Le groupe
Biographie :

Nous venant tout droit d’Italie et formé en 2007 par Hannes Hofer à la guitare, Mathhias Gasser au chant et Roberto Motta à la batterie, le line-up s’est complété définitivement avec l’arrivée de Alan La Roca à la basse en 2009. Commençant l’enregistrement de leur premier album intitulé "2012" en Septembre 2010, celui-ci sera distribué internationalement dès Janvier 2011. Avec leur succès grandissant, ils signeront chez le label Noiseheadrecords et débuteront en Février 2011, la composition de nouveaux titres afin de nous offrir aujourd’hui leur second opus "We Don’t March Alone"

Discographie :

2011 : "2012"
2011 : "We Don’t March Alone"


La chronique


Prehate ne fait certainement pas dans la dentelle et envoie la sauce direct avec "Such A Sad Place", pour nous assommer direct sous un jeu énorme, des riffs enragés, une batterie à la double invasive et un chant plein d’agressivité, un cocktail explosif qui ne s’amoindrira aucunement au fil des morceaux bien au contraire. Prehate sort une recette classique mais efficace du genre, ça envoie la purée direct, pas de temps pour être mélodieux, c’est brutal, c’est fait pour briser des crânes et diable que c’est bon !!!

C’est violent c’est intense, ça t’explose des rotules, c’est Prehate, le tout est comme un train qui ne s'arrête jamais, du brut et efficace comme sur "Violent Words" ou "Nothing Proves Our Existance" que je trouve très proche au niveau des guitares qui ont ce son lourd bien aidé par une basse crassouilleuse comme il se doit, des passages dantesques, en live Prehate doit être particulièrement... violent, je ne trouve pas d’autre mot pour les décrire, Prehate c’est des brutes. Morceau éponyme "We Don’t March Alone", colossal, un chant et des guitares saccadées avant d’enchaîner des rythmes particulièrement endiablés et psychédéliques, on se fait vraiment absorber par toute la puissance dont il font part sur leurs morceaux, dont d’ailleurs les trois quarts sont dans cette veine efficace qu’est de balancer la sauce telle une mitraillette pour qu’on s’en prenne plein la tronche. Tout les morceaux se rejoignent en ce sens et malgré tout aucun ne semble trop proche d’un autre sur l’aspect de la composition.

En parlant de mitraillette, Roberto à la batterie en fait de la belle sur sa double, comme sur "Painless" avant de partir tout en lourdeur sur ses cymbales et d’enchaîner un jeu magistral sur ces toms, tous ont un très bon niveau, c’est speed, c’est thrash à souhait, "Was It Suicide" traduit très bien cette vision, voilà qui devrait plaire à un bon nombre. Prehate n’est pas le groupe sur lequel il faut attendre qu’ils finissent par se calmer malgré un semblant de pause sur "The Deception" et "Leave Behind All Things Material", comme on dit "chasser le naturel il revient au galop", et de toute manière ça leur va si bien. Le summum de violence sera atteint sur "Two Sights, One Opinion", la machine de guerre et armée à nouveau et mitraille tout ce qui passe, un pur moment speed thrash avec une grosse bouffée de riffs bien lourds, un recette explosive aux effets irréversibles sous l’impact d’un tel morceau.

Dernière mine de la galette, "My Decision", qui suit très bien "Two Sights, One Opinion", de la saccade plein la tête, une double équilibrée sans accélération inutile, une basse percutante, et ce chant monstrueux, que demander de plus ? Pas grand chose, peut-être relancer le CD ou pouvoir jubiler de voir ça en live en attendant je l’espère un troisième opus tout aussi brutal et convaincant.


Phenix
Novembre 2011


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.prehate.com