaque car j’aime ! Oui je "like" même leur page. "Cat-Cut" commence par un gros riff, il reste dans la même veine que les autres, mais en plus direct, très bon donc ! Spasmophiliaque est une autoprod', tout est fait maison, certes on est loin de la grosse production, mais ce n’est pas gênant car tout est trés audible et loin des prod' maison des années 90 avec un son pourrave. Autre détail pour l’avenir, je trouve que l’album manque un peu de puissance, ça donnerait plus de corps aux morceaux à mon avis. "Upstair’s Down" est un autre excellent titre, plus pesant, limite oppressant, j’adore ! Et j’y retrouve encore ces putains de solos ! "The Fifth Element" commence à moitié folk, pour ruer dans les brancards. La sauce prend aussi bien que sur les titres plus "lents". "The Eighth Dwarf" commence un peu comme du Slayer, le morceau est là aussi très bon, meme si ca sera pour moi le moins passionnant de l’album. La cerise sur le gâteau sera pour moi "A Second Chance", superbe morceau avec des envolées de basse, des longs solos, un tempo lent, avec une surprise après le morceau : un gros délire, mais si je t’aime, calme-toi, mais si je t’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime, allez range ton gros bazar à notes.

Fin de chronique, ce voyage dans le gros technique se termine pour moi sur une impression de légèreté, celle qu’on ressent après avoir écouté un bon disque. Je n’ai plus peur de la spasmophilie à présent, mon corps ne tremblera plus en voyant le terme "death technique" ! Ah si, un petit mot sur la pochette : la femme nue a un corps sublime ! Vive le death technique en fait !


Davidnonoise
Mars 2014


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/spasmophiliaque