Le groupe
Biographie :

Crée fin 2005, c'est en Février 2006 que Furykane fait ses premiers pas sur scène. S'ensuit un premier EP qui sera diffusé sur Internet sur de nombreuses plateformes... Dés lors, chaque année sera marquée d'un événement fort, pour le développement du groupe. En 2007, Furykane remporte la finale Française Emergenza et participe au Taubertal Open Air Festival en Allemagne. La formation décide de tenter sa chance dans un autre tremplin Parisien et se retrouve classée dans les révélations 2008 du Fallenfest. Le groupe est aussi selectionné par "le coach" à Paris, une structure de conseil et d'accompagnement pour musiciens, travaillant également avec des artistes tels que Moriarty, Ina Ich... Grâce à de nombreux concerts en province et dans de prestigieuses salles de la capitale, l'Elysée Montmartre, le Trabendo, la Scène Bastille, la Boule Noire, le groupe commence à faire parler de lui.

Discographie :

2006 : EP
2010 : "Furykane" (EP)
2011 : "Fake"
2014 : "Furykane"


Les chroniques


"Furykane"
Note : 15,5/20

Au moment de faire cette chronique, celle-ci est déjà obsolète, car effectivement, entre-temps, le groupe s'est mis à la recherche d'une nouvelle personne pour tenir le micro, la jolie Jen ayant décidé de partir. Au moment de mettre "Furykane" dans le lecteur, je n'avais, il faut le dire, jamais entendu parler du groupe, mais celui-ci était précédé d'une flatteuse réputation avec un album et un prix talent. On glisse le CD et c'est un monde un peu subversif qui s'offre à nous. A la fois rock et metal avec de grosses guitares (de la 8 cordes à entendre l'accordage, mon général, non ?).

On trouve des rythmiques endiablées et surtout une voix qui conquiert directement dès les premières notes, à la fois un peu erraillée mais tellement puissante et présente à la fois, avec un grain si particulier. Furykane propose dans son album éponyme à la fois des compositions calmes et mélodiques mais également des choses plus énervées et plus dérangeantes et puissantes. On commence par trois compositions très énervées qui partent dans tous les sens, mais qui ont un groove fabuleux, et petit à petit tout se calme pour montrer le côté plus mélancolique et musical du groupe. Finalement, à défaut d'être compliqué dans ses riffs, le groupe se veut beaucoup plus inventif et large que cela. Commençant dur, il évolue en laissant voir toutes les facettes de sa personnalité, avec des musiciens de qualité, que cela soit à la guitare où les riffs sont pleins de groove et puissants. Ils sont indispensables, la section rythmique l'est tout autant, c'est un véritable socle au travers des compositions, et le chant vient se poser là dessus entre côté mélodique et côté plus énervé. Les intonations ne seront pas sans vous rappeler certaines chanteuses plutôt américaines, mais qui ne sont pas des références dégueulasses pour autant.

Furykane, avec cet album frappe, tout de même fort, se permettant même de devenir un groupe du haut de panier dans un milieu rock / metal trop banal. Avec ce chant et ces sonorités, le groupe se place vraiment en tête de liste, proposant un album éponyme loin d'être rébarbatif et chiant, ni attendu et prévisible, avec des morceaux à géométrie variable et des identités différentes. Bénéficiant d'une production haut de gamme, Furykane est loin d'être ridicule, bien au contraire. Prêtez-leur vos oreilles, ils sauront en faire bon usage.


Sam
Novembre 2014




"Fake"
Note : 18,5/20

L’année passée, l’on disait du petit EP qu’il était un grosse claque. Pour ne pas répéter, on paraphrasera pour cette fois-ci : cet album est bon coup de pied bien placé. Souvent, il est difficile de réitérer le très bon, d’un maxi à un album et Furykane vient mettre un point d’honneur à infirmer cela. En effet, 15 titres. 15 hits dans ta gueule ! On flirte non seulement toujours du côté de Guano Apes ou de Tairrie B mais également du côté de Faith No More. Les changements de rythmes, d’ambiances, de styles se font avec une intelligence hors normes et une puissante technicité. Les vocaux de Jen sont tout simplement parfaits. La technique et le génie même dont elle fait preuve nous plongent vite en hallucination auditive. R.K, derrière ses fûts, est magistral. Son jeu est si malin et appuyé par un très bon jeu de basse. Les riffs sont efficaces et incritiquables. Côté morceaux, on retrouve les titres du EP quelque peu modifiés qui ont tout de même pris en maturité. En bref, pour un excellent album, c’est un sacré album qui ne lassera pas malgré les écoutes répétées. En revanche, le visuel de l’album déparie avec la musique… à la limite du mauvais goût.


El Caco
Avril 2011




"Furykane"
Note : 16,5/20

Le skeud aurait pu s'appeler "15min44 de bonheur pour tes tympans" tant c'est le cas. Une voix féminine totalement déjantée qui fait parfois penser à Tairrie B quand elle officiait dans Whale, à Sandra Nasic en beaucoup plus violente mais aussi à tout un pendant manga rock-metal. Cette voix, avec tant de diversités rivaliserait avec un Tankian facilement. Groupe Français qui mériterait une future internationalité, Furykane me bluffe. La zic est bien foutue, hyper pêchue, très jumpy, avec un gros penchant néo et, j'y reviens encore une fois, mais épaulée par une telle voix, la zic peut se permettre de partir où elle veut, que ce soit, néo, metal, rock. Mais il ne s'agit pas seulement de le faire, mais de bien le faire et les points à marquer le sont. Je reste en revanche sur ma fin, rongé par une frustation carnivore, cacophile à cause des seulement 5 titres que contient ce splendide skeud ! Véritable bijou de ce début d'année, Furykane vient ici montrer qu'il veut obtenir une place de choix dans la scène Française ! Un groupe dont on va entendre parler pendant longtemps, c'est clair. Le tout agrémenté d'un très beau design ! En espérant que la pêche perdure. Quelle claque !


El Caco
Mars 2010


Conclusion
Le site officiel : www.furykane.net