Le groupe
Biographie :

Smash Hit Combo est un groupe natif de Cernay créé en 2004 suite à la séparation de musiciens de différents groupes locaux : Bat, l’ancien guitariste principal de End(up) a rejoint Brice, Jo et Greg respectivement batteur, bassiste et chanteur de Watchback. Les influences du groupe sont variées mais se rapprochent principalement de Chimaira, Slipknot ou Pantera, pour le côté metal hardcore, et de Snot, Limp Bizkit, ou Hed p.e pour les sonorités hip hop et funky. En 2008, le combo enregistre son premier album produit par Stéphane Buriez (Black Bomb Ä, L'Esprit Du Clan) et Christophe Edrich (X-Vision). Toujours en marge des standards actuels et après deux années de tournée en Europe, mais également en Russie et au Canada, SHC revient avec son nouvel album "Reset" à l'automne 2012. "Playmore", le troisième album, sort le 28 Mars 2015, présentant 11 titres. "L33T" sort le 26 Mai 2017 au format double album : une version française et une version anglaise.

Discographie :

2005 : "Next Level" (Démo)
2007 : "Hardcore Gamer" (MCD)
2009 : "Nolife"
2010 : "Loading" (EP)
2012 : "Reset"
2015 : "Playmore"
2017 : "L33T"


Les chroniques


"L33T"
Note : 15,75/20

Smash It Combo est un groupe en constante évolution. Après une paire d’années sur les routes, les Alsaciens proposent "L33T". Là où la plupart des groupes sont passées au tout en anglais, les Alsaciens continuent de promouvoir le français lors de leurs tournées et sur leurs CDs, sauf que celui-ci marque l’apparition de l’anglais avec la participation du rappeur américain None Like Joshua  sur la totalité des morceaux dans la langue de Shakespeare. Je m'explique : "L33T" contient deux CDs qui se veulent à la fois différents et si proches. Un en français comme à la bonne vieille époque, la fameuse marque de fabrique des Smash It, et l’autre avec la présence d’un MC américain qui reprend et réécrit totalement les passages rap, cette dernière galette étant censée plus ou moins être le  miroir de l’autre. Force est de constater que, non, ce n’est pas un miroir, c’est bien plus que cela.

Tout d’abord, les ordres sont différents et les tenants et aboutissants de chaque morceau ne sont pas les mêmes. Alors que je suis un fervent défenseur de la langue française, on peut dire ici que le choix de l’anglais et l’apport omniprésent de None Like Joshua sont gages de grande qualité, le tout couplé avec la voix de Max pour les chants beuglés fait sont effet. NLJ, c’est grosso modo un faux air de Mike Shinoda, si bien que par moments tu te dis "Bordel, du Linkin Park". J’avoue qu'au début ça m’a fait autant chier que plaisir. "Plaisir" parce que Linkin Park c’est ma jeunesse, "chier" parce que c’est un peu trop la solution de facilité que de faire des titres calibrés radio FM. Et puis finalement non, c’est assez jouissif parce qu’en fait les compositions sont relativement fouillées au niveau des riffs et de l’ensemble des instru'. Elles sont bien senties, complètes, pas forcément prévisibles, c’est propre et très intéressant. Les guitares font un taff monstrueux, et les samples ici et là font leur effet. Rien à redire. Là où ça devient compliqué, c’est au niveau du flow rap présent sur les titres en français. Les références aux jeux vidéo sont toujours présentes et omniprésentes mais la magie n’opère plus sur les titres en français, par le passé c’était dynamique et plus puissant, ici on commence un peu à tourner en rond, on tombe un peu dans une solution de facilité par moments avec des phrasés déjà vus et revus. Dommage. Le rap prend définitivement trop de place et envahit l’espace, le chant saturé, quant à lui, ne fait plus que des fins de morceaux et / ou quelques apparitions. Les questions-réponses et la complémentarité qui faisaient la force du groupe depuis une dizaine d’années ne sont plus de mise ici et ne fonctionnent clairement plus.

