Le groupe
Biographie :

Ruby The Hatchet est un groupe de doom metal américain formé en 2010 et actuellement composé de : Owen Stewart (batterie), Sean Hur (clavier), Johnny Scarps (guitare), Mike Parise (basse) et Jillian Taylor (chant). Ruby The Hatchet sort son premier album, "Ouroboros", en autoproduction en Octobre 2012, suivi de "Aurum" en Février 2015, et de "Planetary Space Child" en Août 2017 chez Tee Pee Records.

Discographie :

2010 : "Ruby The Hatchet" (EP)
2012 : "Ouroboros"
2015 : "Aurum"
2015 : "Valley Of The Snake" (EP)
2017 : "Planetary Space Child"


La chronique


Après deux premiers album plutôt sympas dans un stoner doomy, à l'américaine bien sûr, le groupe Ruby The Hatchet revient avec "Planetary Space Child" Et il a choisi de se tourner cette fois un peu plus vers un rock psyché et s'éloigne ainsi de "Aurum" qui date de 2015 et qui était plus stoner.

Les Américains ajoutent donc une pincée de folie dans cet opus et cela commence avec la pochette clairement haute en couleur et décalée. Les huit titres sont en majorité dans cet univers, entre expérimentation et psyché, comme dans l'introduction "A Tear In Space And Time" avec une bonne dose de stoner qui est bien sûr toujours présente. On trouve des éléments "spatiaux", c'est souvent hypnotisant et mouvant tout au long des morceaux. La voix de la chanteuse Jillian Taylor est plus en retrait dans cet album, comme une brume au loin discrète mais envoûtante.

"Planetary Space Child" est un bon titre bien rock avec des riffs accrocheurs, dans une atmosphère fluide et bien fantomatique, alors que "Pagan Ritual" nous présente un stoner sous acide rythmé et vraiment perché. Ensuite, quelques titres de l'album se trouvent être plus planants avec plein de fraîcheur, comme "The Fool" ou encore "Symphony Of the Night" qui débute tout en douceur pour se terminer dans un doom horrifique. C'est la même chose pour "Lightning Comes Again", cette ballade lunaire et hypnotique se tranforme ensuite de façon bien plus enjouée. Là où cela devient bien moins intéressant, c'est quand la musique vire vers un heavy qui reste très basique. "Gemini" et "Killer" sont comme des intrus dans l'opus et c'est dommage.

Ce troisème opus s'écoute assez facilement mais il est cependant un cran en dessous dans la discographie des Américains. En effet, même s'il est agréable, il n'est pas toujours captivant. Les deux morceaux heavy susmentionnés ne sont pas les seuls fautifs car le reste est assez plat et manque de cojones.


Nymphadora
Août 2017


Conclusion
Note : 13/20

Le site officiel : www.rubythehatchet.com