Le groupe
Biographie :

Godflesh est un groupe de metal industriel anglais fondé à Birmingham, au Royaume-Uni. Initialement connu sous le nom de Fall Of Because, il a été formé en 1988 par Justin Broadrick (guitare, chant, boîte à rythmes) et Ben "GC" Green (basse) et dissout en 2002. La musique novatrice de Godflesh est largement reconnue comme une des influences fondamentales du metal industriel et du post-metal. Broadrick et Green ont reformé Godflesh en 2009.

Discographie :

1989 : "Streetcleaner"
1992 : "Pure"
1994 : "Selfless"
1996 : "Songs Of Love And Hate"
1999 : "Us and Them"
2001 : "Hymns"
2014 : "A World Lit Only By Fire"


La chronique


Allez, le voici enfin..... 13 ans aprés "Hymns", leur dernier album en date, et 3 ans aprés la reformation officielle de ce monument qu'est Godflesh, il est là ce nouvel album ! Qu'est ce qu'il a dans le ventre ? Godflesh en 2014, ça donne quoi ?

Un géant pareil qui se reforme, forcément on l'attend au tournant, on nourrit des espoirs, et l'expérience nous a hélas souvent démontré que le résultat est rarement à la hauteur de nos attentes (des noms ? Allez ! Bauhaus, Ministry, Front 242, Nitzer Ebb, NIN...). Ce ne sera pas le cas avec Godflesh. Alors si, pour ceux qui s'attendaient à une réinvention du concept, à une certaine évolution, comme Godflesh a pu nous y habituer durant les années 90, ceux-là risquent d'étre un poil déçus, mais pas sûr qu'ils soient nombreux. Justin Broadrick est revenu aux sources de Godflesh, le compteur bloqué en 1989, soit à l'album "Streetcleaner", le disque culte de Godflesh, et ce "A World Lit Only By Fire" en partage l'ambiance, le pachydermisme de ces rythmiques, cette sensation inconfortable de se retrouver plongé au coeur d'une forge inhumaine. Pour faire simple, tout comme "Streetcleaner", cet album sent le souffre ! Un disque lourd et brûlant, homogène et direct à la fois. On s'y plonge avec délectation, dés les premières mesures du titre d'ouverture ("New Dark Ages"), avec cette rythmique qui pilonne métronomiquement, l'accroche est directe et les pistes suivantes on se les encaisse sans broncher, jusqu'au final, le funébre "Forgive Our Fathers" où plane l'ombre de Killing Joke.

Aucun titre faible, l'album se consomme en un bloc monolithique et cohérent. Chaque titre pris à part se redécouvre d'une autre maniére, mais tous ont le pouvoir de vous faire dire cette phrase "Ah non putain, en fait c'est celui-là LE morceau de l'album !", le genre de réflexion naturelle et spontanée qui nous fait dire qu'on est tout simplement en présence d'un trés grand disque.


Duvelpower
Décembre 2014


Conclusion
Note : 19/20

Le site officiel : www.godflesh.com