Le groupe
Biographie :

C'est à la fin de l'année 2002 que Sequoia, groupe originaire de Perpignan, se forme. Le line-up est constitué de Iwo au chant, Karim et Fabien aux 2 guitares respectives, Yoann à la batterie et Vincent à la basse. Leur style évolue dans un hardcore emo avec leurs diverses influences respectives. Aujourd'hui, en 2004, ils sortent leur première démo intitulée "The Forgotten Link" chez Eternalis Records et distribuée par Overcome Distribution. Le groupe a déjà croisé la route de groupes tels que Walls Of Jericho, Fat Society, Disphoria, None Shall Be Saved, Inmate, 8Control ou encore The 3rd Memory. Après un split CD partagé avec les Anglais de Liu Kang, Sequoia se sépare au mois de Novembre 2006.

Discographie :

2004 : Démo 6 titres "The Forgotten Link"
2006 : Split CD avec Liu Kang


Les chroniques


Split CD
Note : 15/20

C'est sous un bel artwork que s'effectue le premier contact avec Sequoia dont on m'a vaguement vanté les mérites, voyons maintenant si mes indics sont de qualités. Surprise que voila, nos jeunes gens ne sont pas seuls, avec eux les accompagnent un dénommé Liu Kang au nom doucement asiatique, sans bouder mon plaisir je m'empresse d'écouter tout cela et je m'en vais vous en toucher quelques mots. C'est donc Sequoia qui fait raisonner les premières notes dans ce split, et je reconnais de suite c'est riffs propres à ce style intense et émotionnellement chargé qu'est l'emo core, nouveau né des mouvement hardcore et emo. Une belle surprise pour moi tant ceux-ci placent la barre haute en fournissant une musique de qualité proche des maitres de la discipline. Mais comme il y a toujours un mais, la construction un peu répétitive des morceaux de Sequoia viennent ternir un peu le tableau, mais sans pour autant gacher tout ca je vous rassure, je chipote comme à mon habitude. Un bien belle première partie de split donc, vous avouant avoir été surpris par la qualité des morceaux et de la production. Au tour de Liu Kang, dont je trouve la provenance en me documentant, ce sont donc des Anglais évoluant dans un style nettement plus enjoué que nos confrères Perpignanais. C'est un metalcore brut forcant sur le screamo qui nous est servi. Une autre bonne découverte en cette matinée hivernale qui rechauffera elle aussi mes mains engourdies. Tout comme nos amis sudites, le groupe bénéficie d'un bonne production restituant comme il faut la puissance de ce groupe dont les prestations live ne doivent pas manquer de piment. Fidèles au style, les rythmiques hardcore s'acquoquinent avec la brutalité du metal pour nous faire valser encore et encore. En somme, Liu Kang termine la deuxieme partie avec brio, mais ne s'en tirant pas sans une petite critique, celle de l'originalité, en effet les riffs efficaces de nos amis d'outre manche laissent parfois entrevoir une smilitude entre eux. Mais cette critique pas très éloignée de celle faite à Sequoia ne viendra pas entacher leur carnet de route. Au final, Eternalis sort ici un CD qui ne manquera pas d'avoir sa place dans les discothèque des amoureux des genre tant celui-ci est de qualité. On aurait bien voulu que le mérite en revienne à notre pays, mais pas mesquin pour un sous on attribuera celui-ci autant aux résidents de l'étape qu'aux visiteurs.


Ax7
Novembre 2006




"The Forgotten Link"
Note : 15/20

La galette commence donc avec "Heart Instead Of Eyes", assez soft si je puis dire, une mélodie où la voix arrive au bout de la cinquantième seconde. Une voix qui se veut douce aux premiers abords, trés émocore puis qui finit déchirée sur les passages hurlés. La fin de ce morceau est particulièrement prenante tant les screamos dégagent de l'émotion, j'en aurai presque la chair de poule. Pas de doute, "The Forgotten Link" est lancé. S'enchaîne ainsi de suite "The One Who Is Not Me", dans la même lignée que le premier morceau. Toujours cette ambiance malsaine voire mélancolique qui est présente. Assez speed, Iwo alterne des passages hurlés sur des brèves passages chantés, le tout trés harmonieusement. Les musiciens sont assez carrés dans l'ensemble, cela fait plaisir pour un groupe formé depuis tout juste 2 ans ! Vient ensuite l'"Interlude" qui est trés calme, me faisant penser directement à du post-rock et, indéniablement, à Cult Of Luna. Vraiment énorme. Un interlude bref de 1 minute 18 mais efficace comme on dit. Le morceau suivant, "Remember The Child" est l'un des titres auquel j'accroche le moins. Les parties chantées un peu à la punk rock-attitude ne m'emballent pas des masses mais le chanteur se rattrape avec ses screamos puissants. La musique quant à elle est impeccable. "After Sorrow Comes Serenity", avant dernier titre de cette galette, me fait penser à un mélange entre Atreyu, Glassjaw et Poison the Well. Toujours ce petit passage limite post-rock en plein milieu du morceau, agrémentée d'une voix posée et bien placée, screamée par moment. C'est du Hopesfall ! Vraiment, je suis accro à ces messieurs. Et voilà, le dernier titre arrive, c'est bien dommage. Nommé "Between sky & The Man", je n'ai pas de critiques à faire dessus si ce n'est que la compo est efficace comme toujours. On peut dire que ces Perpignanais ont de l'énergie à revendre et savent faire partager leurs émotions. Un jeune groupe, talentueux et prometteur, à découvrir d'urgence. Les Sequoia sont lancés et il me tarde de les voir sur une estrade...


Issue
Novembre 2004


Conclusion
A écouter : Heat Instead Of Eyes (2004)

Le site officiel : sequoiarock.free.fr