Le groupe
Biographie :

Pythia est un groupe de power metal gothique anglais formé en 2007 et actuellement composé de : Marc Dyos (batterie / Descent), Ross White (guitare / Descent), Asmodai (clavier), Emily Alice Ovenden (chant / Celtic Legend, Mediaeval Baebes), Mark Harrington (basse / Demagogue, To-Mera, ex-The Clan Of Steel, ex-Lost Legion) et Oz Wright (guitare). Après un premier album ("Beneath The Veiled Embrace"), le groupe récidive avec "The Serpent's Curse" sorti en Novembre 2012 chez Graviton Music Services. Le troisième album, "Shadows Of A Broken Past", sort en Décembre 2014 chez Golden Axe.

Discographie :

2009 : "Beneath The Veiled Embrace"
2012 : "The Serpent's Curse"
2014 : "Shadows Of A Broken Past"


Les chroniques


"Shadows Of A Broken Past"
Note : 18/20

Pythia nous revient avec son troisième album, "Shadows Of A Broken Past". S'imposant déjà comme un groupe de valeur sûre anglaise de power metal, c'est encore là un opus très bien ficelé.

Sans chichis, dès le premier morceau "The King's Ruins", nous sommes happés par l'univers frappé du groupe. Riffs endiablés, envolées de claviers, et la voix d'Emily qui surplombe le tout de toute beauté ; rien ne laisse indifférent. Et ça continue sur les morceaux suivants, sans pause pour souffler sur l'ensemble de l'album ! "Sword Of Destiny" commence par le speech d'un vieil homme laissant penser aux dires d'un roi qui parlerait à ses soldats ! C'est un morceau efficace, au refrain accrocheur et très impérieux. Les orchestrations symphoniques se font discrètes dans l'univers de Pythia, mais sont très bien dosées et apparaissent aux moments opportuns pour souligner leur présence de façon cohérente. C'est du pur power metal, avec une voix lyrique, donnant un teint particulier, qui oscille avec le metal symphonique sans vraiment en être. Ca fait plaisir d'entendre un groupe utilisant des orchestrations avec parcimonie, et donnant vraiment la part belle aux guitares ! Bref, du metal quoi ! "The Highwayman" tranche un peu, comme une pause plus progressive, plus posée, dans le genre musique gothique. "Bring Me Home" suit d'ailleurs, dans la douceur du ton soprane d'Emily, dans une ballade rythmée tout de même, au timbre lyrique profond, tout comme dans "Your Eternity", doux,cristallin, passionné.

En bref, il n'y a pas grand-chose à dire sur ce nouvel opus. Pythia nous démontre une nouvelle fois l'efficacité de ses compositions et la maîtrise de ses instruments sans souci. Le tout s'enchaîne avec cohérence, et chaque morceau possède son âme, sa patte et sa propre puissance. Emily s'amuse dans sa tessiture, entre lyrique et voix claire, aigue ou grave, on retrouve d'excellents solos de guitares endiablés, des orchestrations discrètes mais justement placées…,et cela donne vraiment de la profondeur au résultat final. Un très bon album donc, que je conseille à tout adhérent au power metal mais aussi dans le mélodique / symphonique sans problème !


Fianna
Février 2015




"The Serpent's Curse"
Note : 18/20

Trois ans après son premier album, Pythia revient en force avec "The Serpent's Curse", toujours mené de main de maître par l’envoûtante Emily Alice Ovenden, le groupe s’impose avec brio dans le monde tant convoité des "bons" groupes de power. Avec un univers tirant sur le Nightwish à l’époque de Tarja avec une touche médiéval en plus. Ils font, de l’avis même de leur meneuse, du "british power metal" et ils le font bien.

Commençons par la voix d’Emily. Elle n’a définitivement rien à envier aux plus grandes et se met à leur hauteur avec un timbre cristallin qui n’agresse en rien les tympans même sur le titre "Dark Star" où la belle fait preuve d’une technicité impressionnante malgré le rythme soutenu des instruments, son chant est lent et nous pénètre littéralement. L’album dans son ensemble est mieux travaillé que son prédécesseur, plus construit, les variations de tempo sont beaucoup plus présentes et l’orchestration est quasi parfaite. Pythia arrive, tout en gardant les "classiques" du power (double caisse, cavalcade, chant lyrique, grattes rapides…) à sortir du lot en y ajoutant une sensibilité non feinte, quelque touches d’electro deci delà, de l’orgue et tout un tas de petites choses indéfinissables qui font que le groupe se promet à une grande et belle carrière. Faire sortir un titre de cet opus est très difficile car toutes les chansons sont excellentes et se singularisent à leur façon. Malgré tout "The Circle" est un peu au-dessus. Plus lent que ses frères et sœurs, une ambiance plus sombre. Ce titre est très touchant voire émouvant, un pur délice auditif.

Avec "The Serpent's Curse", les Anglais de Pythia s’imposent comme une valeur sûre du power, à ne surtout pas perdre de vue.


Killheart
Décembre 2012


Conclusion
Le site officiel : www.pythiamusic.com