Le groupe
Biographie :

Hell In The Club est le nom du nouveau monstre rock'n'roll créé par les anciens membres de deux grands groupes de metal transalpin, à savoir Secret Sphere et Elvenking. Andrea Buratto, le bassiste de Secret Sphere, avait ce projet en tête depuis des lustres. Après avoir promené sa carcasse sur de nombreuses scènes et engrangé de l'expérience, il s'est mis à l'écriture de titres imparables aux refrains dévastateurs qui nous renvoient au bon vieux temps des Danger Danger, Slaughter ou autre Poison.

Discographie :

2011 : "Let The Games Begin"
2014 : "Devil On My Shoulder"
2016 : "Shadow Of The Monster"
2017 : "See You On The Dark Side"
2020 : "Hell Of Fame" 2023 : "F.U.B.A.R."


Les chroniques


"F.U.B.A.R."
Note : 14/20

Les projets secondaires (side projects) sont monnaie courante au sein de la confrérie metal. Bien souvent, les groupes sont proches de la formation principale, mais parfois certains nous réservent des surprises. C’est le cas pour moi avec Hell In The Club, qui porte en son sein des membres de Elvenking et Secret Sphere, entre autres. Dans le cas d’Elvenking, nous n'avons rien de moins que le chanteur lui-même, évoluant ici sous le nom de Dave.

Donc nous sommes bien loin du folk metal d’Elvenking ou du power metal typiquement italien de Secret Sphere. Voilà donc pour ma surprise initiale. Nous sommes en effet ici face à du hard rock, quand même assez typique de ce que propose une majeure partie du catalogue de Frontiers Music. "F.U.B.A.R." se veut donc une interprétation moderne (on remercie ici le travail exceptionnel de Aldo Lonobile et de Simone Mularoni à la producition) des classiques hard rock et hair metal du passé. La nostalgie dans un écrin de jeunesse.

L’emphase est mise surtout sur les guitares et les mélodies, comme tout bon album de hard rock le commande, et il est plutôt amusant de reconnaître justement la voix de Dave d’Elvenking sous ce fond de hair metal d’arena. C’est entraînant, sans pour autant que les mélodies soient mémorables. À mon humble opinion, je ne crois pas, avec les forces en présence, que cet album ait demandé des efforts considérables aux musiciens. En effet, il m’est d’avis que ce "F.U.B.A.R." fut réalisé pour le strict bonheur et plaisir de ceux-ci.

Je ne crois pas que cet album restera dans l’histoire. Chacun des morceaux s’emboîte les uns dans les autres, sans grandes surprises. Je ne m’attendais pas à grand-chose pour être bien honnête, autre que la curiosité d’entendre des musiciens connus de formations bien différentes de ce genre. C’est bien fait, la production est réussie, mais au niveau de la composition et de l’écriture, on repassera.


Mathieu
Octobre 2023




"See You On The Dark Side"
Note : 17/20

Hell In The Club est un groupe de heavy rock italien formé en 2009. Il est composé de Andrea "Andy" Buratto (basse), Andrea "Picco" Piccardi (guitare), Davide "Dave" Moras (chant) et Marco "Lancs" Lanciotti (batterie). Leur quatrième album "See You On The Dark Side" est sorti le 15 Septembre 2017 chez Frontiers Music.

