Le groupe
Biographie :

Le groupe General Lee vient de Bethune est s'est formé en 2002. Le groupe s'est construit une ambiance chaotique, commençant par sortir une démo en 2001, un EP en 2003 et un split avec As We Bleed en 2004. Le premier album "Hannibal Ad Portas" sort en Septembre 2008, et à intervalles de deux années sort "Roads" puis "Raiders Of The Evil Eye". Trois ans plus tard cette fois-ci, le groupe nous livre "Knives Out, Everybody!".

Discographie :

2001 : Démo
2003 : EP
2004 : Split CD avec As We Bleed
2008 : "Hannibal Ad Portas"
2010 : "Roads"
2012 : "Raiders Of The Evil Eye"
2015 : "Knives Out, Everybody!"


Les chroniques


"Knives Out, Everybody!"
Note : Nul/20

Quand tu reçois un mail de ton rédacteur en chef qui t’annonce innocemment que General Lee a splitté mais qu’il faut faire la chronique quand même. Comment ça, General Lee a splitté ? Mais depuis quand ? Ils peuvent pas faire ça ! C’est tout simplement dégoûté que j’aborde ce nouvel et potentiellement dernier album…

Qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de ces gars ? Quelle dernière trace ils peuvent bien laisser derrière eux… En tout cas c’est pas la fatigue qui les fait arrêter, à en croire l’entrée en matière brutale à souhait que nous propose "Fuel Injected Suicide Machine". Derrière, les mecs arrivent à enchérir avec "The Beast Inside", putain ! Après t’être fait écraser, tu reprends un peu vie avec "The Nameless Six", enfin tu hoches la tête quoi. Le coup de pied au cul, bordel ! L’album est construit en montagnes russes, les morceaux aussi, c’est à la fois dur et source de plaisir. Dans la catégorie, on peut donc également compter "Hellbound On VHS", "Sergio Leone Built My Hotrod", "Black Samurai", tous partagés entre une énergie fracassante et une incroyable facilité à tout écraser. Sans oublier le monstre, "Letter Of Aaron Kosminski From Hell". Evidemment, les mecs ne s’arrêtent pas là et te pondent des perles d’intensité et de mélodie. Parmi elles, "The Conqueror Worm" et "Satanico Pandemonium" qu’il n’est pas nécessaire de décrire, ça serait un projet trop ambitieux. Néanmoins, ce sont probablement les titres les plus captivants de cet opus. En complétant la liste avec "Night Chaser" qui ferme l’album du haut de ses plus de six minutes, j’arrête là, les superlatifs pourraient manquer.

Bon, je leur ai bien léché le cul sur cette chronique, maintenant la question c’est "Pourquoi ?". Peut-être qu’inconsciemment je croyais que je pouvais les chauffer les mecs, à refaire une fournée quoi ! Ou alors est-ce qu’ils ont modestement réalisé qu’ils atteignaient un truc pas loin du sommet ? Parce qu’au fond, c’est peut être juste ça, l’album est tout simplement excellent et les gars nous lâchent là dessus. Ils nous en ont glissé une belle là. Merci les mecs.


Kévin
Avril 2016




"Raiders Of The Evil Eye"
Note : 19/20

Malgré un artwork au style graphique remarquable, General Lee nous emmène avec "Roads" sur les chemins arides d’une épopée émotionnelle. Tout en douceur "When Vultures Descend To Feed" nous fait entrer dans l’album, jusqu’au moment tant attendu où, sans prévenir, vous recevez un coup de batte derrière la tête. Un premier morceau qui envoute définitivement pour le reste du CD.

"Torches" c’est l’apparition d’un rock dur agrémenté de passages très typés screamo et émotionnellement forts comme sait également le faire "Le Pré Où Je Suis Mort" par exemple. Une symphonie magnifique tout simplement, qui prend vos tripes, les jette par terre et les piétine rageusement en vous regardant droit dans les yeux. General Lee nous berce de nouveau avec "Control" où les grattes se croisent et se mêlent pour former une mélodie onctueuse explosant en une fureur métallique toujours soutenue par ces cris renversants. On notera même un passage, très beau d’ailleurs, où les sonorités se rapprochent de celle de Sugartown Cabaret dans l’envolée musicale. Une voix vous effleure sur "Hunted (Ashes By The Dawn)". Une voix sensuelle (si, si je vous assure !) et envoûtante, qui vous transporte sur les douces vagues d’une partie instrumentale légère et robuste à la fois. Changement d’ambiance avec "The Red Room", qui vous fait poétiquement déguster la poussière. Un second chant assez inhabituel pour mériter d’être remarqué, chant qui apporte d’ailleurs au morceau une touche de fraîcheur et de tranquillité. Quasiment sans transition et dans un enchaînement parfait "Those Of The Unlight" prend la relève avec sa mélancolique lourdeur qui nous emmène progressivement à de nouvelles envolées. Les chemins se resserrent et deviennent étouffants avec "In Reverse", où cette voix posée et assurée vient nous sauver de l’agonie, et je ne peux m’empêcher de penser à Envy. Puis, "This Sea Breathes Evil" nous submerge de ses sonorités aquatiques, plaintives débouchant sur le dernier titre de l’album, "Roads" ! Un titre original à la batterie carrée mais expressive.

