Le groupe
Biographie :

Ibridoma, né en Mars 2001, doit sa création au batteur Alessandro Morroni. Le premier à rejoindre le groupe est le chanteur Christian Bartolacci. Après quelques tests, ils décident de compléter le line-up grâce au soutien de Simone Mogetta (guitare lead), de Pietro Alessandrini (guitare rythmique) et de Lorenzo Petrini (basse). Plus tard, Ibridoma prend part à différentes compétitions, et remporte le premier prix au festival Rock Around The Road, en 2004. En 2005, leur premier EP, "Lady Of Darkness", est distribué via Nightmare Records (USA), et obtient de bons retours venant d’endroits divers tels que la Hollande, l’Italie, la France, le Portugal et le Brésil. En 2007, Marco Vitali remplace Pietro Alessandrini à la guitare rythmique pendant que le deuxième EP, "Page 26", reçoit les faveurs des critiques. Cette nouvelle sortie est suivie par quelques dates de concert qui permettent à Ibridoma d’ouvrir pour des artistes tels que Necrodeath, Theatre Des Vampires, Uli Jon Roth (ex-Scorpions) ou encore Richie Kotzen (ex-Poison, ex-MR Big). Fin 2008, le bassiste Lorenzo Petrini quitte le groupe et est remplacé par Leonardo Ciccarelli. En Février et Mars 2009, Ibridoma participe à la tournée Italienne de Blaze Bayley.

Discographie :

2005 : "Lady Of Darkness" (EP)
2007 : "Page 26" (EP)
2009 : "Ibridoma"
2012 : "Night Club"


Les chroniques


"Night Club"
Note : 13/20

"Night Club" est le deuxième opus du groupe de Hard FM Italien Ibridoma. Nom d’album fort bien trouvé pour cette galette de 8 titres qui se veut à l’ambiance envoûtante. Produit par un cador du genre, ce nouveau projet n’est pas réellement différent de la ligne musicale du précédent album même s’il est vrai qu’il est bien mieux produit ! L’Italie n’étant pas une terre de metal (à part Lacuna Coil) je fais donc preuve d’une certaine clémence pour chroniquer cet album qui, même s’il est loin de m’empêcher de dormir par sa qualité, ne peut pas être non plus qualifié de mauvais. La voix de Christian Bartolacci, fabuleuse et hypnotique, androgyne et puissante, souffre à quelques reprises de fausseté ce qui me gâche le plaisir de me répandre en compliments à son sujet. Paradoxalement, les arrangements à deux voix ont eux été vraiment bien travaillés (comme quoi, la logique n’est pas forcement là). Côté instrument, rien de révolutionnaire du tout. Les musiciens se contentent d’accompagner leur chanteur du mieux qu’ils peuvent, en proposant des riffs relativement pauvres mais avec un bon son tout de même (merci Michael Baskette, leur producteur, qui a entre autres produit du Limp Bizkit et du RATT). Qualifiant cet album de Hard FM easy listening, j’ose dire que ce genre n’est pas une gageure loin de là car de nombreux groupes des années 80/90 ont édité des disques qui sont depuis restés dans l’histoire de la musique, mais je crains qu’on ne puisse pas en dire autant de cet album qui se veut modeste, bien plus dans son résultat que dans son intention, malgré un chanteur d’exception.


Byclown
Mai 2012




"Ibridoma"
Note : 12/20

Après neuf années d’existence, Ibridoma (tirant son nom du terme italien "ibrido", signifiant, comme tout le monde l’avait déjà compris, "hybride" en Français), tout droit venu de Macerata, en Italie, nous propose son finalement premier opus éponyme, composé en partie d’anciens morceaux tirés de leurs deux demos, "Lady Of Darkness" et "Page 26". Manque d’inspiration ? Besoin de rendre leur honneur aux titres déjà connus dû à une mauvaise production sur les précédentes sorties ? Les suppositions sont lancées ! Pour ma part, ne connaissant aucune des demos, je préférerais ne simplement pas me prononcer, et prendre l’album tel qu’il est, en faisant l’impasse sur le passé. Revenons-en à nos moutons. "Notre", plutôt. Ibrimoda nous propose une musique balançant entre un heavy classique et power qui se plaît à pointer le bout de son nez par intermittences, mené par la voix nasillarde de son chanteur, Christian Bartolacci. Lorsque j’utilise le terme "nasillard", je ne veux pas exprimer par là que cette voix a une sonorité que mes tympans ont beaucoup de mal à accepter. Au contraire, cette spécificité a le don de capter l’attention sur elle, et ce très agréablement, un peu à la manière d’un Vince Neil, pour citer l’exemple qui m’est venu en tête en l’écoutant ! Malgré son timbre (trop ?) peu puissant, Christian maitrise visiblement son chant à merveille ! Sur "Lady Of Darkness", le titre final, il se fait mélancolique et lancinant : un pur régal ! A côté de cela, nous nous retrouvons face à du heavy lorgnant sur ses cultes de grands frères Danois, Mercyful Fate, à bien des égards. Une dose (voire plus) d’originalité en moins car, honnêtement, il n’y a finalement rien de bien transcendant là-dedans. Attention, c’est très bien mené, oui ! Les quelques soli sont placés idéalement, et joué avec légèreté et dextérité. C’est efficace et catchy, mais ça ne sort décidément pas du lot. Ibridoma ne parviendra pas avec cet album à se distinguer comme groupe heavy, tant sa formule à déjà été utilisée. Album agréable, oui ! Mais album que l’on oubliera rapidement après l’avoir écouté. A noter malgré tout : une piste cachée acoustique aux paroles intégralement rédigées en Italien (oui, car Ibridoma se sert également de sa langue maternelle, comme le prouve la troisième piste, "Ibrido"… Il devrait d’ailleurs penser à l’employer plus souvent, tant il semble se sentir plus confiant), qui se distingue part ce fait du reste de l’album, et que l’on aurait aimé retrouver mise davantage en avant. Ibridoma plaira certainement aux fans de heavy grâce à ses qualités intrinsèques, mais cela ne suffira pas pour convaincre la frange plus hostile à ce style.


Gloomy
Mars 2010


Conclusion
Le site officiel : www.ibridoma.com