Bon, il n’y a pas à pinailler, Hell Burns Away sent bon le Brooklyn des concerts HxC et des pits sanglants, où le plus petit des moshers assume ses deux mètres et 120 kilos (dont 10 de tatouages). Riffs ultra old-school, batterie punk et chant à la Rick Ta Life, la recette est simple, mais tellement efficace ! Et pour un premier CD démo, il n’y a aucune critique à formuler concernant le son. Malheureusement, une telle musique possède les défauts de ses qualités : les aficionados du OxS trouveront là un disque vraiment réjouissant et plutôt bien venu pour nourrir la scène Française qui s’essouffle un peu dans ce style, mais les autres risquent de vite saturer (surtout vis-à-vis du chant), et il serait plus judicieux dans ce cas de préférer découvrir le quartet en live. Parions que H.B.A. saura faire de la scène un terrain de jeu idéal.
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