Le groupe
Biographie :

G.M.B.C (Good Morning Bleeding City) est un groupe parisien aux diverses influences (Dillinger Escape Plan, Converge, An Albatross…). D’une grosse base hardcore le groupe puise également dans le punk et le mathcore. Actif depuis près d’une dizaine d’années mais d’un naturel plutôt discret, le groupe parait aujourd’hui s’ouvrir davantage en proposant "Complete Omnivore".

Discographie :

2005 : "The Holy Handgrenade Of Antioch" (Démo)
2012 : "Complete Omnivore"


La chronique


Qu’on se le dise, G.M.B.C est un groupe qui est là pour botter des culs alors si tu as encore mal au coccyx ou si tu as peur de retrouver ton arrière-train défiguré tu peux arrêter la lecture ici. Si tu es un peu maso et que tu ressens du plaisir quand ça fait mal, tu peux également arrêter la lecture ici et foncer immédiatement écouter cet album ou bien, lire les quelques lignes qui suivent pour avoir un peu plus de précisions sur ce que j’avance.

Parce que G.M.B.C, ça défouraille sec, et déjà l’artwork, aussi majestueux soit-il, nous montre bien que ça va être trash et qu’une bouche grande ouverte s’apprête à s’égosiller. Huit morceaux, quatorze minutes, autant dire qu’en matière d’efficacité on ne fait pas beaucoup mieux. Dès "Baldwin’s Case" ça sature, ça hurle, ça fait du hachis de cervelle bien tassé par une basse fracassante. Jamais (ou presque) au court de la suite, l’intensité ne faiblit. "Evil Sex Machine" nous assène, non pas des coups de reins comme certains à l’esprit tordu pourraient le penser, mais un core’n’roll jouissif, tout comme "Platini Beach" juste après, avec cependant un côté noise beaucoup plus prononcé. On passe ensuite à "Ras Ras Rasputin" avec ses montées et descentes à rendre fou n’importe quel être vivant, "Fat On Dry" et "Ze Do Caixao" et leur énergie explosive, "Moto Salad" et sa frénésie bruitiste et enfin "Rice Poney" qui calme un tout petit peu, mais vraiment peu, le jeu en frôlant les trois minutes.

Bref, un condensé de fureur, de hardcore, de délire, de punk, de rage, de folie, de mathcore et de tout ce qui peut laisser des traces indélébiles mais attention, tout ceci n’est pas un joyeux bordel et le niveau technique des musiciens et aussi impressionnant que la tâche qu’ils nous collent au fond de l’oreille. Un truc à écouter en boucle jusqu’à la schizophrénie.


Kévin
Janvier 2013


Conclusion
Note : 17/20

Le site officiel : www.myspace.com/goodmorningbleedingcitygmbc