Smash It Combo a toujours cru dans son univers, a toujours cru dans un style particulier qui fonctionne depuis une dizaine d’années mais le groupe a su se remettre en question pour fournir des parties musicales monstrueuses et proposer une alternative avec l’anglais, c’est assurément la bonne pioche et le futur du groupe. Au niveau musical, rien à redire, les musiciens font le bouilot et même plus encore en nous proposant des parties imprévisibles, intéressantes rythmiquement, et un son qui évolue dans le bon sens. Chaque morceau ou presque est comme à son habitude accompagné d’un clip, et là également, comme le groupe a su le faire intelligemment en incluant l’anglais, SHC devrait faire appel à un prestataire externe. Non pas par rapport à la qualité des clips réalisés en interne, mais par rapport à une image qui, à force, semble tourner en rond et des petites choses qui deviennent prévisibles…

Smash It Combo signe avec "L33T" un double album à double tranchant. Une partie anglaise des plus convaincantes, bourrée d’expérience et d’avenir, et une partie française où l’on sent les derniers souffles d’un rap français qui ne fonctionne plus vraiment, des phrasés trop rapides, des thèmes trop récurrents, et une alternance entre rap et parties metal qui ne fonctionne plus vraiment non plus. Je pense que ce n’est pas dû à la qualité du MC, qui a toujours été bon, mais plus à une évolution globale du groupe. Cet album de Smash It Combo marque une avancée et une prise de risques. Après dix ans d’expérience, c’est louable. Je vous encourage à vous procurer ce double CD, ne serait-ce que pour toute la partie anglaise, qui se révèle être un très bon album. Aucune surprise avec Smash It Combo, c’est toujours de bonne et grosse facture.

Partie anglaise : 18/20
Partie française : 13,5/20


Sam
Juin 2017




"Playmore"
Note : 18/20

On ne vous les présente plus, Smash Hit Combo, groupe alsacien qui a osé l’alliance du rap et du metal agrémenté de paroles geek. Dit comme ça, ceux qui ne connaissent pas pourraient prendre peur… Pourtant, SHC démontre petit à petit que cette coalition vous envoie des putains de Hadoken et 3 ans après "Reset", les voilà de retour avec "Playmore", troisième album signé Slamdisques.

C’est avec "In Game" que le groupe annonce son retour. Clip réalisé par le batteur Brice Hincker lui-même et CHS Prod, le groupe a mis la barre très haut en mettant en avant nombre de Cosplays, où on retrouve notamment des personnages de Silent Hill (Pyramid Head et les fameuses infirmières), le grand et fort Duke Nukem, ou encore des personnages de Final Fantasy. Un clip très attendu car il a déjà atteint plus de 80 000 vues seulement 4 mois après sa sortie. C’est à Paris que le groupe a décidé de programmer la release de son nouvel album en Mars dernier, et en mettant à disposition un bus en Alsace, permettant ainsi aux copains de participer à cet évènement.

"Playmore" était un album très important pour le groupe car après le succès de "Reset", il ne fallait surtout pas décevoir les fans, tout en visant un nouveau public. En effet, avec l’arrivée de Maxime, nouveau deuxième chanteur qui a remplacé Samy l’année dernière, le groupe peut effectivement plaire à un public plus large grâce à son chant clair plutôt bien intégré au mélange déjà bien garni. Smash Hit Combo nous propose ici de nouvelles choses mais en gardant sa marque de fabrique : du lourd, un album skeud mais aussi sur cartouches Nintendo, et surtout, dès les premières notes, vous savez que c’est eux ! Smash Hit Combo, c’est une rythmique bien précise, frappante et déstructurée, c’est une musicalité douce puis qui vous foudroie en une fraction de seconde, c’est un concentré de graves accompagnés de larsens aigus qui vous donne envie de tout casser. Je crois qu’ils me transmettent leur haine antisociale !

Les paroles que Paul met en avant vous laissent réfléchir et prendre du recul sur ce qui vous entoure, et même si vous n’emmerdez pas tout le monde autant qu’ils sont tous les jours, une fois de temps en temps, ça fait du bien de cracher votre haine de l’humanité autour de vous. Je noterais juste le manque de présence de Maxime niveau rap. Plus comme une pièce rapportée, il n’est - à mon goût - pas assez mis en avant en tant que frontline (mise à part en concert). Il est important aussi de noter que les paroles nous rappellent souvent les morceaux d’albums précédents… Pour vous donner quelques exemples :

