Voilà, les amis, encore une fois une production française qui ravira pas mal de fans de la scène extrême car voici le deuxième album des titis parisiens de Order Of 315 qui nous présentent le bien nommé "AntiPi".
Avec Order Of 315, on ne fait pas dans la dentelle, on ne fait pas dans la guimauve, on envoie un metal bien gras et puissant, un peu comme si Korn, Machine Head et Pantera enfantaient d'un album.
"AntiPi" compte 11 titres pour 50 minutes de bonne zic où les guitares sont omniprésentes, où la rythmique ne s’arrête jamais et où la voix vous écrase tel un rouleau compresseur.
Ils sont comme ça les Order Of 315, on envoie non pas le bois mais le metal, et en tant que défenseur de la scène française, je ne peux que me réjouir encore une fois qu’un groupe issu de chez nous fasse preuve d’une grande dextérité et de maîtrise dans sa musique. Pour cela, il faut dire que le groupe commence à se faire méchamment la main, le groupe ayant atteint le stade du deuxième album.
Si à la première écoute "AntiPi" m’a paru mastoc, au fur et à mesure des écoutes je dois avouer qu’il est fort plaisant, peut-être parce que personnellement j’aime bien les guitares accordées bas, créant ainsi un mur sonore qui vous décoche des droites-gauches du tonnerre.
Le groupe fête en 2016 ses six ans d’existence de la plus belle des manières, des titres comme "A Slap On The Wrist" qui ouvre l’album ou "The Feather Factor" et ses nappes electro sont des mains de fer dans des gants de velours. Concernant les autres titres, je vais vous laisser les découvrir car n’oubliez pas qu’aimer la musique, c’est la soutenir.
Côté technique, "AntiPi" a été produit, enregistré et mixé par Klaus Kersey (guitariste du groupe) à l’Industry à Paris et a été masterisé par Maor Appelbaum au Maor Appelbaum Mastering en Californie. Résultat : on a un son accrocheur, massif. Que demander de plus…
Et puis comme je dis très souvent dans mes chroniques, un album c’est un tout, un ensemble, et encore une fois on a droit à un album qui jouit d’un joli écrin, à savoir un digipack du plus bel effet dans lequel vous pourrez feuilleter à votre guise les pages illustrées du livret (désignées par Raffu) et pénétrer davantage le monde et l’univers des titis parisiens.
En conclusion, je dirais que l’on a affaire avec "AntiPi" à un bon album, empreint de puissance, qui mérite un regard, c’est certain.
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