Le groupe
Biographie :

Originaire de St.Louis dans le Missouri (Etats-Unis), Everything Went Black est un groupe de hardcore – punk formé en 2009. La même année le groupe enregistre son premier EP, puis un second dès l’année suivante avant d’enregistrer un split aux côtés de Rattletooth en 2011. Aujourd’hui, EWB nous propose son premier album, intitulé "Cycles Of Light".

Discographie :

2009 : "Pathogens" (EP)
2010 : "Altars & Arsonists" (EP)
2011 : Split avec Rattletooth
2012 : "Cycles Of Light"


La chronique


Il est des soirées, où le réveil ne sonnera pas le lendemain, des soirées en pleine semaine où à l’inverse, le réveil des tes potes sonnera lui. Bref on sent qu’on va se faire chier, et que ça sera pareil demain. Il est des soirées donc, qui s’annoncent comme longues, mais qui, par un hasard bienfaiteur, mènent à cliquer par curiosité, sur un extrait d’un CD d’une chronique à venir. C’est ainsi qu’on peut alors tomber sur un groupe qui vous vide le regard et vous ouvre grand les oreilles. "Gods Of Atlantis"… c’est le nom du morceau qui m’a indiqué que ma soirée n’allait peut-être pas être si creuse que ça. Il est issu de "Cycles Of Light" dernier album de Everything Went Black. Un son plein, propre, des mélodies vicieuses, une puissance fulgurante, lourde comme rapide, sublimé d’une voix qui crache. En somme avant de continuer la lecture de toutes les conneries que je peux raconter, je vous conseille fortement d’aller glisser dans vos oreilles un extrait de ce dont je vous parle en ce moment même. L’album s’ouvre sur "XI", une entrée instrumentale, plutôt sobre mais bien menée. Arrivé sur "Halo Of Vultures", les doutes s’estompent, le groupe est là où on l’attend, et nous en donne la crème de la crème. Mais si EWB cuisine ses morceaux dans une même marmite, on distingue cependant "Lifeless", très hardcore, plus rapide, plus brut. Toujours dans une veine plus rapide, "Parades", qui lui, voit une batterie old-school laisser place à une congénère plus rock’n’roll qui elle-même lègue le trône à un cousin éloigné que l’on nomme post-hardcore. Et plus on avance dans l’album est plus la sensation de fatalité prend le dessus, dès la fin du chaotique "Thorn Feeders", avec "Amongst Wolves", le tempo s’alourdit de nouveau, la basse vient frapper du poing de manière plus ferme, avant de nous propulser dans le titre le plus dur de cette galette, à savoir "Kingdoms". Un riff qui aurait été légitime dans un bon skeud de screamo vient nous enlacer en alternance avec quelque chose de plus chaotique, de plus désertique. L’album rend déjà les armes sur "Baptistes", à l’image de la galette. A l’école on nous apprend qu’il ne faut jamais rater ni son introduction, ni sa conclusion. Ce soir j’ai raconté ma vie dans l’introduction ce qui me vaut un beau hors sujet, et ayant déjà tout dit dans le développement je n’ai plus rien pour ma conclusion. Eh merde, une piètre chronique pour un si bon CD …


Kévin
Mars 2012


Conclusion
Note : 18,5/20

Le site officiel : www.everythingwentblack.us