Les amateurs de rock connaissent le nom de Dregen depuis si longtemps ! Actif tout d’abord avec The Hellacopters, ensuite avec Backyard Babies, le groupe de Michael Monroe, et autres Infinite Mass et compagnie, il fait connaître ses riffs dans le monde entier depuis 1987 ! Alors, lorsqu’un tel nom annonce la sortie d’un premier album solo… non, ça ne provoque pas que des cris de joie. Après tout, un album solo est un défi à relever pour n’importe quel musicien, déjà connu par le public ou non. Et un musicien qui fait briller lorsqu’il se produit avec son ou ses groupes pourrait très bien faire grincer les dents lorsqu’il se retrouve, seul, sous la lumières des projecteurs. Donc certes, Dregen est expérimenté, mais il ne se devait pas moins de faire ses preuves grâce à ce disque solo éponyme.
A l’époque de l’enregistrement de l’album, Dregen n’avait pas encore sélectionné de musiciens live ; de ce fait, sa liberté était on ne peut plus complète en ce qui concernait l’enregistrement (vous retrouverez le line-up détaillé de chaque morceau dans le livret de l’album). Est-ce que certains seront surpris de retrouver les noms de, par exemple, Michael Monroe et Sami Yaffa ? On ne change pas une équipe qui gagne, paraît-il. Pas la peine de s’attarder davantage sur la question ; d’une part, il va sans dire que Dregen sait comment s’entourer, et, d’autre part, vous en apprendrez plus par vous-mêmes !
En ce qui concerne le contenu –ce qui nous intéresse principalement- Dregen paraît plutôt en forme. Par cette expression, je veux tout simplement signifier que je n’ai pas rencontré l’étincelle attendue, ni aucune autre explosion de folie. La formule "morceaux courts / refrains entraînants" est (bien entendu ?) de mise. Sauf que l’inspiration manque. Résultat, malgré un début très sympathique ("Divisions Of Me"), cela ne fonctionne pas sur la durée, pourtant courte (seulement 35 minutes). L’album est répétitif, même ennuyant. Trop lisse, malgré le côté brut "obligatoire" du son ? Trop répétitif ? La faute à un line-up qui n’a de line-up que le nom ? Qui sait…
Quoi qu’il en soit, le fait est là. Sans pour autant être une déception, cet album éponyme de Dregen ne satisfait pas les attentes. Dommage.
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