Il est l’heure de vous présenter un groupe tout droit venu de Phladelphie, un groupe qui pue le black thrash, leur nom : Rumpelstiltskin Grinder, si vous abandonnez d’essayer de lire le nom au bout de la 350e fois, personne ne vous en voudra, personnellement cela m’a pris plusieurs heures avant de bien écrire le nom, tout en faisant bien attention de ne pas faire de faute, et même avec la meilleur volonté du monde, il y a eu des erreurs.
Assez parlé de mes conneries, cette année est à l’origine du troisième album de 11 titres "Ghostmaker", et bordel ça rend pas mal tout ça.
Ne connaissant pas du tout le groupe, je me penche donc sur cette galette avec curiosité, "Those Who Are Unseen", "Ghostmaker", "Fucking Wild", "Dripping With Venom" me transpercent les oreilles, les tympans en prennent pour leur grade. En effet, le black thrash proposé est efficace tout en proposant des riffs plus "soft" qui permettent de temporiser un peu et de s’y retrouver.
Musicalement parlant, il n’y a presque rien à redire, tout est travaillé avec soin, les breaks sont fabuleux, et les solos très thrash old school permettent de donner un petit côté underground aux compositions.
Ensuite que dire des morceaux très incisifs comme "Nightworms", "You’ve Been Had", "Run Through The Bastards" qui nous plongent vraiment dans un univers malsain, haineux, qui montreront vraiment les capacités du groupe, pas tant dans la façon de composer, mais dans celle d’arranger ses compos, tout en gardant une certaine originalité, pour diversifier au maximum les styles présentés (tantôt heavy moderne, tantôt thrash, tantôt black), et le résultat est là !
Le mixage n’est peut-être pas si bon que ça, en effet, un coup le morceau est lourd, puissant, puis le suivant sera mixé différemment, et on retrouvera moins ce côté lourd et sombre (notamment sur "You’ve Been Had"). Donc un peu déçu par ce mixage qui aurait peut-être mérité autre chose pour garder une meilleure cohérence, et avoir une basse plus présente.
Une belle découverte, à conseiller pour les amateurs de black thrash, mais aussi pour ceux qui voudraient se pencher sur le style, mais on est loin d’avoir l’album parfait, on y est presque !
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