Le groupe
Biographie :

Hartlight est un groupe de power metal symphonique avignonnais formé en 2019 et actuellement composé de : Pierre d'Astora (batterie), Adrien Djouadou (guitare, chant, basse, batterie, programmation, duduk / Knights Of Heliopolis, Nobelium, ex-Phoebus The Knight, ex-SentinHell, ex-Frost), Noémie Allet (chant, basse / Knights Of Heliopolis, ex-Phoebus The Knight) et Adrien Guingal (guitare / Knights Of Heliopolis, Nobelium, ex-Phoebus The Knight, ex-Frost). Hartlight sort son premier album, "As Above, So Below", en Mars 2024 chez Face Ripper Records.

Discographie :

2022 : "From Midland And Beyond" (EP)
2024 : "As Above, So Below"


La chronique


Je ne ferai pas semblant, c’est la première fois que j’entends parler de Hartlight, formation suisse de power metal symphonique. C’est donc avec aucune attente que je découvre "As Above, So Below", leur premier album complet en carrière.

Power metal symphonique donc, mais légèrement plus gothique dès les deux premiers morceaux, avec la voix de Noémie Marie mise de l’avant (quoiqu’un peu perdue dans le mix à mon humble avis). Sa performance en ouverture d’album rappelle celle de Sarah Jezebel Deva avec Angtoria. Un changement s’effectue déjà au troisième morceau, "The Land Of The Star", s’inscrivant dans la lignée power metal européen et italien à la Frozen Crown. Cette approche du genre est ce qui me plaît le plus et Noémie Marie nous démontre toute l’étendue de son talent, et de son registre vocal, dans un refrain typiquement grandiose comme on est en droit de s’attendre dans ce style de metal. Celui-ci me rappelle du même coup les magnifiques refrains des premiers albums de Dawn Of Destiny.

Le groupe n’hésite donc pas à naviguer dans les eaux de plusieurs influences, autant gothic metal et power metal comme je le mentionnais, mais également en combinant le tout, pour un résultat proche du metal gothico-mélodique comme sur la mid-tempo et plus grave "Bound To Eternity". Adrien Djouadou, principal compositeur du groupe, guitariste, bassiste, arrangeur et producteur également, ne se cantonne donc pas dans un seul créneau et y va même d’influences metal traditionnel comme en témoignent les riffs de guitare sur "Let The Fangs Bite". Les arrangements orchestraux sont parfois très présents et d’autres fois tout en subtilité. Le résultat final est plutôt sombre et lugubre, au contraire du "happy power metal" que l’on retrouve bien souvent en Europe. C’est encore plus vrai en fin de parcours sur "All Life Begins In The Dark" où le groupe s’aventure un peu plus du côté death du metal, et laisse peut-être entrevoir une facette plus malsaine de sa musique.

Niveau production, le tout est en dents de scie à mon avis. Pour une autoproduction, le résultat est résolument bien fait, mais parfois, je trouve que la voix se perd un peu dans le mix, ou que certains morceaux manquent de définition. C’est un microscopique bémol pour un album d’une grande qualité.

Hartlight impressionne avec ce premier album et il faudra compter sur ce nouveau joueur dans le futur lorsqu’il est question de power metal symphonique.


Mathieu
Mars 2024


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.hartlight.fr