Le groupe
Biographie :

C'est de la tête de Will Attewell que le projet Far Plain est né. En 2005 à son retour d'Angleterre après un voyage "into the wild", Will se met à écrire une longue série de morceaux à tendance grunge transpirant l'ambiance des années 90. Ces chansons "miroir" vont tirer leur source dans l'inspiration des expériences de la vie de ce dernier. Il présente alors sont projet à un ami Jeff Alcaras, fondateur du groupe Urihani et ingénieur du son hors pair. Aspirant tout deux à la même intension musicale, la collaboration s'harmonise aussitôt. Will va donc s'entourer différents musiciens pour accompagner cette histoire naissante qu'est Far Plain pour monter sur scène un peu partout en France. C’est en 2008 que le vrai départ commence avec l'enregistrement de nouveaux titres afin de promouvoir Far Plain ainsi que leur message

Discographie :

2009 : "Portea Lucis"
2011 : "Human Forbidden"


Les chroniques


"Human Forbidden"
Note : 18/20

Tout d’abord, la pochette, car là clairement je classerais cette pochette comme la plus originale que j’ai eu jusqu’alors, rien de bien exceptionnel à première vue, mais quand on ouvre la pochette la surprise est tout autre, on a comme un genre d’origami qui se déploie pour te tendre le CD, vraiment sur ce coup là chapeau ! "Human Forbidden" commencera donc sur "Until The Sun Goes Down", ambiance assez particulière en intro avant d’envoyer des guitares sacrément efficaces ! La voix est vraiment très bonne, le chant très juste et la production de grande qualité, un CD qui démarre sur les chapeaux de roue et qui au fil de l’écoute ne me laissera en rien indifférent. De très bonnes ambiances sont mises en place sur cet album à l’image de "World’s A Rotten Apple", avec un leitmotiv très prenant, ça va faire cliché mais ça sonne 90’s et vraiment le plaisir à l’écoute est là, des guitares cristallines, ça drive quand il faut, le tout sans excès, une grande sensibilité avec un certain entrain, je suis fan.

La voix est très mise en avant sur le magnifique "I’ve Burnt The Letter", le morceau qui te bouffe les tripes, très profond et sincère, calme et puissant à la fois, à l’orchestration facile mais d’une efficacité plus que certaine, une atmosphère poignante se pose au fil du morceau et monte en apothéose, un très grand morceau ! Attention, ils ne traînent pas pour autant dans ce registre et savent te réveiller un grand coup à l’image de "Orgasmic Junky", plus rentre-dedans, plus rock 'n' roll, plus puissant, des guitares qui montent en solo énorme, un morceau dans la lignée d’Alice In Chains qui saura convaincre plus d’un auditeur que ce soit sur la platine comme en live. Toute l’originalité de Far Plain vient de leur son mais aussi de la voix étant méchamment un grand plus sur les titres, les autres instrumentistes sont loin d’être en reste et offrent des riffs travaillés et équilibrés le tout avec une force que l’on retrouve sur beaucoup de titres tels que "Live Stronger", "D.H.V.", "Butterflies Take Their Times", des morceaux qui tapent bien là où il faut, un jeu de batterie très agréable, une basse qui vient relever l’ensemble et combler parfaitement les guitares, j’essaie de chercher la petite bête à trouver, le petit quelque chose qui n’irait pas sur leur son ou leurs compositions... mais rien n’y fait... rien à redire. Des beaux morceaux comme je les aime à l’image de "I’ve Burnt The Letter", dans la même veine, "Tired" et "One More Crush", des morceaux qui me parlent beaucoup, tiens. Le plus sur ces morceaux, des bois, des violons et cellos si je ne m’abuse, qui viennent vraiment exploser l’émotion transcrite ici, ça déborde dans tous les sens, des guitares en acoustique très posées, une batterie au flood léger, une basse envoûtante, c’est simplement magnifique.

Voilà un album où chaque piste est une surprise auditive," These Sins Are Mine" et "Distance To Your Eyes", très punchy, efficace et bien rentre-dedans, on est dans un registre en puissance ici, des morceaux qui s’impriment en tête et qui doivent être une tuerie en live. Les guitares arrachent bien, c’est limite crunchy par moments, tout amateur du genre ne pourra qu'être comblé par Far Plain. Un second album qui aura eu le don de me convaincre pleinement, Far Plain a fait fort et a conquis mon coeur. "Human Forbidden" sera le genre d’album qui tournera souvent sur la platine et dont je ne suis pas près de me lasser. Album fortement recommandé et à écouter sans modération.


Phenix
Avril 2012




"Portea Lucis"
Note : 16/20

Sans écouter le CD, en voyant la pochette, en tournant peu à peu les pages avec chacune des chansons où l’on peut voir les paroles environnées de photos avec ou sans le groupe montrant un paysage empreint de sérénité de calme… on pense à un lieu idéal pour composer ce "Portea Lucis" au titre justement porteur d’idées. Cet album sent bon avant de le goûter pleinement !

Première chanson : "After". Titre simple, concis, il n’y a pas besoin d’en dire trop. Je suis d’ailleurs surpris par le ton de la chanson. Un léger contraste avec le monde mis en lumière. Pas un reproche du tout. Justement, après avoir découvert "Portea Lucis" via ce qui entourait son monde, on baigne dedans tout d’un coup. Normal qu’il y ait un peu de stupeur. Nos oreilles ne sont pas encore habituées encore à la musique. On dit d’ailleurs souvent que ce n’est qu’à la deuxième écoute du disque que l’on peut se faire une réelle idée de sa portée. C’est à ce moment que des chansons ressortent ou pas, que le monde décrit par le groupe prend sa réelle dimension… Ce titre "After" semblerait nous indiquer de se reposer pendant qu’on écoute les 11 chansons qui composent cet album, premier du groupe Far Plain d’ailleurs, signé chez Fam Records. Et nous aurons ensuite, au bis, toute la joie (ou pas) de saisir la musique ! "Time" justement, deuxième chanson de ce disque nous laisse savourer ce monde. Un ton plus doux, quelque chose d’apaisant. Far Plain semble réfléchir sur sa route. On se laisse vraiment porter par cette chanson envoûtante. Des noms d’influences nous viennent au son de la troisième chanson intitulée sobrement "Fly". On sent l’Amérique, la voix très juste en Anglais et bien marquée nous fait entrer dans les terres, "Far Plain" justement de ces Etats gigantesques. Il y a du Nirvana dans cela, Nickelback, Creed sont pas loin non plus. Will Farewell a réellement trouvé une inspiration en Angleterre là où lui est venu l’idée de donner vie à ce groupe. "Dreamers" commence magnifiquement. Ça me fait penser à une intro de Nightwish ("The Islander" de l’album "Dark Passion Play") bien que dès la voix masculine, cette inspiration cesse.

Un album très travaillé. Inspiré par la nature, en même temps que de groupes, ils font tout de même bien les choses. Même si la chanson "We Were Friends" est une copie de "School" de Nirvana (ou d’autres assez bruyantes de l’album "Bleach" du groupe mythique), c’est bien fait et Far Plain trouve franchement sa place sur la scène Française, c’est propre !
P.S. : La douzième chanson bonus contraste avec tout l'album, je ne saurais décrire le genre de celle-ci par rapport aux autres !


Davydeush
Janvier 2009


Conclusion
Le site officiel : www.myspace.com/farplain