On entend souvent dire que le rock est mort, que son âge d’or est définitivement révolu. C’est un sujet à débattre, mais cela n’empêche que les années fin 90-début 2000 ont marqué la naissance de milliers de groupes jeunes et pimpants, mais surtout déterminés à garder intacte la flamme rock’n’roll. Parmi ces jeunes pousses, Hell In The Club, formation italienne créée en 2009 et ayant à sa tête Dave, également chanteur chez Elvenking. Je ne suis pas adepte de ce groupe, mais je laisse tout de même sa chance à cet album d’Hell In The Club, qui il faut l’avouer, est tout de même assez différent. Celui-ci n’en est pas à son premier coup d’essai, j’attaque donc avec une certaine impatience le premier morceau "We Are On Fire", du bon heavy rock au refrain d’une simplicité effarante mais terriblement catchy. Après tout, ce n’est pas comme ça que ça marche ? Ce morceau sans prétention se laisse écouter sans souci, mais est peut-être un peu trop influencé par la "stratégie du titre commercial". Je suis déjà bien plus charmée par "The Phantom Punch" à la rythmique composée de riffs frénétiques qui mène ce titre vers quelque chose d’efficace et bien construit. Vient le moment où l’on croit que celui-ci et terminé, eh bien non ! On enchaîne sur un solo qui déboîte, faisant repartir le refrain de plus belle. Le groupe va petit à petit nous dévoiler ses différentes facettes, mais toujours subtilement, en gardant sa patte bien reconnaissable. Que l’on aime ou pas cette touche pop rock accrocheuse de la nouvelle vague, il faut reconnaître que l’exécution est bonne, il y a un vrai travail derrière pour proposer des compositions uniques et pétillantes. Ainsi, l’enchaînement "Little Toy Soldier", "I Wanna Swing Like Peter Parker" et "Houston, We’ve Got No Money" n’aurait pu être mieux fait et élève considérablement le niveau de l’album, qui déjà assez haut sur l’échelle. Tandis que la première composition s’inspire du genre country / hard rock où les musiciens sont au top, "I Wanna Swing Like Peter Parker" qui, comme son titre le laisse entendre, est hyper catchy et dansante. Nous avons même droit à un passage jazzy des années 30, qui finit par fusionner avec la structure de base du morceau. Pari risqué, mais réussi avec brio. Chapeau ! Dans un autre registre, la troisième est tout aussi entraînante, et la rythmique est parfaitement orchestrée, ce qui est accentué par la production à la balance instrumentale impeccable. Là aussi Picco se lâche et nous prouve encore un peu plus le feeling qui l’anime quand un moment en solo avec sa précieuse guitare lui est accordé.

"See You On The Dark Side" fait preuve d’une constance et d’une rigueur rare pour un album de manière générale. Des morceaux comme " A Melody, AMemory" et "The Misfit" ont tendance à s’essouffler un peu, mais vous l’aurez deviné ils représentent une part minime dans cet opus. Hell In The Club a vraiment bien réussi son coup, en nous proposant quelque chose de réellement recherché et diversifié. On pourrait se dire que, l’album touchant à sa fin, nous avons fait le tour des découvertes et des bonnes surprises. Grosse erreur ! Si "Bite Of The Tongue", au premier abord, semble être un morceau de hard / heavy plutôt banal, il déchire tout avec son refrain bien trouvé, dynamique et très vite mémorable ! Mais, le bouquet final est indubitablement "A Crowded Room". Cet OVNI nous surprend jusqu’au bout. Démarrant doucement par un piano-voix, il enchaîne sur du rock décoiffant au refrain fédérateur, pour terminer sur de l’opéra rock à la Queen, excellemment fait et à l’impact sans pareil. Cette composition est une perle de maîtrise, et conclut cet album de façon magistrale.

Que dire de plus pour flatter "See You On The Dark Side" ? Cet album, survolté et pétillant, saura convaincre tout type de public grâce à ses compositions accrocheuses, bien plus étudiées que ce que l’on pourrait penser de prime abord. Hell In The Club a frappé très fort cette fois, j’attends avec hâte le prochain opus !


Candice
Janvier 2018




"Shadow Of The Monster"
Note : 17/20

Il y a maintenant près de deux ans, je vous présentais le deuxième album des Italiens de Hell In The Club, supergroupe de heavy metal mélodique formé autour de membres de Secret Sphere et Elvenking avec le bien nommé "Devil On My Shoulder". Eh bien, les amis, nos cousins latins remettent aujourd’hui le couvert et nous présentent le petit troisième intitulé "Shadow Of The Monster" qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de Scarlet Records.

