"Nihil", première chanson de l'album, celle qui m'a fait découvrir le son du groupe d'ailleurs quand j'étais tombé sur leur MySpace nous emmène dans leur univers et le synthé est vraiment excellent et donne une rythmique ravageuse qui sûrement peut plaire en live et mettre le feu au public. Dix chansons donc dans ce disque, on sent qu'il est bien réalisé, 44 minutes qui vont nous emmener dans le son de Neon Synthesis, dans une "alchimie de la renaissance" à laquelle nous convie le groupe. Ils donnent sans doute le son qu'ils auraient voulu avoir dans leur album autoproduit en 2000. Un son metal indus qui me rappelle pas mal Dope Stars Inc. Le fait que Victor Love himself ait supervisé la réalisation de l'album contribue à cela. La voix change beaucoup, mais dans le rythme du synthé c'est assez similaire. Toutefois, cela ne veut en aucun cas dire que Neon Synthesis ne serait pas original, on s'inspire tous de quelque chose. Et puis, il y a des ressemblances évidentes car ils ont enregistré au même studio, comme Richard Christ que j'ai récemment chroniqué mais il y a toutefois moins de rapprochements avec ce dernier. On peut noter une inspiration très forte de the 69 eyes plus particulièrement pour la chanson "Through the Looking Eyes", la voix de Johnny est vraiment proche de celle du chanteur des Helsinki Vampires. Une variation aussi dans les chansons : "Nihil", "Visions From Above", "Through The Lookings Eyes" (la huitième) sont très différentes et donnent une richesse à l'album. Souvent, il y a une chanson ou deux qui sortent du lot, et on oublie les autres. Il est vrai que le metal indus est un genre qui connaît un fort développement depuis plus de 3 ans. Il marche autant en Europe qu'aux Etats Unis. Un genre toutefois qui peut s'essouffler. D'ailleurs, le groupe nous montre un peu ses angoisses, nous ouvre son coeur dans la chanson 5 charnière de l'album, intitulée "Solitude & Fear". Une song vraiment très belle, la façon dont le chanteur articule bien chaque mot, comme s'il voulait le graver sur une pierre ou qu'on retienne bien les paroles. On a la réelle impression de cela alors que les autres chansons étaient beaucoup plus rapides et entraînantes, celle-ci calme, nous fait plus réfléchir et nous apaise, un doux moment qui nous fait reprendre conscience avec "Artificial Paradise", qui dans l'intro ressemble énormément à du Rammstein avec ce complet batterie / synthé qui va à 100 à l'heure avant l'arrivée de la voix. D'ailleurs, dans cette chanson, les musiciens avec leurs instruments et le chanteur nous attrape presque au plus près d'eux mêmes, nous font bondir, nous montre aussi la cruauté du monde, sous le signe du Chaos, mais très différent de celui de Black Bomb A ! Nous ne sommes pas dans le même genre musical mais celui de ce groupe venu de Brescia, dans le nord de l'Italie donc est vraiment prenant ! Des chansons qui ne se ressemblent pas, l'intro suivante ne ressemblera pas à celle que l'on vient d'entendre, une richesse grande car souvent, on ne sait pas trop comment commencer, on part par la même rythmique et après on change, là c'est l'inverse, le groupe nous surprend réellement. La chanson 9 intitulée "VII" amène la voix du chanteur dès la première seconde après un coup de batterie !! Des défauts dans ce CD ? Peut-être la voix qui ressemble trop à celle de Jirki69 par moments ! Il y a un travail énorme dans la variation de voix du chanteur, sûrement qu'il y a un ordi dans les concerts car je pense que le chanteur aura du mal quand il y aura à coupler sa voix en même temps ! Non vraiment très bon disque, je suis vraiment ravi d'être tombé sur votre page par hasard ! Je serai là pour la chronique du prochain album !