Je ne pardonnerai aucun fan du genre qui ne possédera pas cet album dans l’année à venir ! A la fois très travaillé et très brut, "Roads" est une mine d’émotions qui je l’espère sera appréciée à sa juste valeur, d’autant plus qu’elle est soutenue par une production de très bonne qualité. Un album qui, soit dit en passant, rappellera sûrement à certains d’entre vous pourquoi ils aiment tant cette musique là…


Kévin
Octobre 2012




"Roads"
Note : 18,5/20

Quand tu reçois un mail de ton rédacteur en chef qui t’annonce innocemment que General Lee a splité mais qu’il faut faire la chronique quand même. Comment ça General Lee a splité ? Mais depuis quand ? Ils peuvent pas faire ça ! C’est tout simplement dégouté que j’aborde ce nouvel et potentiellement dernier album… Qu’es-ce qui a bien pu se passer dans la tête de ces gars ? Quelle dernière trace ils peuvent bien laisser derrière eux… En tout cas c’est pas la fatigue qui les fait arrêter, à en croire l’entrée en matière brutale à souhait que nous propose « Fuel injected suicide machine ». Derrière les mecs arrivent à enchérir avec « The beast inside », putain ! Après t’être fais écraser, tu reprends un peu vie avec « The nameless six », enfin tu hoches la tête quoi. Le coup de pied au cul bordel ! L’album est construit en montagnes russes, les morceaux aussi, c’est à la fois dur et source de plaisir. Dans la catégorie on peut donc également compter « Hellbound on VHS », « Sergio Leone built my hot rod », Black samurai » tous partagés entre une énergie fracassante et une incroyable facilité à tout écraser. Sans oublier le monstre, « Letter of Aaron Kosminski from hell ». Evidemment les mecs ne s’arrêtent pas là et te pondent des perles d’intensité et de mélodies. Parmi elles « The conqueror worm » et « Satanico pandémonium » qu’il n’est pas nécessaire de décrire, ça serait un projet trop ambitieux. Néanmoins ce sont probablement les titres les plus captivant de cet opus. En complétant la liste avec « Night chaser » qui ferme l’album du haut de ses plus de six minutes, j’arrête là, les superlatifs pourraient manquer. Bon, je leur ai bien léché le cul sur cette chronique, maintenant la question c’est pourquoi ? Peut-être qu’inconsciemment je croyais que je pouvais les chauffer les mecs, à refaire une fournée quoi ! Ou alors est-ce qu’ils ont modestement réalisé qu’ils atteignaient un truc pas loin du sommet ? Parce qu’au fond c’est peut être juste ça, l’album est tout simplement excellent et les gars nous lâchent là dessus. Ils nous en ont glissé une belle là. Merci les mecs.


Kévin
Décembre 2010




"Hannibal Ad Portas"
Note : 18/20

Titre d'album inspiré par un épisode historique de l'histoire Romaine, "Hannibal Ad Portas" est ainsi une épopée aux envolées chaotiques qui ne laissera pas notre discothèque indemne, et puis en plus il faut dire c'est très classieux comme nom d'album (pour un artwork qui l'est tout autant). Ainsi, depuis quelques années d'existence, General Lee se prépare à la sortie de ce premier album dont j'annoncerai déjà une parfaite réussite dans leur genre, pas si spécial mais attendez. Car cette atmosphère si ondulante et parfaite qu'on ressent dès la première écoute d'"Hannibal Ad Portas" est la force du groupe. L'album a donc une sonorité plutôt post-rock sur des morceaux comme "Hannibal Ad Portas", avec des progressions mélodiques et un chant se mélant parfaitement aux instrumentaux qui parfois se contenteraient surement d'eux mêmes, cependant certains morceaux ont une impulsion hardcore beaucoup plus agressive ("Colossal Rains"), le groupe jongle ainsi entre deux styles qui se prêtent parfaitement au jeu. Les 6 pistes qui composent "Hannibal Ad Portas" ne sont pas ce que l'on pourrait appeler de la musique douce mais plutôt une ambiance tendue et tout à fait linéaire à la fois tant la perfection et la qualité de la musique sont présente dans ce CD. "Drifting" introduit donc l'album puisque ce morceau représente tout ce qui fait la force de l'album de General Lee : long morceau troublant sonoriquement, relativement violent et mélodique à la fois. Dans tous les titres le chant est granuleux, lamentatif et toujours accompagné d'une basse très présente et les envolées musicales caractéristiques dans chaque morceau nous precipitent plus vers le bas que vers le haut ("Our Last Struggle Winter" qui est une pure merveille, mais aussi "A Dead Issue"), et je pense que c'est ça qui est bon. Bref, la sortie signée Basement Apes, du premier album de General Lee, est une vraie petite bombe, qui après avoir ravi mes tympans ne saura tarder à finir dans les vôtres.


Lenore
Novembre 2008


Conclusion
L'interview : Arnaud

Le site officiel : www.generalee.bandcamp.com