Spark Gap est un groupe de pop / punk Français formé en 2002. Après un EP nommé "...And My French Is Not So Perfect", puis le décès de leur batteur et ami Colin, on pouvait se demander comment la formation allait remonter la pente. Ils ne se sont pas décourager pour autant et nous sortent en 2011, leur premier album "The Boys From Alaska". Première remarque quand on voit le CD, c’est la pochette de l’album, elle très colorée digne d’un dessin animé. Elle annonce à elle seule une musique pêchue et endiablée. Le bal s’ouvre avec "Buster Keaton Syndrome", un punk avec des teintes fortement pop dans la lignée d’un Sum 41 ou Blink 182, mais dans une approche plus élaborée. La bonne humeur musicale est très présente sur cette galette, notamment avec "Shouts & Fights", "Truck From Hell". Pourtant certains textes de "The Boys From Alaska" sont assez sombres, notamment l’expérience de la drogue, ou bien la perte d’un ami avec le titre "The Boys From Alaska" (très bel hommage à Colin). Les chants et les chœurs du skeud sont très bien ajustés, il faut écouter les plages "Seasick In Town" et "L.S.D" pour s’en rendre compte. Le disque souffre tout de même de quelques maladresses, surtout le titre "Ladies Night", où le groupe chante en Français, avec ce titre la formation n’est pas dans son élément. Autre bémol, le tempo, il est bien exécuté mais il est tout de même un peu redondant. La meilleure track du CD est certainement "March Of The Dead", pour sa bonne rythmique et surtout son featuring avec l’excellent Tom Marchal d’Union Jack. Autre très bon feat, c'est celui de Matt Dottel sur "Shouts & Fights", un ami du groupe qui officie dans Bukowski. La production de ce disque est très propre, étonnant pour un premier opus, au niveau de la technique c’est aussi très réussi. Pour conclure, nos jeunes de Spark Gap sortent un bon album, riche en couleurs. Malgré quelques bémols, la formation a su pondre un bon mix entre pop et punk. Maintenant il faudrait les voir sur scène pour voir le vrai potentiel de leurs chansons.