Le groupe
Biographie :

Fondé en Juin 2007, Nocturn Deambulation est un projet personnel destiné au développement et à l'enrichissement technique musical. Dans le but de rendre accessible l’écoute des compositions à tous, l'écriture des premières compositions laissa place, après quelques mois, aux enregistrements. Ainsi, fin Avril 2008, la première démo intitulée "Specular Writing : Preliminary Before The Redemption" établit la base conceptuelle de ce projet à nombreuses influences musicales. Début 2009, en parallèle de l'écriture de nouvelles compositions, une formation se met en place afin de monter sur scènes et ainsi faire découvrir l'univers de Nocturn Deambulation au grand public. Après quelques concerts, le travail est alors porté sur les fondations du projet. De nouvelles idées sont alors greffées, instaurant une véritable ligne directrice dans le fond et la forme. Puis c'est en Mars 2011 que l'album "The Grand Opening" voit le jour, confirmant le désir d'évoluer et d'élaborer un univers variés tout en restant structuré. Dans cet opus, ce sont des groupes comme Abigail Williams, Poison The Well, The Dillinger Escape Plan, Between The Buried And Me, 1349... qui influenceront l'écriture. Regroupant différents supports artistiques, Nocturn Deambulation est donc ainsi conduit à étendre son univers "noctamburlesque" afin de partager plus que de la musique, une histoire.

Discographie :

2008 : "Specular Writing : Preliminary Before The Redemption" (Démo)
2011 : "The Grand Opening"


La chronique


Parce que cet artwork est mélancolique dans sa nostalgie avec son côté drôle, enthousiaste et burlesque du cirque mêlé aux couleurs sépia d’une époque révolue, on ne sait pas trop à quoi s’attendre en termes de musique. "Waltz Of Men In White" ouvre l’album le plus naturellement qui soit au vue de la pochette. Ca virevolte tristement jusqu’à "The New Attraction" qui développe un metal assez complexe à la voix extrêmement grave. Les sonorités sont travaillées de sorte que cette sensation de joyeuse mélancolie apparaisse comme une piqûre de rappel pour rapidement se laisser oublier. "Thud", toujours dans cette voie, continue avec une musicalité intéressante et n’hésite pas à utiliser un chant clair un brin particulier. D’ailleurs le morceau "Second Breath" qu’on trouve un peu plus loin sur cette galette respecte également cette ambiance codifiée plutôt maitrisée. La suite devient problématique avec "Slaver Of Toad". Problématique puisque si vous lisez ces quelques lignes c’est que vous êtes un tant soi peu amateur de son qui tache et que dans ce morceau ce sont les lignes les plus douces qui interpellent davantage ! D’ailleurs en parlant de douceurs vous ne pourrez que vous laisser bercer par "The Schizophrenia Coroner" qui sur une échappée de piano vous posera dans l’ambiance d’un film des années 50. Un morceau qui dégage beaucoup d’émotions différentes, très beau, avec une arrivée de la violence très réussie. Même sentiment avec "Tears Of Old Tree" qui, avec son duo piano / violons vous plonge dans une atmosphère trouble en seulement deux minutes.  On retrouve à nouveau l’ambiance metal, mélancolico-burlesque sur "Watchmaker’s Cogs". Rien de nouveau mais l’assemblage demeure assez réussi. L’album se ferme dignement avec "Acherontia Atropos" qui résume plutôt bien l’album en y reprenant une bonne partie des meilleurs ingrédients. Nocturn Deambulation est un concept plutôt séduisant rythmé de parties douces magistrales, capables de vous imprégner d’une ambiance étrange, particulière et qui a tendance à mettre presque mal à l’aise. Presque dommage que ça ne soit pas l’objet majeur d’un tel disque d’autant plus que certaines parties pêchues sont un peu lourdes à l’écoute et que le son est moins appréciable sur ces passages. Affaire à suivre.


Kévin
Août 2011


Conclusion
Note : 13,5/20

Le site officiel : www.myspace.com/nocturndeambulation