"Shadow Of The Monster" compte 10 nouveaux titres pour près de 42 minutes, comme je le disais un peu plus haut, d’un heavy metal mélodique où se mêle à la fois grosses guitares, refrains à plusieurs, relents de blues et ballade douce et suave à souhait. Comme à son habitude depuis maintenant près de 5 ans, Hell In The Club inonde notre chaine stéréo d’un metal mélodique inspiré qui s’adresse aux fans de Bon Jovi, Europe ou encore Mötley Crüe et Twisted Sister tout en possédant un son résolument très moderne. A l’image du reste de la discographie du groupe, ce nouvel opus possède son petit contingent de bons titres à l’image de l’énergique "Dance" qui a la lourde tâche d’ouvrir les hostilités (et il le fait bien, croyez-moi), l’intriguant "Life & Death Of Mr Nobody" ou le surprenant titre francisé "Le Cirque Des Horreurs". Côté son, c’est tout bon, c’est tiré à quatre épingles, c’est carré, ce nouvel album de Hell In The Club est signé Simone Mularoni du Domination Studios (San Marin) qui commence à se faire sacrément un nom au sein de notre belle scène… Il n’y a pas trop à tergiverser, à tourner autour du pot pour dire qu’encore une fois, sans être révolutionnaire toutefois, Hell In The Club nous offre à nouveau un bon album, ça fait plaisir de voir des musiciens capables de sortir de leur styles de prédilection, à savoir le power et le progressif, et de nous offrir de très bons titres où l’on ressent toute leur passion pour la musique (il n’y a qu’à écouter leur superbe reprise de "Money Changes Everything" de The Brains).

En résumé, comme je disais, si vous aimez le metal (plutôt) calme, somme toute mélodique mais où il règne les grosses guitares, les belles rythmiques et un chant superbe (toujours juste) , n’hésitez pas, les amis, cet album est pour vous ! Et comme je dis souvent, "J’aime la musique, je la soutiens" ne l’oubliez pas. Mention spéciale au visuel de l’album, encore une fois Hell In The Club nous propose quelque chose de beau et c’est signé de l'Américain Nathan Thomas Milliner s’il vous plaît, mesdames et messieurs ! Du tout bon !


Vince
Septembre 2016




"Devil On My Shoulder"
Note : 16,5/20

Scarlet Records nous présente aujourd'hui "Devil On My Shoulder", le nouvel album de Hell In The Club. Hell In The Club, ce n'est ni plus ni moins que le projet de membres d'Elvenking, Secret Sphere et Death SS. Je vous arrête tout de suite, si vous aimez le heavy metal, le hard rock des années 80, dans la veine des Bon Jovi, Mötley Crüe ou encore Def Leppard, cet album a été écrit et composé pour vous !

A l'écoute de "Devil On My Shoulder", on a l'impression d'écouter un album écrit il y a quasiment 20/25 ans mais soyons clairs sur un point, avec un son ultra moderne. "Devil On My Shoulder" a été produit, mixé et masterisé au très beau Domination Studio à Saint Marin par Simone Mularoni qui commence à se construire une sacrée réputation... "Devil On My Shoulder" n'est pas la plus grande révolution musicale qui m'a été permis d'écouter, le style étant très bien représenté, mais Hell In The Club surfe sur les standards du genre, c'est à dire de grosses guitares, des solos bien placés, des belles mélodies et bien sûr la petite ballade qui va bien. Comme je vous le disais, "Devil On My Shoulder" est un album qui s'adresse vraiment aux fans du genre qui trouveront (se retrouveront) dans des titres comme "Beware Of The Candyman" ou "Muse", l'essence, l'effervescence d'un disque de hard rock qui sent bon les années bénies du rock. Soyons tout de même honnêtes et rendons à César ce qui appartient à César, on passe réellement un bon petit moment à l'écoute de "Devil On My Shoulder". Sans trop révolutionner, Hell In The Club réussit son coup et on ne s'embête pas une seconde. "Devil On My Shoulder" bénéficie d'un visuel fort bien inspiré, en adéquation avec le style du combo et tous les pêchés engendrés par le rock'n'roll et ses 666 tentations... Justin Osbourne de Slasher Design a visé juste.

En conclusion, je dirais que "Devil On My Shoulder" se laisse bien écouter, sans sourciller, mais s'il est le genre d'album qui se révèle être très intéressant, le style s'adresse vraiment aux fans du genre (au risque de me répéter). Malgré le grand nombre de formations du genre, je suis toutefois certain que Hell In The Club et son nouvel album "Devil On My Shoulder" trouveront écho auprès des fans.


Vince
Novembre 2014


Conclusion
Le site officiel : www.hellintheclub.com