Le groupe
Biographie :

Né en avril 2009, le groupe se lance dans la composition d’un set énergique et sans concession, distillant à qui veut l’entendre, un stoner metal teinté de grunge. Influencé par des noms tels que Black Sabbath, Alice In Chains ou encore Tool, les Rhônalpins livre un rock garage très ambiant qui détonne avec les habitudes du genre. Composé de quatre zicos Lyonnais chevronnés (Les Belles Brasseuses / Kubic / Vulgar), Dissident Pachyderm investit les routes de France depuis 2010. Le groupe a eu la chance de se produire en off du Hellfest ou encore au Tremplin Volcom Band Joust à la Rock School Barbey de Bordeaux. Les Pachyderms ont partagé l’affiche avec Orange Goblin, Hagman’s Chair, Oyabun, Drawers, Hangover, Evas kiss Anger, Deep Kick, Delko, Stunman, Burne, Los Putos Gabatchos, Steel Rangers, Down By Two et beaucoup d’autres. Suite un premier EP éponyme sorti en 2010, le groupe est en préparation de son premier album.

Discographie :

2010 : "Dissident Pachyderm" (EP)
2012 : "Ivory"


La chronique


Boîte CD plastique, artwork sombre plutôt original, voilà une agréable approche dans laquelle le dernier album des Dissident Pachyderm s’offre à moi. Fort des critiques qu’il avait alors reçu, l’effet du premier EP sorti en 2010 m’annonçait une belle surprise pour la suite, notamment pour ce full-length 12 titres sorti en début d'année sous le blason de Parpaing Productions. Ce sera toutefois avec une oreille aléatoire que les titres s’exposeront, ne me donnant finalement qu’un médiocre à priori dans leur enchaînement. Car si la forme de l’emballage y est, la profondeur du contenu n’est pas vraiment au rendez-vous. La voix du chanteur Lyonnais me frappe tout d’abord par son manque de justesse et pardonnez-moi… de crédibilité relatif au phrasé dans la langue de Shakespeare. Certes, le chant Anglais flatte généralement les compositions mais ne vaut-il mieux pas abstenir son accentuation plutôt que de la faire grincer sans répit ? L’habituel débat peut-être à nouveau entamé…

Influences grunge / doom /stoner ai-je pu lire sur certaines critiques ? Désolé, là non plus je ne vois sur quels fondements reposent ces allusions ou plutôt devrais-je parler d'illusions. Certains passages sont efficaces oui, mais dans leur majorité stagnants et réentendus mille fois. Comment admettre une quelconque similitude avec artistes de catégorie "internationale" ? Incompréhension… L’originalité pourrait se détacher sur les variations de tempo fréquemment utilisées mais quand ce n’est plus la voix ou la mise en avant un peu trop prononcée des guitares qui titille le conduit auditif, on se fatigue à l'écoute d’un jeu décidemment pas bien carré… qui s’achève souvent par un sacré brouhaha. Effectivement, les 3 titres de l'EP précédemment enregistrés sont beaucoup plus appréciables en terme de rendu sonore; mais que s'est-il passé ?

Bref, mon désir n’est pas de m’acharner sur les quatre musiciens de la région Rhône-Alpes qui avaient ma foi pourtant séduit une foule plutôt conséquente d’amateurs de gros son dans la petite citadelle de Clisson lors d’une représentation parallèle au festival Hellfest sur la petite place dénicheuse de pépites. Il s’avère cependant fort utile pour rattraper un auditoire solliciteur que l’épais mammifère ne suive plus la route des dissidents qualitatifs et se remette sur le droit chemin pour de nouvelles compositions qui seront on l’espère, à la hauteur de ce qu’ils ont pu prétendre deux ans auparavant.


Angie
Mai 2012


Conclusion
Note : 08/20

Le site officiel : www.dissident-pachyderm.com