- "Comme pour crier au secours" - se retrouve dans "Etat Second" ("Reset") et "Quart De Siècle" ("Playmore") ;
"Je voudrais que tout ça s’arrête" - ne s’arrête plus dans "Suite Logique" ("Reset"), "Irréversible" et "Animal Nocturne" ("Playmore") ;
- "Je/tu sais plus quoi faire" - on peut l’entendre dans "Irréversible" et "Sous Pression" ("Playmore"), "Point De Rupture" ("Loading") et "Les Vertus De La Haine" ("Nolife") …

Alors oui Paul, tu radotes un peu, mais dans l’ensemble c’est raisonnable, certaines Punchlines de geek sortent encore de l’ordinaire et sont certifiées Smash Hit Combo©. Volontaire ou non, dans deux morceaux, nous retrouvons également d’anciens titres comme "Factice" ou "Le Poids Des Mots", une piqûre de rappel (ou de nostalgie) pour préciser à son public que le groupe évolue mais reste toujours fidèle à lui-même.

Pour faire simple, je qualifierais de véritables réussites musicales les titres "In Game", "Animal Nocturne" et "Baka" : qui est mon coup de cœur de cet album, réalisé en grande partie par Baptiste, guitariste du groupe. Une putain de boucherie auditive, car il faut le dire : le talent est là. Il ne s’agit plus seulement de musique. Une basse omniprésente, une batterie qui sonne comme des coups de fouet et les guitares qui ne cessent de surprendre par leurs contre-temps dans un cadrage parfait. Smash Hit Combo a également décidé d’ajouter une nouvelle touche (brillante !) à ses compos "Le Vrai Du Faux" et "Irréversible", qu’est : les breakdowns précédés d’un "BWAH" guttural comme on peut les retrouver chez Architects et d’autres grands groupes ; ce qui annonce la couleur pour la suite des évènements des 6 Alsaciens.

Je ne pourrais m’empêcher de rappeler que le groupe, pourtant fidèle à ses principes énumérés dans "Hostile" : "pas de passage en anglais pas de bla bla dans nos couplets", a quelque peu changé car l’album se termine par 48h, un featuring avec NLJ… en anglais (comme c’est bizarre !). Un bonus inattendu, mais qui termine l’album sur une note fraîche et originale et qui permet aussi de donner tout son sens à l’expression : "Il n’y a que les cons qui changent pas d’avis".

Smash Hit Combo est un groupe de grands enfants qui refusent de grandir mais qui grandit pourtant à vue d’œil sur le plan musical. Charger leur Kaio-Ken au maximum leur aura valu de faire la première partie de Limp Bizkit à la Laiterie de Strasbourg le 16 Juin dernier, un évènement qu’ils ne sont pas près d’oublier. "Playmore" n’est en réalité pas le dernier album, il est le premier d’une nouvelle longue série de compos éternellement monstrueuses et massacrantes.


Tracy
Août 2015




"Reset"
Note : 15/20

Smash Hit Combo revient en cette année 2012. Le groupe a encore pris de l'expérience, de la maturité et il est devenu une valeur sûre de la scène metal française avec des tournées au Canada et en Russie. Le groupe a opéréquelques changements dans le line-up notamment avec Samy de Expect Anything qui vient se poser au chant et le départ de Toons aux platines. Le groupe s'en trouve plus hargneux et plus speed dans les morceaux.

Au niveau de la prod', cest du très haut niveau avec un mix quasi parfait, agressif et métallique à la fois. Il a fallu, pour le groupe, réadapter des compositions sans scratch, même si quelques parties ont été rajoutées par moments sur la prod'. Le chant se veut toujours aussi incisif avec un côté saturé plus incisif que ce qui se faisait avant et de gros refrains avec double pédale et grosse corde à vide. Le groupe emprunte toujours les chemins du geek et du monde informatique et virtuel qu'il utilise comme thème principal depuis ses débuts, des paroles rappées alternant toujours avec ce chant screamé (il faut le dire avec plus ou moins de bonheur) en français qui en font la marque de fabrique du groupe. Une section basse / batterie énorme progressant album après album et des guitaristes délaissant les passages uniquement rythmiques pour passer à quelque chose de rythmique et technique. Enquillant puissamment les titres, le groupe pousse là où ça fait mal avec un mélange hardcore, deathcore et metalcore allié avec un rap au flow toujours continu. Le chant screamé fait toujours son effet mais la transformation en growl par moments a du mal à passer malgré toute la qualité vocale du chanteur, le grand écart musical est peut-être devenu trop grand. Les morceaux s'enchaînent sans grosses nouveautés, on reprend les formules qui ont fait le succès du groupe, avec un abus même quelque fois (le riff pour finir un morceau est un classique devenu presque caricatural du groupe et se retrouve depuis le premier album sur beaucoup de morceaux, dommage....). Peu de nouveautés dans ce "Reset" qui marque clairement un changement d'ère dans le groupe. Un nouveau membre et un changement d'horizon qui se sent par petites touches, mais au final des morceaux qui ressemblent à ce qui a déjà été fait malgré une montée en gamme supplémentaire avec beaucoup plus de technique de la part de tous les musiciens et particulièrement des guitaristes.

