Tout peut se résumer en 3 petits mots : "tout simplement génial". Ca fait plaisir de voir que la scène du metal Français est capable de pondre des albums géniaux et originaux. Des parties de grattes à s’en donner mal aux doigts, une voix heavy plus que sublime, des chœurs qui doublent le chanteur… ingrédients idéals pour la recette du succès. Aucun titre ne se ressemble mais pas un est moins bien qu’un autre. Le premier titre éponyme de l’album nous pénètre d’entré dans une mélodie bien heavy. Pas la peine de commencer en douceur, sans échauffement on entre directement dans le vif du sujet. Une petite intro avec en bruit de fond des femmes qui pleurent, lugubre ? Non bien au contraire un super riff de gratte enchaîne et la voix de Benjamin se fait entendre. Un refrain entraînant, des solos hallucinants, bref une chanson super et riche musicalement. Le premier titre s’accorde au deuxième : "Lost In Your Eyes". On retrouve cette même mélodie, ces mêmes accords, et cette même voix ponctuée par les doubles voix du chœur. Un refrain qui donne toujours envie de sauter partout. Le troisième titre est différent des deux précédents, moins de guitare, plus de piano, plus de douceur et une performance vocale hors du commun. Une mélodie mouvementée, qui monte progressivement vers une apogée musicale. Pas un accord ne se ressemble et le refrain n’est jamais le même. Un titre extrêmement bien pensé qui rappelle la musique bien connu d’un groupe de rock britannique célèbre : Queen. Libre à chacun de juger par la suite et de contredire mes goûts. Cette même originalité s’entend également deux titres plus loin : "A Better Me". Avec peut-être moins de douceur, et un solo de guitare au fond de batterie merveilleux. Un sixième titre : "Ashen Paradise", il fait partie de mes préférés, c’est un titre impressionnant, à la fois heavy par la voix du chanteur, très mélodieux et des solos à la Dragonfocre ou autres groupes monstrueux de power metal. "The Face Of Truth", tout simplement aucun mot pour la décrire. L’intro est différente des autres intros, une magnifique partie de clavier et une voix plus grave mais pas moins magnifique.

Ces trois titres à la suite forment un trio musical renversant avec plus de 15 minutes de mélodie originale et variée, ils nous feraient presque oublier le reste de l’album. "Ode To Joy", tout le monde reconnait se titre immensément célèbre de notre chère musique classique. Heavenly ou la rencontre avec Beethoven. "Ode To Joy" version metal power mélodique. Pari réussi, un classique qui échappe au massacre et bien au contraire une reprise plus qu’originale. Une dernière chanson qui porte bien son nom : "Playtime". Un petit titre uniquement instrumental, une bonne petite récréation pour les musiciens, histoire de conclure le travail acharné d’un album aussi enrichissant et performant. Un opus sublime à posséder impérativement si ce n’est pas déjà le cas. Du super metal original qui surpasse bien des groupes, des musiciens extra et un chanteur sans une voix qui casse les oreilles. Un enregistrement au poil, un atwork plutôt sexy qui ne dénature pas les atworks des albums précédents du groupe. Heavenly sort le grand jeu et nous jette en plein dans la figure un album intéressant, plus que riche musicalement, aucun titre ne se ressemble, pas de quoi se lasser. On a beau l’écouter et le réécouter sans cesse, on découvre toujours de la nouveauté. Une très belle trouvaille, qui prend place directement parmi mes albums préférés. De quoi vivre au jour le jour entraîné par une musique pareille.