Formé en 1995, le groupe Silverdollar expérimente son style entre le hard rock, thrash, melodic et power metal ! C’est après un EP sorti en 2005 que le groupe a sorti son premier album en 2007, "Evil Never Sleeps". 2011 marquera le second album du groupe intitulé "Morte" que je vais vous chroniquer. Et les Suédois ne perdent pas de temps et vont direct à l’essentiel dès le début de l’album avec des titres très spontanés et énergiques que sont "Morte", "CO2", "Three Finger Man" ou encore "Damage Done".

Quel constat on peut en tirer ? C’est bien simple, même si sur le papier ce n’est pas marqué, dès que j’ai vu tous ces styles mélangés je me suis dit : "Un énième CD de prog" et bien pas du tout ! Même si on sent les diverses et multiples influences du groupe, l’ensemble reste très homogène et très constructif. A aucun moment on ne sent une baisse de tension, le groupe essaye de garder sa cadence tout en créant son propre son sans trop dévier et sans proposer de titres répétitifs. On continue avec des titres comme "Evil Good", "Hear Me", "Eternal Glory" qui rentrent dans la tête dès la première écoute, on chantera assez rapidement les refrains. Les riffs m’ont martelé la tête pendant un bon moment, et que dire de "Eternal Glory" qui est vraiment une réussite. "L’excellence" est un mot faible pour décrire cette musique, le terme "génie" serait plus approprié, un mélange de Black Sabbath et d’une voix très power, avec des touches de Metallica, la rythmique me rappellera d’ailleurs "Devil’s Dance". Et ce refrain est totalement digne des grands classiques du heavy metal ! Pour ce qui est du mixage, je n’ai rien de spécial à ajouter. La basse est bien présente et est mise en avant, ce qui est agréable lorsqu’on écoute en particulier les moments instrumentaux. La batterie a un son merveilleusement massif. Pour ce qui est des guitares j’ai remarqué que le son est plus moderne, typé power justement. Le groupe puise aussi dans ses influences avec le son, tout est assez différent dans l’ensemble mais le groupe a su restituer un son homogène.

On finira avec "Still A Rocker" et "Rot" qui sont parfaites pour conclure ce second album. Elles représentent Silverdollar dans son excellence, c'est-à-dire de l’expérimentation tout en restant dans leur créneau. Silverdollar nous sort un album de l’espace, car ils ont couplé audace et culot, et ça a marché ! Chapeau bas les gars  !