Prêts pour un retour dans le passé ? Préparez votre machine à voyager dans le temps, Honeymoon Disease vous réserve toute une aventure dans les années 70-80 ! Dès la première minute de "Higher", la pièce d’ouverture de ce premier album, l’on croirait entendre Heart ou Joan Jet ! Et avant même que l’on pense que nous reprenions nos esprits, nos oreilles sont immédiatement attaquées par un "Stargazer" dans la plus pure tradition Iron Maiden, à l’ère de "Killers", rien de moins. De surprise en surprise, seulement à la troisième chanson, nous voilà de retour avec un bon vieux rock qui aurait fait pâlir d’envie Led Zeppelin.

Vous comprendrez donc que Honeymoon Disease assume avec brio ses influences seventies. Les membres du groupe poussent même l’audace jusqu’à la production de l’album, avec un feeling old school pas piqué des vers, idéal pour le style. La chanteuse et guitariste, Jenna, réalise un remarquable travail. Sa voix colle parfaitement à ce type de rock ultra énergétique, mélodique et épique. Nous ne sommes pas en reste avec les autres membres du groupe, le quatuor est bourré de talent et il n’en demeure pas moins que malgré qu’ils proposent une recette abondamment utilisée par le passé, leur indéniable talent excuse les multiples emprunts au passé.

Malgré que ce "The Transcendence" n’ait rien à voir avec le metal, il serait malheureux que ce groupe passe inaperçu. En effet, il ne faut jamais oublier d’où notre style de musique qui nous est si cher provient… Honeymoon Disease se fait un devoir de nous le rappeler avec ferveur.