Fallaster nous livre là un album plus qu’abouti, un travail titanesque pour obtenir le meilleur d’eux-mêmes. Une pochette très bien soignée, dans un esprit très classe et très proche façon Saez sur Katagena. Une qualité de son des plus grands groupes internationaux ! Leur album n’a pas à rougir des grosses productions, leur univers est envoûtant du début à la fin, Fallaster a grandi au fil des années et là ça y est ils sont là, installés à un niveau qui dépasse notre hexagone. Ce groupe sonne totalement actuel, du post-hardcore très atmosphérique. Pas évident de classer cet excellent album dans une case, leur univers est tellement à part de ce que j’ai pu écouter jusque-là, il y a un concept entier derrière ces titres, une motivation de pousser encore plus loin les frontières de votre âme, une sorte de film actuel laissant votre esprit s’envoler… D’un point de vue conceptuel de l’album, j’ai ressenti une profondeur d’émotion à la 30 Seconds To Mars sur "As Long As Senses Last",  l’excellent "Breathing", et "Now I Can See Blue Skies", de l’intensité des timbres de voix et de l’énergie de Parkway Drive, The Red Jumpsuit Apparatus ou encore Lostprophets sur les titres "Someday", "In The Long Run" et "Living For You". Une écoute possible pour tous types d’oreilles dans l’ombre de Papa Roach ou Saosin sur "Say Goodbye". Leur son moderne digne de Bring Me The Horizon sur "There Is No Sound" et "Alike In The Distance And Difference" fait de ce groupe une référence actuelle, tout est subtil à souhait, de l’aérien à la Tool quand il le faut puis des claques hardcore à la Killswitch Engage ou Darkness Dynamite sur "Hear Me". Un album très riche en émotion, une globalité qui récompense les efforts de ces Lyonnais qui vont en surprendre plus d’un de par leur maturité et leur ouverture d’esprit musicale…