Le souci avec des groupes comme SHC, c'est que les mecs ont atteint un tel niveau et comme tu prends des baffes à chaque fois, tu attends toujours plus ; mais le jour où c'est un peu en-dessous de ton attente tu es déçu, et ce malgré un album plus que bon. Le groupe se doit de renouveler encore un peu ses riffs et certaines transitions entre ses morceaux pour éviter qu'elles ne deviennent "cliché", et pour éviter que le public ne se lasse et en ait marre. SHC doit également profiter de ce changement pour mieux gérer l'arrivée du nouveau type de chant au sein du groupe. Un bon album de Smash Hit Combo mais pas un grand album, même s'il defouraille sec... Bon, on se voit en 2013 en live pour prendre cher ?


Sam
Janvier 2013




"Nolife"
Note : 17/20

Après une démo et un maxi, on attendait l'album, et c'est donc fort logiquement que Smash Hit Combo déboule en 2009 avec cet opus intitulé "Nolife", composé de 15 pistes. Inutile de chercher midi à quatorze heures, le titre de l'album est suffisamment explicite, à moins que le langage informatique ne vous soit totalement étranger... et dans ce cas, il y a très peu de chance que vous soyez vous-mêmes un "nolife" ni même un "geek". Mais revenons à nos moutons ! SHC s'est entouré de Stéphane Buriez (Loudblast) et de Christophe Edrich (X-Vision) ; excusez du peu ; pour la production de l'album et il en résulte un son on ne peut plus massif et compact !

On rentre d'ailleurs tout de suite dans le vif du sujet avec "Pardonnez Moi" et ses rythmiques "uppercut" qui vont vous en mettre plein la tête pendant toute la durée de l'album (ou presque). Chant hurlé, chant au phrasé hip hop, le tout sur fond de riffs qui cognent... on ne présente plus la recette "SHC" concoctée à base d'ingrédients "frenchcore" (Pleymo, Enhancer), versés délicatement sur une couche metal / hardcore (L'Esprit Du Clan). Et pourtant, il suffit d'écouter les nouvelles versions de "Hardcore Gamer" et de "Les Vertus De La Haine" pour se rendre compte que le groupe s'est bonifié, et a même pris goût pour le "bourrin" comme on l'aime. Quand il dit que sa musique pourrait s'apparenter à un "fight" entre Pleymo et Gojira, aussi bizarre que celui puisse paraître, cela n'est pas usurpé. On s'imagine déjà mettre sur sa platine double CD un album de Pleymo et un de Gojira, et balancer la sauce en même temps... je n'ai pas essayé, mais dans l'idée, c'est presque ça ! Tentez d'imaginer "To Sirius" de Gojira avec le phrasé hip hop de Kémar (Pleymo), auxquels s'ajouteraient le groove et les scratches des premiers Incubus.

En tout cas, les compos ne font pas dans le détail, elles sont faites pour assomer l'auditeur sous les coups de boutoir de la double pédale ("Casier Vierge", "Les Vertus De La Haine", "Casse Toi"). Le flow et la rage assénés par le duo Paul / Nico promettent de faire raisonner les mots dans votre cerveau. Arrêter là ma chronique serait néanmoins réducteur car "Nolife" ne se résume pas à un simple album de "brutal rapcore", de "rap-death-metal" ou de "death hopcore" (rayez la mention inutile). SHC se fait également plaisir avec des sonorités funky hip hop ("Histoire De Geek", "Sur Les Routes"), où le groove de la section basse / batterie s'affirme. On peut aussi parler du morceau final "Factice" dans lequel le groupe fait la part belle au piano et à la voix délicieuse de Saori Jo (artiste influencée entre autres par Kate Bush et Tori Amos). Une belle conclusion qui pourrait peut-être donner des idées pour la suite.

