Le groupe
Biographie :

Originaire du Sud de la France, Harmonic Generator est un groupe de cinq rockers distillant un heavy rock énergique et puissant. Ils débutent leur carrière durant leur adolescence, donnant de nombreux concerts dans leur région, et décident de partir en Australie en 2011. ils signent un contrat avec Blue Tongue Management et enregistrent leur premier single "Dead On The Ground", suivi d’une tournée à succès au pays des kangourous. Cette expérience de la scène fera évoluer la musique du groupe en lui donnant un côté plus acéré et puissant, et construira sa réputation de groupe "live". Cette relation privilégiée avec son public permettra à Harmonic Generator d’agrandir considérablement son groupe de fans. En 2012, Harmonic Generator retourne en Australie en faisant un détour par l’Angleterre, pour enregistrer son premier album avec les producteur Mark Opitz, et Colin Wynne, à Melbourne. Ce nouveau producteur et les arrangements artistiques apportés créent une alchimie qui mènera le groupe dans une toute nouvelle direction. Après une seconde tournée rondement menée en Australie, Harmonic Generator rentre en France, continuant d’enchaîner les concerts, et préparant le lancement du clip de son single "Nobody Dies". Après son premier album "When The Sun Goes Down", Harmonic Generator revient avec "Heart, Flesh, Skull & Bones", son nouveau concept album divisé en quatre EPs. Le premier chapitre, "Heart", sort le 12 Décembre 2014. Le second, "Flesh", sort en Septembre 2015. Le troisième, "Skull", sort en Octobre 2016.

Discographie :

2013 : "When The Sun Goes Down"
2014 : "Heart" (EP)
2015 : "Flesh" (EP)
2016 : "Skull"


Les chroniques


"Skull"
Note : 18/20

Au mois de Mai 2016, je vous parlais de "Flesh", la deuxième partie du projet nommé "Heart, Flash, Skull & Bones" des Marseillais de Harmonic Generator, vous savez, ce projet de quatre EPs qui, une fois réunis, formeront une seule et même œuvre ! Eh bien aujourd’hui c’est au tour de "Skull" de débouler dans mon salon.

Ouch, les Marseillais ont la forme ! Je retrouve la même intensité, la même énergie que sur "Flesh" (je découvrais alors le travail musical du groupe), Quentin, Charl', Renaud, Nico et Alex tiennent encore une fois le haut du pavé avec ce nouvel EP qui nous présente donc 4 titres supplémentaires pour prés de 15 minutes d’un rock déchaîné et électrisant. Je le dis souvent, en France on a quand même la chance d’avoir une sacrée belle scène, riche, variée de styles, de mondes, d’univers et surtout de personnalités musicales très intéressantes, le fan que je suis est comblé car en plus on s’éclate chez French Metal à présenter des groupes français (un peu de chauvinisme n’a jamais fait de mal à personne !). Harmonic Generator, avec ce nouvel EP, nous démontre et nous fait entendre qu’en France on n'a peut-être pas de gaz, pas de pétrole mais on a des supers groupes qui ont la pêche et de l’énergie à revendre. D’ailleurs, à ce sujet, le titre "Break My Chains" m’a beaucoup fait penser, surtout au début, à la joyeuse bande d’excités qu’était Rage Against The Machine. Comme quoi, on peut faire du rock pur et dur mais on peut aussi lorgner vers d’autres horizons... "Skulls" confirme surtout qu’il faut désormais compter sur les Marseillais, on ne donne pas 300 concerts pour rien... Si vous avez envie de constituer votre puzzle, direction le site web du groupe où vous pourrez vous procurer (entre autres) les trois parties du quadriptyque disponibles à ce jour mais aussi visionner des vidéos etc. Elle n’est pas belle vie ? Non mais sans déconner, vous aimez la musique alors soutenez-la.

En résumé, je dirais que Harmonic Generator construit petit à petit son projet de quatre EPs entamé en 2014 et qu’il est impressionnant d’observer la constance du groupe à nous offrir des titres fougueux et électrisants autant les uns que les autre. On a donc aujourd’hui "Heart", "Flesh" et "Skull", il ne reste donc plus que "Bones" et le puzzle sera achevé...


Vince
Décembre 2016




"Flesh"
Note : 18/20

Revoilà nos amis marseillais d’Harmonic Generator qui remettent le couvert après l’EP "Heart" sorti en 2014. Les petits Marseillais nous présentent donc aujourd’hui le deuxième volet de leur concept "Heart, Flash, Skulls And Bones" (4 EPs qui seront réunis ensuite en 1 seul album) avec l’EP #2 dans la chronologie, le bien nommé "Flesh", et attention, si vous aimez le rock qui  bouge, vous allez être servis !

