Le groupe
Biographie :

Formé en 2005, Goodbye Diana a enregistré en Janvier 2015 un troisième album, éponyme. Après avoir croisé la route de groupes comme Mono, Grails, Pneu, Marvin, Shub ou encore Don Caballero, le groupe a fait une pause de quatre ans pour revenir sous la forme d’un trio guitare, basse, batterie.

Discographie :

2006 : "Mobilhome"
2008 : "Odds & Ends"
2015 : "Goodbye Diana"


La chronique


Quand, avant même de découvrir les sonorités du groupe, on apprend que cet opus a été enregistré par Serge Morattel, qui, entre autres, s’est occupé de Year Of No Light, Basement, Ventura ou encore Knut, on sait qu’il y a la quelques chose qu’il va falloir apprivoiser, mais qui, potentiellement, peut se révéler jouissif.

La musique se montre à l’image de l’artwork, une musique dense, lourde parfois, mais aussi minutieuse, avec un soin tout particulier accordé au(x) détail(s). Une musique pleine de rebondissements, d’atmosphères différentes sur laquelle on ne souhaite pas apposer d’étiquette tellement nous sommes plongés dans une sorte de carrefour excentré où se croisent bon nombre de musiques bruyantes actuelles. Du chant ? T’es malade ! Ces mecs-là parlent avec leurs bras et le bout de leurs doigts. Je l’accorde volontiers, Goodbye Diana peut potentiellement nécessiter plusieurs écoutes avant de pénétrer réellement un univers particulier mais finit par se révéler complet et prenant à ne plus en décrocher. La production savoureuse sert la musique et tout particulièrement la batterie, qui, ici, aurait tendance à clarifier l’ensemble et finalement donner une texture unique au son. La clé de voûte de cet album c’est la cohérence de l’ensemble et même l’harmonie, malgré tout ce qui le compose. Un skeud qu’on peut aussi bien enfiler dans la platines en fond sonore ou allongé sur le canap’. Goodbye Diana se joue des rythmes, du clair et du distordu, des notes, de la musique tout simplement.

Près d’une heure de musique, dix morceaux au total, avec des titres improbables et surtout la satisfaction d’avoir finalement digéré un opus aussi impénétrable qu’addictif. Un album prêt à vous convaincre que ce sont les daltoniens qui voient les couleurs correctement et que ce sont les fous qui ont raison pour tout le reste.


Kévin
Septembre 2015


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.facebook.com/goodbyedianaband