Le groupe
Biographie :

Après 6 ans d’existence et plus de 100 concerts, Pipedreams qui s’annonçait déjà comme l’une des valeurs montantes de la scène rock Française n’a pas déçu ! "When The Souls Escape", savant mélange de douces folies et violentes mélancolies, inscrit définitivement le groupe comme l’une des références metal / rock Française de cette année 2010. Réalisé, enregistré et mixé par Mickael Dupont (L’Esprit Du Clan) au Louta Studio et mastérisé par Bruno Varea, ces 5 savoyards nous délivrent douze titres d’une qualité impressionnante qui ne peuvent vous laisser indifférents. Le soutien de pointures nationales telles que Djag (Black Bomb A) et Shawter (Dagoba), en featuring sur l’album, contribue massivement à la notoriété naissante du groupe qui nous dévoile toutes ses émotions à travers de puissantes déferlantes de décibels. Une énergie surprenante que le groupe n’hésitera pas à retranscrire sur scène pour défendre son album chez vous prochainement...

Discographie :

2004 : s/t (maxi 6 titres)
2005 : "Suffering"
2006 : "Another Way"
2007 : "Disclosure"
2010 : "When The Souls Escape"


Les chroniques


"When The Souls Escape"
Note : 16,5/20

Le premier album des Savoyards de Pipedreams est comment dire ? On sent de suite, grâce au packaging, que ce groupe a mis les petits plats dans les grands et ce après 3 précédentes productions (EP), donc me voici en possession d'une promo assez sympathique visuellement (belle pochette/couleur, de bons avis concernant le groupe et un design simplement réussi). Alors, 3 ans après "Disclosure", les Français sortent douze nouveaux morceaux à l'accent rock / metal et notamment enregistré par Mickael Dupont (L’Esprit Du Clan) au Louta Studio et mastérisé par Bruno Varea. Ici le son est d'une limpidité et d'une propreté remarquable (bien équilibré, chaque instrument ressort parfaitement) ce qui donne une certaine puissance au son de Pipedreams qui je trouve sonne un peu plus rock / atmosphérique que hardcore (mais il y a tout de même quelques plans saccadés, des contres-temps et aussi quelques breakdowns). Les morceaux tiennent parfaitement la route, sont bien composés et originaux, le chant se veut essentiellement peu enragé et bien chanté et quant à la deuxième guitare ? Elle amène de bonnes mélodies tantôt un peu plus joyeuses, tantôt beaucoup plus inquiétantes et mélancoliques donnant une certaine âme à chaque morceau. Pipedreams semble avoir une réelle personnalité et ne ressemble que très peu à la "concurence" même si on notera une légère touche néo démodée par moments (Pleymo entre autre mais ça n'engage que moi), le tout reste quand même assez bien foutu et prouve que ce groupe risque de se démarquer facilement. Il est clair que les cinq Français évoluent dans un style qui à le vent en poupe et qui reste surtout beaucoup plus accessible musicalement. Ce premier album compte aussi deux featurings sur "When It Seizes Me" avec Shawter de Dagoba et "No Place For You" en compagnie de Djag de Black Bomb Ä ; pas n'importe quels chanteurs pour pousser la beuglante en compagnie d'une des valeurs montantes en France et cette formation que je ne conaissais pas du tout avant m'a prouvé que même si au final ce n'est pas brutal pour un sou, cet album se laisse écouter avec réel plaisir car musicalement c'est très bon, bien foutu et il y a surtout une personnalité chez Pipedreams, voici des qualités pour ne pas rendre un groupe chiant.


Julien
Mai 2010




"Disclosure"
Note : 13,5/20

Pipedreams nous force malgré nous à plonger tête baissée, comme aspirés, dans ses rêves chimériques raisonnant la double pédale martelante et le riff assassin. C’est sombre, très dark et violent à souhait. Le EP 3 titres s’ouvre avec un "Not Mine" dont le son n’est pas sans rappeler celui des très grands In Flames (et ça continue sur le CD entier). Le groupe Uginois, utilise le double chant avec précision et efficacité, une voix est criarde et semble revenir tout droit du plus profond des ténèbres et l’autre, plus mélodique et chantée, donne un côté planant à cette sombre atmosphère latente sans pour autant contrevenir à la violence des morceaux, bien au contraire, elle l’appuie. En plus de cela, la prod est bonne et ce n’est que de l’autoprod (mais le son manque de profondeur). Parler d’influences pour cette galette est chose difficile tant l’univers des morceaux ratisse large : emo, screamo, hardcore, dark. Bref, Pipedreams nous offre ici un metalcore aux parfois sombres accents death et mélodie hardrock (intro de "Liar"). En résumé, un groupe à ne pas rater si vous aimez le mélange des genres : screamo, metal hurlant, post HxC... On attend l'album avec impatience !


El Caco
Septembre 2007


Conclusion
A écouter : Not Mine (2007)

L'interview : Mick

Le site officiel : www.pipedreams-music.com