Hello les amis, ça vous direz un bon petit album de hard rock alliant grosses guitares et pop ? Oui, vous les fans des légendaires The Cult ou encore de feu Motörhead ! Eh vous allez être servis avec l’album que je vais vous présenter aujourd’hui… Tout d’abord, on glisser les lunettes de soleil sur le nez, on profite du soleil, on appuie sur "play" et on se balance dans nos douces et délicates petites oreilles "Shooting From The Stars", le premier album des titis parisiens de Or Not ? qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de 312 Music. Or Not ? concrétise en quelque sorte un rêve, "Shooting From The Stars" voyant le jour après deux EPs qui ont marqué la scène électrique, à savoir "Kiss Husky" en 2011 et "Pleasure" sorti lui en 2013 et arborant une magnifique banane rose.

"Shooting From The Stars" compte 10 nouveaux titre pour près de 45 minutes d’un monde, d’un univers oscillant entre rock, pop musclée et une pincée parfois de punk bien dosée. Bref, un petit régal auditif comme on dit, et puis pour un fan inconditionnel de la scène française comme moi, quel plaisir encore une fois d’observer qu’en France on a définitivement pas de pétrole (enfin si, paraît-il) mais on a la chance tout de même de posséder de sacrés bons groupes… Si vous ne connaissez pas Or Not ?, laissez-moi faire les petites présentations si vous le voulez bien. Le groupe est composé de Pop au chant et à la gratte, Simon à la basse et aux chœurs, Goulven à la guitare et au chant et enfin de Ben à la batterie. Depuis l’année 2013 (année où le groupe a trouvé un certain équilibre au sein de son line-up), Or Not ? a enchainé les compositions et a étoffé grandement son répertoire, grand bien lui en a fait car "Shooting From The Stars" oscille vraiment entre le rock'n’roll le plus brut, le punk bourré d’humour et déhanché et la pop musclée telle une Ford Mustang.

On passe un agréable moment avec Or Not ? et son univers parfois complètement désaxé (dans le bon sens du terme, attention) où plaisir et passion font bon ménage (comme sur le titre "Raining Day"), on se s’embête pas chez Or Not ?, ça balance la sauce et nous, on profite d’un très bon moment. Toutefois, attention les amis, derrière un brin d’humour à peine caché se cache un projet musical sérieux, pour preuve Or Not ? a invité Poun, frontman des non moins cultes Black Bomb Ä, fleuron lui aussi du metal français, sur le très bon "Crashed And Burned". Dites-vous aussi que l’on a parfois l’impression d’avoir affaire aux Sex Pistols rencontrant Rancid (je pense à l’occurrence à un titre que j’ai beaucoup apprécié : "You And I") ! Beau programme, n’est-ce pas ?

Vous l’avez très certainement compris, avec "Shooting From The Stars" on prend un sacrée dose de décibels bien placée et ça fait beaucoup de bien par la là où ça passe. Si vous ne connaissez pas encore Or Not ? et son power rock électrisant, allez faire un petit tour ici, non seulement vous pourrez écouter en intégralité "Shooting From The Stars", "Pleasure" et "Kiss Husky", mais vous pourrez également soutenir le combo parisien car aimer la musique, c’est la soutenir, ne l’oubliez pas. En résumé, je dirais que "Shooting From The Stars" est un bon petit album de power rck, distillé par un groupe en forme qui manie à merveille à la fois guitares aiguisées et humour bien placé.

Avec une pochette rappelant le velvet undergroud façon actuelle, "Pleasure" ouvre cet EP. Au menu, un riff lourd crade à souhait façon Motörhead, décalant un peu sur du Green Day, le tout aromatisé façon envoûtante à la Iggy Pop, des solos de gratte en retrait proche de Q.O.T.S.A. "Billy" renforce le côté punk destroy par le son garage, le placement de la voix, le titre est direct, l’effet transistor à 2’ est bien pensé. Ça sent les années Pistols mais avec un relooking d’aujourd’hui, d’où une logique avec la pochette. "Sea, Sex And Sun" est un titre surprenant puisqu’il s’agit d’une surprise de Serge Gainsbourg revisitée en formule punk déjanté. C’est original… "State Of Mind" clôture cet EP avec une ambiance plus proche des Cramps, une envie de décapiter des zombies, le sang qui gicle de partout, on dirait une B.O de film gore à l’ancienne, voilà ce que m’inspire l’univers de ce titre. Un ensemble cohérent, un son inhabituel parmi les enregistrements de Stéphane Buriez, on s’attend à du metal propre mais c’est un autre son et je trouve que l’opération est réussie car ça sonne punk, stoner, déjanté, crade mais totalement audible, du "garage" aux petits oignons.