Tout d'abord à noter un point positif pour Frozen Darkness : le changement du logo du groupe, on a plus l'impression que le gars était ivre lorsqu'il l'a fait. Apparaît sur la pochette une constellation, attention ! Quand on y prête attention on peut distinguer un personnage tout droit sorti de la Planète des Singes ; ce n’est pas volontaire. Sur le livret seul Frozen Darkness est présenté. Même si Adramor est le leader des deux groupes ça n’est pas une raison pour oublier de présenter Enodre. Il aurait été bon de les séparer : le public ne connaît ni Frozen Darkness Ni Enodre ! Le split débute avec Frozen Darkness. Il n ‘y a aucune évolution musicale .On est très loin du black metal à la Burzum. Toujours aussi répétitif. Même si le style musical l'autorise : pensez à changer de riffs. Il n’y a toujours aucun son de basse. Heureusement niveau "vocal" il y a quelque chose. Malheureusement comparé à "Suprématie Sataniste", il n’y a rien à ajouter. Reste juste le côté païen par moment. "Melancholia" : morceau en son clair , potable durant 30 secondes qui pourrait être utilisé comme intro. Mais durant 5 minutes c’est trop. Surtout qu’il n’y a strictement aucune évolution. Enchaînement sur Enodre qui est toujours aussi abominable à l’écoute. Par pitié faites du doom avec une gratte pas un clavier ! C’est inaudible ! (Radicalement opposé à Frozen Darkness : Pourquoi faire un split avec deux sons radicalement opposés ?) Absolument endormissant et n’apporte rien. Le son est trop sur les aigus : on ne peut même pas s’en servir comme berceuse. Un trip qui ne sert à rien et ne s’écoute pas. Tout les morceaux se ressemblent. Les bruits sont trop synthétiques. Le seul morceau où il y a du changement : "Sous La Pluie". Pour terminer le split, retour sur Frozen Darkness avec des bonus tracks. Ces derniers ne valent guerre mieux. Un batteur en livret ? Difficile à concevoir on entend une "batterie" boite à rythme. Un bassiste ? Sérieusement il a oublié de brancher l’ampli. Pour conclure, Frozen Darkness et Enodre ont beaucoup à faire (ou ne pas faire…). Seul point à féliciter : l’esprit combatif d’Adramor qui persiste et tolère la critique.