"Flesh" compte 4 titres pour 18 minutes d’une musique évoluant entre rock et metal mélodique. 4 titres où le combo marseillais montre encore une fois toute l’étendue de son savoir-faire musical avec de super guitares, de super refrains bien entêtants à l’image de l’excellent "Secret Garden" et on sent bien une chose : que le groupe s’éclate et prend beaucoup de plaisir dans sa musique (et la communique dangereusement !). Je dois vous avouer toutefois que je découvre le monde, l’univers (et la musique) d’Harmonic Generator par l’intermédiaire de "Flesh", et je ne suis point déçu. On sent bien que le groupe veut faire passer une énergie positive et… il y arrive très bien et du coup, il nous emporte avec lui ! Bon, je ne vais pas vous faire l’affront, mais je m’y risque, si vous aimez Aerosmith, AC/DC, Guns N' Roses, Van Halen, The Datsuns, Rage Against The Machine ou encore the Whot The Angels (et que comme moi, vous ne connaissez pas Harmonic Generator), dites-vous une chose les copains, c’est exactement ça la musique du combo marseillais du Rock : des guitares omniprésentes, de belles rythmiques, une voix enchanteresse et surtout (au risque de me répéter) beaucoup d’énergie !

Côté technique, "Flesh" a été enregistré à la maison, à Marseille par Julien Liphard, et a été mixé par Logan Mader (que l’on ne va pas présenter tout de même !) ; résultat : de la  pêche  et un son rudement puissant, même quand le combo ralentit un peu le tempo (mais gagne en lourdeur, ce qui n’est pas pour déplaire à votre humble serviteur), à l’image du titre "Something You Need To Know". On ne va pas se mentir, avec Harmonic Generator et son nouvel EP "Flesh", on passe un agréable moment (on se plaît à appuyer sur la touche Repeat !), et puis mince, disons le haut et fort : vive la scène française !! Qu’est ce que je l’aime quand elle nous offre de tels moments… Certes, 18 minutes ça peut paraître court, mais n’oublions pas que nous sommes au beau milieu d’un concept, en pleine construction et qui est en train de prendre littéralement vie sous nos yeux et ce, pour notre grand plaisir. Aussi, je ne puis que vous encourager à vous rendre sur leur site où non seulement vous pourrez écouter du très bon son, voir de belles photos, vous envoyer des vidéos mais où vous pourrez surtout soutenir un groupe qui le mérite et ce, sous différents formats et pour toutes les bourses. Elle n’est pas belle la vie ? Non mais franchement !

Aussi, on ne peut que le crier haut et fort, on attend désormais de pied ferme (et avec beaucoup d’impatience surtout !) le #3 avec qui le puzzle commencera à prendre forme (en référence aux pochettes). En résumé, je dirais qu’Harmonic Generator nous gâte avec ce succulent EP de rock énergique. Ne boudez pas votre plaisir, les amis, sincèrement...


Vince
Mai 2016




"Heart"
Note : 15/20

Vous voulez un scoop ? Monter un groupe de hard rock en France, c’est mettre toutes ses tripes dans un projet qui a peu de chances d’aller loin. En gros. Et ce n’est pas QUE parce que nous, Français, sommes des brêles en rock’n’roll : il y a bien quelques jeunes talents qui mériteraient plus de reconnaissance. Les jeunes Marseillais d’Harmonic Generator ont bien compris que c’est ailleurs qu’ils trouveraient un coup de pouce. Six ans après leur formation en 2005, ils s’envolent pour l’Australie enregistrer leur premier album "When The Sun Goes Down", sorti en 2013. Après deux tournées européennes (notamment avec les légendaires Girlschool et Raven), les cinq acharnés sont revenus en studio en 2014 pour mener à bien un concept plutôt stratégique : "Heart, Flesh, Skull And Bones", une suite de quatre EPs reflétant les visages d’Harmonic Generator, sa musique, ses expériences. Chapitre 1 : "Heart".

La pochette, illustrant des organes cardiaques dessinés en rouge sur un fond noir, inspire une certaine sobriété. Les Harmonic Generator se veulent donc simples. Effectivement, les quatre titres surprennent peu, car ils sont assez dans la continuité de ce que nous connaissions d’eux. Quant au style, on salue la couleur qu’ils donnent aux influences qu’ils revendiquent, comme les Foo Fighters ou The Datsuns (à croire que ça porte bonheur de tirer le nom de son groupe d’une chanson d’un autre artiste). On peut éventuellement résumer ça par des inspirations old school et une sonorité moderne. Cependant, on aurait pu s’attendre à un plus gros impact de l’australian rock sur un groupe qui s’est reconnu dans la soif des Australiens pour la musique. Le premier morceau, "Lambs And Lions", flirte avec cette espèce de hum… disons stoner un peu à part qui a plus ou moins toujours plané au-dessus d’Harmonic Generator (sans doute dû en grande partie à la voix du chanteur). Puis vient "I Feel Fine", qui groove plutôt à la manière d’Extreme, avec un bon solo d’harmonica bien placé et des chœurs mélodieux rappelant aussi bien Aerosmith. On sent particulièrement le travail de composition sur "Partners In Crime" qui enchaîne de manière logique et "Harmonic" différents styles et ambiances. "By Your Side" clôt l’EP et tire sur le même délire que "I Feel Fine", le solo d’harmonica faisant place à un plaisant solo de basse. Et bien sûr, ils savent toujours faire chanter la guitare…

