En ce mercredi de Décembre bien ensoleillé dans la campagne gardoise, je me penche sur un album que j’ai reçu il y a quelques temps. Je découvre un nom, Fury Age, et je m’aperçois que le groupe est de chez nous, issu de notre belle scène. Puis je me penche dessus, regarde le livret (très bien fait), les crédits et je vois que le combo compte dans ses rangs Markus Fortunato qui officie également dans Oblivïon, combo où l’on retrouve les frères Amore, anciens frontman et batteur de Nightmare. Je me dis donc (avant de me mettre la galette pour la première fois) : que du bon ! Eh bien je ne me suis pas trompé, les amis… Ce premier effort musical intitulé "No Tomorrow" (qui voit le jour en autoproduction) est pas mal du tout.

Mais avant toute chose, si vous ne les connaissez pas, laissez-moi faire les présentations si vous voulez bien. Fury Age est formé de Stéphane Laurens à la guitare et au chant, Markus Fortunato à la basse et au chant, Sandra "Draz" Barranco à la basse et au chant et enfin Manu Maultin à la guitare et au chant. Ce joli petit monde évolue dans un heavy mélodique à l’ancienne, très typé années 80 (ce qui n’est point pour me déplaire) avec un son résolument "live" et assumé. Lorsque je me suis baladé sur le net pour en connaître un peu plus sur le groupe, je ne fus pas étonné de lire que le groupe est influencé par des groupes tels que Mötley Crüe ou Rainbow, et durant les 10 titres et les 48 minutes on se dit que s’est indéniable. Certes, il n’y a rien de révolutionnaire dans la musique de Fury Age, on n’a pas dans les mains l’album du siècle, mais on ressent un groupe intègre, fier de sa musique mais surtout à l’aise dans son monde et son univers "heavy" à souhait, la  sauce  prend.

Si j’ai un conseil à vous donner, surtout si vous décidez de soutenir le groupe, n’écoutez pas "No Tomorrow" à volume 3 ou 4 mais plutôt à 8/9 (ce que j’ai fait, mode Loudness sur "On"). En résumé, je dirais que Fury Age nous offre un petit album bien sympa, au son et à l’ambiance bien cool qui mérite que l’on s’intéresse à lui. Notre scène est belle, soutenons-la !