Le groupe
Biographie :

Skinlab a été fondé en 1994 à San Francisco. Le groupe est l’un des principaux fondateurs du genre groove metal. Le groupe a été repéré par Rob Flynn (leader de Machine Head) qui les a aidé à décrocher leur premier contrat. le Il publie un premier album intitulé "Bound, Gagged And Blindfolded" en 1997 chez Century Media. Au printemps le groupe en fait la promotion en ouvrant pour Machine Head, d'abord aux États-Unis puis, en compagnie de Coal Chamber et Napalm Death, en Europe. En 1999, Skinlab sort "Disembody : The New Flesh". Le troisième album, "Revolting Room", sort en 2002 mais Skinlab se sépare l'année suivante. Le groupe se reforme en 2007 et rompt par consentement mutuel son contrat avec Century Media. Il publie un quatrième album intitulé "The Scars Between Us" en 2009 chez Stand And Deliver Records. Skinlab se sépare à nouveau en 2011. Le groupe refait surface en 2019 avec un nouvel album, "Venomous", chez Art Is War Records.

Discographie :

1997 : "Bound, Gagged And Blindfolded"
1998 : "Eyesore" (EP)
1999 : "Disembody : The New Flesh"
2002 : "reVoltingRoom"
2004 : "Nerve Damage "
2009 : "The Scars Between Us"
2019 : "Venomous"


Les chroniques


"Venomous"
Note : 13/20

Skinlab est typiquement le groupe que tout le monde voyait devenir grand et qui n’y est jamais parvenu. Pourquoi ? Personne ne le sait. Pourtant à l’époque, même les grands prédicateurs pariaient sur le groove californien de Skinlab. Rob Flynn de Machine Head en premier ! À tel point que, non seulement, il les a fait signer sur Century mais qu’il les a embarqués en tournée plus d’une fois. Après, il faut dire que Skinlab a eu une histoire à la con quand même. On ne compte ni le nombre de splits, ni le nombre de crasses par un ancien musicien ou manager. Et "Venomous" dans tout cela ?

Eh bien, "Venomous" est le premier album de Skinlab depuis sa reformation en 2016. Mieux ! "Venomous" est le premier album de Skinlab en dix ans et donc celui qui succède à "The Scars Between Us" (2009). Et musicalement ? Eh bien musicalement "Venomous" c’est du groove à l’ancienne. Celui proche du death / thrash mais également de l’indus. Celui que tu vas retrouver chez Defiance, Bleed The Sky ou encore Soul-X. Quant à l’efficacité de ce "Venomous", malgré des efforts bien présents, notamment la volonté de bien faire pour l’album du “retour”, celle-ci est très variable d’un titre à l’autre. Il faut dire que Skinlab propose ici plus une revisite de ce qui s’est fait en la matière (et ce qu’il juge être moderne) plutôt que de dresser un véritable album personnel. Les sonorités nous emmènent donc tour-à-tour aussi bien du côté de Fear Factory que de Strapping Young Lad ("Venomous", "Overcoming", "Demons", "For The Fallen").

Alors un gâchis ? Non pas vraiment. Le retour de Skinlab est un peu comme celui de Nonpoint s’il voit le jour : le retour d’un groupe qui a eu sa petite renommée sans réellement exploser. De là, rien d’étonnant ni d’insultant dans le fait de retrouver un album moyen s’il est comparé aux autres groupes mais très bon s’il est comparé à lui-même ou ses prédécesseurs. Bref, même si Steev Esquivel et les siens doivent beaucoup au monsieur Flynn, j’aimerais toutefois leur poser une question : “Dites messieurs, honnêtement, vous avez pensé quoi de “Catharsis” de Machine Head et surtout de “Behind The Mask” et de ses paroles prépubères ?”. Bisous.


Rm.RCZ
Février 2020




"The Scars Between Us"
Note : 05/20

Quand j'ai vu le nom Skinlab dans la liste des CDs à chroniquer, j'ai dit "C'est pour moi". Rien que l'énoncé du nom Skinlab m'a rappelé de bons souvenirs grâce à l'album "Disembody : The New Flesh", cet album n'était pas exceptionnel mais bien sympa alors je me suis dit "Pourquoi pas". Pour être franc, je ne savais même pas que le groupe existait encore, alors c'est rempli de curiosité que j'ai inséré la galette dans le lecteur. Le groupe s'identifie en tant que "groove metal", pour faire simple, le groupe est apparu durant la grosse vague néo metal du milieu des années 90 et le groupe se fondait dans ce style sans problème. Seulement voilà, les groupes de cette époque néo metal sont soit morts, soit ont su faire évoluer leur style. Skinlab était mort et a voulu renaître de ses cendres tel un phoenix, mais au lieu de cela, ils sont revenus en tant que canari amorphe. Je me suis rarement autant ennuyé en écoutant un CD. C'est totalement hors contexte, le néo est mort et même si c'était sorti il y a 12 ans cet album aurait été insipide. Bon, je vais quand même donner un truc positif, la production sonore est de bonne qualité... c'est tout.. Le reste est mauvais, c'est mou, on ne ressent aucune conviction. Les chansons sont chiantes au possible, inintéressantes. La voix typée "je gueule mais des fois je fais le gentil" est à côté de la plaque. Je n'ai rien trouvé de correct sur les 11 chansons de cet album... Skinlab aurait mieux fait de rester dans son trou.


Danivempire
Novembre 2009


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/skinlab1