Après nous avoir fait attendre depuis son premier opus en 2011, Divine Ascension nous revient donc avec "Liberator". 11 titres de progressif mélodique sous couvert d'une pochette très fantasy aux teintes de rouge flamme et bleu d'eau, d'une femme tenant un orbe semble-t-il tout magique.

Le groupe se définit comme quelque chose d'Evanescence ou encore Nightwish... Ce n'est pas exactement ce qui me viendrait en tête en premier lieu. Il y a de l'influence, très légère, un timbre vocal très rock qui rappellerait une plus sombre Annette ou un peu d'Amy Lee certes... mais dans l'ensemble ça se rapproche plus d'Amaranthe, qu'ils citent aussi dans leurs influences et là je suis plus d'accord ! Des claviers très présents qui résonnent en choeur sur des jeux guitare / basse lourds et pesants et une batterie qui englobe le tout dans une bulle changeante de rythmes. On ne s'ennuie pas dans cette libération que nous conte Jennifer de son timbre grave et rock. Le très puissant "Dawn Brings No Mercy", premier titre de l'album, lance d'ailleurs une entrée en matière très épique, donnant la part belle au côté plus symphonique que progressif. "Stronger" est aussi un bon morceau niveau puissance et donne très envie d'en voir plus, ou d'en entendre en tout cas. Et nous ne serons pas déçus tout le long de l'album, ça explose, ça gratte furieusement, ça claque d'efficacité ! On oscille parfois entre un metal progressif très lourd et des sonorités plus légères de rock comme pour "The Final Stand" par exemple. Je regrette que Jennifer n'ait pas adapté son chant pour la ballade "Red Sky" et reste dans quelque chose de très puissant comme le reste de l'album. Mais cela peut aussi être un parti pris, de garder cette tension qui explosera, libératrice, dans les morceaux les plus puissants ! "Hideway" suit d'ailleurs ce bref repos comme si on libérait le pouvoir de l'orbe que tient cette femme au centre de la pochette. Et en parlant de douceur, ça y est, la belle nous offre une voix toute douce et tranquille pour terminer l'album (yes !), conclusion légère, à la guitare acoustique, emplie d'émotions, j'adore. C'est juste beau et on aimerait bien se griller quelques marshmallows autour d'un feu sur une plage au coucher de soleil, oui oui !

"Liberator" est-il libérateur ? Pour un deuxième opus, le groupe est déjà bien avancé sur l'efficacité de ses compositions ! Avec une frontwoman bien assurée et des riffs qui balancent, on a là un album qui tient la route et nous promet de sympathiques lives en conséquence !