Le groupe
Biographie :

Slave Machine est un groupe de thrash metal industriel originaire de Paris. La création de ce groupe remonte à 2011, il est formé de David Revan (guitare / synth / samples), Kevin Prud'homme (batterie), Nicolas Faurie (chant) et Guillaume Bare à la basse. Slave Machine a sorti son premier album "Disconnected" le 1er Octobre 2013. La production de cet album a été réalisée sous la direction de David Potvin au Dome Studio à Angers (One-Way Mirror / Lyzanxia / T.A.N.K).

Discographie :

2013 : "Disconnected"


La chronique


Slave Machine, groupe parisien formé was born in 2011... ouais ça le fait en anglais, hein ? Le groupe sort après 2 ans d'existence une première galette répondant au doux nom de "Disconnected" et, n'ayant pas fait la sombre fail (erreur en français) de sortir quelque chose trop tôt, propose des morceaux assez aboutis dans leur style. Un gros son et des compositions véritablement toutes droites caractérisent un groupe qui s'appuie principalement sur une grosse production, hyper bien dosée, un bloc qui t'arrive directement "in da face" comme ils disent là-bas. Grosse basse-batterie renforcée par des guitares particulièrement tranchantes et ne s'autorisant pas la demi-mesure, ni même la moindre concession. C'est gras, le tout laissant une place infime mais occupée de main de maître par un chant puissant et directif. La batterie souffre par moments d'un trigg un peu trop présent, mais celui-ci est particulièrement bien compensé par une basse ronde, ronflante et dosée aux petits oignons : un bien beau plat. Les compositions se veulent directives, puissantes et sans temps mort, ce qui ne pourra que ravir l'auditeur. Certes l'aspect un peu "electro" ressenti derrière fait penser à des groupes (toutes proportions gardées) comme Fear Factory mais dans l'ensemble, pour une première galette, Slave Machine s'en sort vraiment très bien avec une certaine personnalité, une maîtrise des choses et des compositions, du son, de la production, un chant qui, puissant, remplit les espaces, même si quelques petites variables avec des effets dessus auraient été à bannir purement et simplement. Les agencements des morceaux sont bien sentis avec des reprises et des breaks quand il le faut. Il n'y a pas à dire, Slave Machine tape assez fort pour son entrée dans le milieu métallique français, loin du metalcore en vigueur actuellement, mais proposant quelque chose de différent, plus compact et qui s'avérera probablement ultra efficace sur scène. Un bonne première galette, une grosse production et des erreurs somme toute minimes avec une belle maturité dans les compositions. A suivre.


Sam
Janvier 2014


Conclusion
Note : 14/20

L'interview : Nyco

Le site officiel : www.slave-machine.com