Alors comme ça, "le rock français, c’est comme le vin anglais", hein ? Pas cette fois John, Harmonic Generator ont tout pour eux. Techniquement géniaux, ces jeunes musiciens ont prouvé qu’ils sont prêts à tous les sacrifices pour réaliser leur rêve, et leur acharnement porte ses fruits. Chapitre 2 prochainement…


Gabba Gabba Hey
Janvier 2015




"When The Sun Goes Down"
Note : 16,5/20

Les Harmonic Generator, cinq rockeurs venus tout droit de la cité phocéenne, ont fait du chemin depuis leur formation. En effet, ils se sont vus parcourir le continent avant de nous revenir en France pour nous présenter leur premier album, "When The Sun Goes Down". Si je vous dis "rock" à quoi vous attendez-vous ? Parce qu'à l'écoute de "Rising Star", on découvre un chant bien grave, avec des instruments très actifs, très rythmés, très cool, bref très rock quoi. Avec un très long vibrato à la fin qui ne passe pas inaperçu et qui pourrait rappeler le vieux rock des années 70. Ah, ce bon vieux temps ! Et parce que les rockeurs n'y vont pas dans la dentelle et ne parlent pas de torchons de cuisine, leur morceau suivant s'intitule "Bad Things". Ouh les rebelles ! D'ailleurs on se plairait plus à s'imaginer à l'un de leurs concerts, une bière à la main, un spliff à l'autre avec les guitares qui sonnent, la batterie qui cogne et le chant qui résonne, le tout en mode Peinard j'me prends pas la tête et vis ma vie à fond". Ouais, c'est rock'n'roll ! Et puis ce groupe n'est pas du tout de tout repos. Par exemple sur "Nobody Dies", tu ne peux t'empêcher de vendre ton âme au diable. Tu as obligatoirement ton corps qui part en vrille. Tu sens les vibrations traverser ton corps, ta tête qui se balance dans tous les sens, tes pieds qui quittent limite la terre ferme. Embarquement dans un autre monde immédiat ! Par ailleurs un clip de ce titre est sorti, si le coup d'oeil vous en dit.

La batterie cognante, les cordes grinçantes, le chant presque dégueulant, pas de doute, tu écoutes "Fire". Et encore une fois, le retour en arrière dans les années 60-70 est assuré. Etes-vous certains d'être en 2013 ? De plus, ils n'ont pas vraiment la touche frenchie. Ce qui fait qu'on dirait vraiment de vrais British (ou Ricains, si ça peut leur faire plaisir). N'empêche, on sent bien que la voix est bien travaillée, de sorte à avoir un timbre bien rock'n'roll. Du coup mention spéciale sur "Dead On The Ground", où la constatation est clairement distinguée. Des rythmes accrocheurs, des paroles pas très compliquées, ce style est à la portée de tous !

Plus la galette défile, plus on s'imagine un vrai combo rock de l'époque. Oui, je me répète, mais c'est uniquement pour accentuer cette vérité. L'image des Marseillais, qui plus est du 21ème siècle, est bien loin, voire à des années-lumière. Comme quoi, si on les entendait à la radio, on ne s'imaginerait pas qu'il s'agisse bien d'eux. D'ailleurs, pourquoi resteraient-ils dans l'ombre ? Ils méritent clairement la lumière. Et le morceau "On My Knees" ne fait que le confirmer. Cependant et malheureusement, quand tu te retrouves à écouter un style pareil, tu as beau n'écouter que les deux ou trois premières chansons, c'est comme si tu venais d'écouter tout l'album. Je ne dirai pas que toutes les musiques se ressemblent, mais avec les premières tu as vite fait le tour, car les similitudes sont bien marquées. La voix ne rencontre pas tellement de changement, ni de variation et n'offre pas énormement de possibilité aux musiciens d'évoluer. Ce qui fait que ce groupe est plus intéressant à écouter en live, que sur CD. Et donc forcément le prochain titre, "Rollin' Free", est visé. "Let The Bunny Dance" rattrape un peu le coup, notamment au niveau du chant, bien qu'instrumentalement ce n'est pas encore tout à fait ça. Toutefois, il faut le souligner et insister dessus, ici la ligne mélodique est superbe. Avec "Get Away", cette fois les instruments se "décoincent", si je peux me le permettre. Il faut croire que pour le dernier morceau de leur court premier album, ils ont tenu à mettre le paquet... et le feu !

Car oui, ça ne m'étonnerait pas qu'ils enflamment les prochaines salles qu'ils enchaîneront pour présenter et défendre au mieux leur production. On en voudrait presque encore. C'est ainsi qu'on a pu découvrir ce que les Harmonic Generator avaient dans le ventre et ce qu'ils nous ont ramené de leurs expériences à l'étranger. En tout cas en France, on adhère déjà !


Cassie
Juin 2013


Conclusion
Le site officiel : www.harmonicgenerator.com