Le groupe
Biographie :

HDK est un projet musical fondé par le Néerlandais Sander Gommans, ex-guitariste / chanteur d’After Forever, en 2005. On y retrouve également la chanteuse Amanda Somerville (Trillium, Avanatasia, Kiske Somerville). Le premier album de HDK, "System Overload", est sorti en Février 2009 sur le label français Season Of Mist. En Septembre 2014, HDK sort son deuxième album, "Serenades Of The Netherworld".

Discographie :

2009 : "System Overload"
2014 : "Serenades Of The Netherworld"


Les chroniques


"Serenades Of The Netherworld"
Note : 16,5/20

Pendant que ses ex-collègues d’After Forever se sont envolés vers d’autres cieux, plus ou moins musicaux, Sander Gommans remet sur pied son projet, HDK (alias "Hate, Death, Kill"). Si "Serenades Of The Netherworld" vient apporter une preuve, c’est bien celle –certes, utile uniquement envers les dubitatifs chroniques– que l’homme n’a pas besoin de Floor Jansen pour exister, et qu’il serait bon que Mark Jansen se décide à lui "voler" un peu de ses talents de compositeur.

Avec ce deuxième album, Sander Gommans et sa comparse Amanda Somerville ont décidé de donner du meilleur de leur forme. Et pour les aider dans leur tâche, ils ont intelligemment convié le chanteur Geert Kroes de se joindre à eux. Quelle bonne idée, effectivement ! Un talent pareil, dès que l’occasion d’une collaboration se présente, ça ne se refuse pas ! Puissance, clarté, mélodie, adrénaline : Geert Kroes apporte sans peine une touche véritablement personnelle aux différents morceaux sur lesquels il apparaît (c’est-à-dire une majorité fracassante, ce qui devrait ravir les amateurs). Un timbre qui colle à ravir avec le dynamisme exacerbé de l’ensemble.

Parce qu’une chose est certaine : ce disque ne manque pas de punch ! Les compositeurs n’ont pas hésité avant d’incorporer à cet album diverses atmosphères et influences. De ce fait, nous retrouvons un "Mortal Zombie" thrash et "burné" ; "Revelation", la bombe absolue et ses chœurs; le complexe "Omega" aux mille visages. Et entre ces titres plus intéressants les-uns que les autres, nous retrouvons également une dose de douceur non pas "prévisible" comme bien d’autres "ballades obligatoires" ("obligatoires" / mièvres / inutiles / choisissez ce qui vous convient le mieux), mais qui, au contraire, apporte vraiment une facette supplémentaire à un opus déjà riche. Et lorsqu’Amanda Somerville nous ensorcelle sur les morceaux qu’elle s’approprie (le morceau-titre, ainsi que le tout simplement beau "Eternal Journey"), elle bâtit notre propre plaisir directement du sien.

Et les quelques interventions de Sander Gommans ici et là, et les soli diablement exécutés et incorporés intelligemment à l’ensemble, et les chœurs sporadiques, mais réussis… Je ne sais que dire ! En 2009, j’ai malheureusement zappé le premier album d’HDK ; aujourd’hui, après m’être retrouvée aussi rapidement sous le charme du groupe, je ne risque certainement pas de reproduire la même erreur.

Je n’ai, finalement, qu’une seule chose à dire. Et je serai brève : YES !!!


Gloomy
Septembre 2014




"For Death, Glory And The End of The World"
Note : 15/20

Bulletin de la part de mister Sander Gommans himself sur MySpace en Juin 2007 : "Hey, allez tous jeter une oreille à mon nouveau morceau et dites moi ce que vous en pensez !". Comme à cette époque, After Forever existait encore et qu’il s’agissait d’un groupe très cher à mon cœur, je ne me le suis pas fait répéter deux fois et j’ai découvert une piste excellente musicalement, mais dont le nom m’est depuis sorti de la tête (un "Fight" dans l’histoire… ou sinon un "Flight", oh zut peut-être même les deux en fait). Et là il y a quelques temps, la proposition de chroniquer ledit projet désormais officiel de Sander, j’ai nommé HDK, m’a été offerte. Il va sans dire que c’était me prendre par les sentiments et que donc j’ai sauté sur l’occasion avec enthousiasme, le split d’AF m’ayant complètement brisé le cœur.

HDK est donc un projet avec pour personnage principal le guitariste / chanteur néerlandais, mais surtout avec une pléthore d’artistes en tous genres tels que, pour vous en citer un bref éventail : Ariën Van Weesenbeek (ex-God Dethroned, Epica) à la batterie, la merveilleuse Amanda Somerville au chant féminin, mais aussi Andre Matos, Joost Van den Broeck, Paul Nielssen, et Arjen Lucassen. Que ça oui… qui rassemblés nous donnent un premier album sorti en Février 2009 intitulé "System Overload", à l’artwork original (radio d’un crâne "surchargé"). Le disque est donc représenté par onze morceaux de pur metal aux diverses influences, bien que le thrash et le heavy prédominent. La qualité de production est absolument irréprochable et nous présente une musique elle aussi d’une extrême qualité, bien qu’on n’en attendait pas moins de compositeurs tels que Sander et Joost (ex-claviériste d’After Forever, il est bon de le rappeler). Alors effectivement les passages plus agressifs (riffs et chant) d’une part, et les claviers d’autre part font malgré tout encore furieusement penser à ces mêmes éléments qui se trouvaient dernièrement dans leur ancienne formation commune, ce que l’on comprendra aisément. N’en reste pas moins que ces riffs n’en demeurent que plus incisifs et tranchants, et la batterie plus meurtrière, osant même un blast sur "On Hold" (Ariën oblige). Les parties chantées quant à elles renferment moult diversité et émotions, que ce soit par le nombre de vocalistes présents que par leur technique non discutable. En effet, que ce soit un chant rap par Paul Niessen, un chant plus death par Patrick Savelkoul (Callenish Circle) ou Mike Scheijen , ou encore le chant heavy d’Andre Matos et les interludes envoûtantes bien que pas toujours indispensables d’Amanda Somerville, tout est exécuté à merveille.

Ce qu’on pourrait reprocher à l’album toutefois, c’est de manquer d’une certaine continuité, qui puisse tenir l’auditeur en haleine pendant toute sa durée, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Mais il va sans dire que HDK nous a offert un premier album réussi avec brio et de vraies bombes (l’éponyme et "Let Go" pour n’en citer que deux), il faut dire que c’est l’expérience qui parle ! Ah et au fait, le morceau dont je vous parlais en début de chronique est toujours connu sur l’appellation de "Fight Or Flight" et est sans aucun doute le titre le plus dévastateur de tous, le meilleur de loin ! Si je regretterais juste le fait de ne jamais en profiter sur scène vu que HDK n’est qu’un groupe à album uniquement, je vous dirais néanmoins : qu’After Forever vous manque ou non, écoutez "System Overload" et soutenez le projet de Sander car il le mérite !


Ichigo
Juillet 2009


Conclusion
Le site officiel : www.projecthdk.com