"Enemy Of A World Gone Blind"
Note : 16/20
Je ne sais pas ce qui fait que j’adore cette pochette, mais ce qui est sûr... ben… c’est que j’adore. Bref. Si on se penche sur la zic des None Shall Be Saved, on prendra encore une fois une claque énorme ! Encore une fois, c’est clair, car à chacun de leurs opus, puissance et agressivité sont à l’ordre du jour et le plaisir pris à l’écoute de leur hardcore est indéniable. Je crois que les chroniques rédigées sur notre webzine pour les anciens méfaits en forment une directe preuve. Pour ce skeud, "Enemy Of A World Gone Blind", les Marseillais restent dans leur ligne de conduite habituelle, à savoir un hardcore très 25 Ta Life voire Agnostic Front avec quelques nuances très punk. La voix est puissante (parfois proche d’un Madball, parfois très metalcore) et les riffs enjoués par la violence qu’ils produisent. Les chansons n’excédant pas les 3 minutes 30 et se situant en moyenne juste en dessous des trois minutes favorisent la tenue d’un hardcore sans essoufflement. Pour parler de point négatif : Pourquoi insérer des petites outros / intros de transition en Français alors que tous les textes sont chantés en Anglais !? Cela fait perdre en cohésion un album dont les titres s’enchaînent pourtant plutôt bien, ça donne l’impression d’un maquillage qui coule un peu. Dommage. A noter deux feats de sensation dont "The Struggle Goes On" avec Fred d’Unfit, particulièrement remarquable en milieu de lecture. On résume ? Les NSBS nous proposent avec cet album de 12 plages du NSBS très bon, empruntant ci et là dans le punk. Les grands amateurs de gros hardcore shooté aux amphétamines seront, à coup sûr, conquis…
"Choose Your Side"
Note : 17/20
NSBS nous revient cette fois ci avec la réédition de leur première
démo, enregistrée en 2003 au Virus Prod.
Un réel plaisir pour les oreilles ! On y retrouve le line-up des tous débuts
avec Greg aux vocals et XMarcX à la guitare.
Notre combo Marseillais nous offre un subtil mélange HxC de différentes
générations, pour ne
garder que le meilleur et nous le balancer à la gueule. Un cocktail qui fait
mouche à chaque fois. La durée des
morceaux était déjà à l'époque assez courte mais déja pourvus des meilleurs
atouts. C'est d'une intensité remarquable,
aucune seconde de répit n'est donné à nos oreilles (chanceuses) qui s'en
délectent.
NSBS nous régale avec leur HxC qui leur est propre, cette manière de faire
qui font qu'on les
différencie de suite d'un autre groupe de HxC de moins bonne facture. Les
compos sont directes sans fioritures
inutiles, incisives et puissantes. On notera un feat. de Bastard de Fat
Society sur "Can You Hear", morceau qui
envoie du lourd et qui vaut son pesant de cacahuètes (et seul morceau sur ce
CD enregistré en 2004 par Mr Carvin) !
Je mets aussi un "+" à la production qui est de très bonne qualité ! NSBS
continura encore longtemps de représenter
le HxC Phocéen, ils ont du potentiel et ils le gèrent plus que bien !
"Those Days Are Gone"
Note : 17/20
Le cran au dessus... c'est véritalement de ça dont il est question avec ce premier album des "NSBS". Le combo Marseillais, qui nous avait habitués jusque là à des démos et des maxis, a sorti la grosse artillerie avec pas moins de douze titres et une production signée du gourou Christian Carvin. La recette musicale est la même, gros mélange de hardcore old school et new school, mais elle est plus poussée, plus recherchée, plus efficace, plus propre aussi. Emmené par un Obispo (non pas Pascalou !) plus déchaîné que jamais, les NSBS nous assènent pendant une grosse demi-heure des compos assez courtes et rapides mais redoutables où tout y passe. A l'écoute de cet album, on peut mosher, pogoter, KDSer, danser comme un âne... bref on bouge dans tous les sens ! Les choeurs sont de sortie et les collègues aussi ("Our Values") sur un titre plus old school que jamais, le vieux hardcore des quartiers de New York a fait des émules jusqu'au port de Marseille. Les douze titres de ce "Those Days Are Gone" défilent très (trop) rapidement et vous ne serez jamais lassés après plusieurs écoutes consécutives. Cet album se démarque clairement des dernières sorties hardcore Françaises, on peut véritablement parler d'une identité "None Shall Be Saved", à aucun moment on n'a l'impression d'écouter le clône de tel ou tel groupe. On pourra simplement reprocher un son de gratte un peu trop métallique, un peu trop propre, un son un peu plus crade aurait peut-être mieux collé mais c'est le lot de tous les groupes de hardcore de maintenant. Un album pétillant avec des compos qui tabassent à 200 à l'heure, le tout dans un esprit très "hardcore", voilà comment résumer s'il le fallait ce premier album des NSBS que je vous convie à aller voir en concert !
"Knowledge Is The Key..."
Note : 15/20
"NSBS from south blood crew Marseille 2004 in your face mother" ... Voilà qui plante d'entrée le décor après une courte intro "diabolique" ! NSBS (None Shall Be Saved) n'en est pas à son premier coup d'essai, ce maxi faisait suite à une première démo sortie en 2003 qui laissait présager de très bonnes choses. Malgré le départ d'un des deux chanteurs, à savoir Greg de Disturb (autre groupe de HxC de la cité phocéenne pour ceux qui ne le savent pas encore), NSBS s'en sort très bien, reprenant au passage trois titres de la démo dont le fameux "Waste Of Life". Sur une musique alliant rapidité, breaks HxC meurtriers et refrains mi-HxC mi-punk, le jeu des vocals est phénoménal. On passe en revue un chant oscillant entre Madball et Sworn Enemy, des cris typiquement death, des choeurs très punk et des passages parlés et le tout est plutôt bien orchestré. Des titres comme "Rules Are Said", "Can't Trust No One" ou encore "Enemies" pour ne citer qu'eux sont d'une efficacité redoutable, les riffs HxC "old school" à la Agnostic Front mettent une putain de patate quand les riffs plus "new school" façon Hatebreed coupent et tranchent tout sur leur passage. On imagine déjà un mosh pit en furie nous tendre les bras car même si ces 6 titres passent très bien dans un lecteur CD, rien ne vaut de les voir jouer sur scène car c'est là qu'ils prennent toute leur dimension et qu'ils dégagent toute leur énergie. Avec des groupes comme NSBS et d'autres de la région Marseillaise, on peut se féliciter d'avoir notre petite scène New Yorkaise à nous !
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