Parmi les points positifs de ce "Nolife", on retiendra les paroles en Français (c'est quand même plus facile de rentrer dans l'univers d'un groupe quand on comprend les textes, en l'occurence quand il s'agit de mettre en garde contre l'accoutumance au monde virtuel), la qualité de composition qui fait qu'aucune des 15 pistes ne mérite d'être zappée, la qualité de la production, la qualité du packaging (un groupe autoproduit qui sort un digipack, je dis bravo !), la prise de risques ("Factice") et enfin le goût pour le contre-courant car ce genre de metal n'est plus très répandu de nos jours. Pour aller plus loin que la pochette qui donne l'illusion d'un jeu vidéo interdit aux moins de 18 ans, et si le groupe avait disposé de moyens supplémentaires, j'aurais bien vu quelque part dans le digipack, un vrai-faux jeu vidéo mettant en scène les membres du groupe contre les nouvelles prisons. Non pas celles avec des barreaux, mais celles avec des écrans de 18 pouces. Eteignez votre PC, sortez, et allez suer à un live de SHC !


Petebull
Juin 2009




"Hardcore Gamer"
Note : 14/20

On avait quitté le combo de Smash Hit Combo avec un premier 6 titres pas encore rôdé mais plein de bonnes intentions. Les revoilà avec un maxi 9 titres qui s'apparente presque à un mini album tant un soin à l'artwork et au livret a été apporté. SHC fait partie de ces irréductibles qui pensent que le mariage du metal et du hip hop n'est pas mort. Preuve à l'appui, cette présence de 3 chanteurs aux intonations différentes. Pour une entrée en matière, rien de tel qu'un "Hardcore Gamer" bien vénère (titre aussi évoqué à l'époque sur le plus ou moins album réussi de Tripod, "Data Error"). Amateurs de hip hop et de fusion à la Mass Hysteria des débuts, vous risquez de rapidement vous prendre au jeu ! Servi par une production de qualité, ce maxi nous fait revivre les grandes années du frenchcore avec une touche de metal brutal en plus. Le tout est bien construit, on ne passe pas du coq à l'âne et les transitions ne choquent pas à l'oreille. "Les Vertus De La Haine" illustre bien cela, ce n'est pas original mais ça a le don d'être efficace... avec une fin qui ferait presque penser pendant quelques secondes à celle du célèbre "Territory" de Sepultura. Si vous doutez encore du côté "brutal", passez donc directement aux pistes 7 et 8, je vous conseille d'écouter les nouvelles versions de "Liberty City" et de "In Memory" (morceaux présents sur le skeud précédent). Même si tout n'est pas toujours réussi, SHC a le mérite de croire en ce qu'il fait et d'aller au delà des frontières musicales, et rien que pour ça, je les encourage à continuer !


Petebull
Novembre 2007




Démo 2003
Note : 12/20

Smash Hit Combo nous propose une première démo 6 titres enregistrée en Août 2005. Désireux de se démarquer de la scène metalcore actuelle, le "Combo" pratique un metalcore teinté de sonorités funky et hip hop. Le mélange peut paraître improbable mais le groupe s'en sort plutôt bien et parvient à marier les styles sans que cela "choque" à l'écoute. Les couplets sont généralement dans une veine très néo metal, le groupe n'hésite d'ailleurs pas à citer Limp Bizkit et Hed p.e comme influences. Les refrains et le reste des passages sont bien plus brutaux, avec comme influences Chimaira ou encore Pantera. On regrettera que la voix saturée manque un peu de clarté et laisse une impression un peu "brouillonne". La cause vient peut-être du fait qu'il s'agisse d'une démo et que le son ne soit pas d'une qualité extraordinaire. L'idée de mélanger hardcore et hip hop est plutôt osée mais le groupe s'en sort assez bien, il ne lui reste plus qu'à acquérir une production de qualité pour faire parler la poudre avec sa fusion qui promet pour la suite.


Petebull
Février 2006


Conclusion
A écouter : Les Vertus De La Haine (2007)

L'interview : Brice

Le site officiel : www.facebook.com/shc.officiel