Le groupe
Biographie :

Né en 1997 des cendres de Pelvic Bones, Evil One poursuit son chemin métallique. Après des changements de line-up et maledictions internes, Evil One sort en 2009 chez Pervade Productions son album "Evil Never Dies", enregistré au studio Walnut Groove d'Amiens par Axel Wursthorn (ADX, Carnival In Coal, Wormfood, DSK...). Cet opus présente Evil One avec un line-up puissant et efficace, tapant dans un mix heavy / thrash 80's, aux influences diverses et variées, comme Annihilator, Iron Maiden, Testament, Exodus, Overkill, ou Judas Priest. En 2010, Evil One remet ça avec "Militia Of Death", toujours chez Pervade Productions.

Discographie :

1998 : "The Evil One"
2002 : "Dark Flames"
2001 : "Below"
2006 : "Shades Of Life"
2009 : "Evil Never Dies"
2010 : "Militia Of Death"


Les chroniques


"Militia Of Death"
Note : 18,5/20

Avec le très réussi "Evil Never Dies" sorti en 2009 et son changement de braquet stylistique radical pour s'orienter vers un heavy thrash qui leur sie à merveille, Evil One nous avait donné un avant goût d'une identité en devenir. Une simple année aura suffi aux Franciliens pour enfoncer le clou et s'affirmer encore un peu plus avec ce "Militia Of Death". On retrouve au menu de ces 10 titres une recette, certe classique, mais à l'efficacité sans faille qui permet au groupe de perpétuer la pure tradition du style sus cité. S'habituant à collaborer avec la créme de la créme, la sortie du petit dernier ne déroge pas à la régle avec les participations renouvellées de Jeff Waters (Annihilator) et de Betov (ADX) ainsi que de Gerre de Tankard sur la redoutable reprise d'Accept "Fast As A Shark", Herman Frank de ces derniers se chargeant du mastering et pour conclure cette liste impressionnante, Andreas Marshall (Running Wild, Obituary) s'occupant de la pochette.

Avec cette dream team soutenant le combo, on comprend vite fait que le temps des tatonnements est bien loin et que l'heure de la bataille à sonné. En effet Evil One a recentré sa musique pour une efficacité à toute épreuve comme le prouve "Militia Of Death" titre introduisant l'album, le tempo s'emballant comme aux temps des glorieuses de la Bay Area, les guitares tranchant la locomotive de petits solos incisifs, le tempo se ralentissant sur la fin pour mieux mettre en valeur le chant de Fred. Le bougre montre d'ailleurs une capacité à papillonner dans diverses tessitures assez déconcertantes, variant les intonations agréablement du contre Ut à des mediums plus sucrés, déjouant avec habilité l'effet de redondance des vocalistes du genre. Les pépites s'enchaînent alors comme des perles et se gravent dans nos cerveaux avec force ("Evil Invasion", "Straight To Hell", "In The Dead Of The Nigtht"). Mais ne croyez pas que "Militia Of Death" n'est qu'une simple dévotion au speed, la rythmique sait aussi s'alourdir du côté du hard rock Teuton comme sur "Suicide Fanatics", la beauté des guitares heavy révèlant alors toutes leurs saveurs, les Franciliens amorçant également cette aspect sur "Baptized By Fire" mais le contrastant sur sa fin par une accélération des débats que le Helloween du début n'aurait pas renié. On mettra également en avant la beauté classique du genre sur la ballade "Memories" et son joli travail vocal d'harmonisation ainsi que ses chorus de guitares acoustiques la terminant, la démoniaque cover d'Accept "Fast As A Shark" reprenant la suite du flambeau, le titre original s'assurant ainsi d'un admirable lifting.

Après l'éponyme "Instrumental", Evil One conclue sa galette par une version "bis" du titre entamant l'album en devenant "Militia Of Beer", et qui de mieux placer que Gerre de Tankard pour scander cette hymne festif à la beuverie qui vous donnera une sacrée soif à son écoute tant l'envie frénétique de se dépenser physiquement dessus est implacable. Une réussite donc totale pour les Franciliens qui j'espère se concrétisera par de nombreux live et une reconnaisance mérité à sa juste valeur. PS : Il est à noter qu' aux dernières nouvelles le groupe vient de changer de vocaliste en accueillant le surpuissant Alexis, également chanteur de Hürlement, de beaux jours en perspective donc.


Lole
Décembre 2010




"Evil Never Dies"
Note : 16/20

Une pochette de JP Fournier de toute beauté qui met déjà l’eau à la bouche, je retourne le CD et je vois en "special guests" Jeff Waters (Annihilator), Betov and Phil (ADX). Ça vient de chez Pervade Production comme mes chouchous de Xtrunk, donc je m’attends à du gros et ça ne déroge pas à la règle ! Ça envoie fort dans le heavy, metal thrash, un album varié alliant des mélodies accrocheuses, une puissance maîtrisée, certaines intonations de voix font penser à Judas Priest, Testament. Les structures et sonorités sont proches de Metallica, Sepultura et même Suicidal Tendencies sur certains passages. Mon préféré est le titre "Thrashback" qui pourrait servir d’exemple pour décrire toutes les influences du heavy-metal avec du speed façon Annihilator, les refrains à la Suicidal, de l’acoustique façon Guns N' Roses et un solo à clouer ! L’album est un grand régal à engloutir sans modération. Un hommage acoustique en dernier titre "Mr Bassman" pour leur ancien bassiste disparu en 2007 qui clôture divinement cet album. Comme quoi on peut allier grâce et puissance.


Unam
Février 2009


Conclusion
L'interview : Speed

Le site officiel : www.myspace.com/evilonefrance