"The Lost Chapters"
Note : 17/20
Après le départ de la chanteuse Sanna Salou et son remplacement par Eva Fourlanou, Dimlight est reparti de plus belle avec un nouvel oups !
Et ils n’ont pas chômé sur ce "The Lost Chapters" qui est donc leur troisième album.
Il y a de nouveau des guests comme dans le précédent album tels que Maya Kampaki (Meden Agan) ou Maria Melissa Routi (Kinetic) sur les 10 titres qu’ils nous proposent,
mais on relève également des changements et des évolutions.
En effet, le groupe ne s’est pas reposé sur ses lauriers et est allé plus loin pour nous proposer une musique plus complète.
Les titres sont radicalement plus techniques avec des riffs assez recherchés déviant même parfois dans le black / death sur "Invoking The Hunter" et le core comme notamment dans "Children Of Perdition".
Cela donne des morceaux riches et variés comme on aime !
Et on retiendra surtout les excellents et entraînants "Hattered Idols" et "Fear Of Heaven" avec ses parties de batterie juste énormes !
"Clash Of Immortals" est pas mal non plus avec sans doute quelques influences de leurs confrères de Septicflesh.
Au niveau des changements, cela se passe du côté du chant vu que l’on a affaire à une nouvelle chanteuse.
Eva nous déstabilise un peu au début avec sa voix éraillée et plus heavy mais nous conquit un peu plus de titre en titre !
Au final, sa voix ajoute de la personnalité à la musique.
Leur death plus technique est tout de même resté symphonique mais de façon plus diffuse sur la majorité des titres.
Les orchestrations sont ainsi plus présentes sur les introductions et dans "Torrents Of Blood" notamment.
Bref, on est agréablement surpris par cet opus de très bonne qualité avec un beau travail de composition.
Les morceaux (à l’exception peut-être de "Spawn Of Nemesis" qui est moins intéressant) sont vraiment captivants !
"Psychosynthesis"
Note : 14/20
Dimlight qui nous arrive tout droit de Grèce, sort son deuxième album "Psychosynthesis" et se fait ainsi un nom dans la scène gothic / death metal.
Pour cet opus, le groupe a fait appel à de nombreux guests et pas des moindres !
On retrouve entre autres "Seth" de Septicflesh au chant et Iliana Tsakiraki", chanteuse du groupe Meden Agen.
Un son lourd de guitare résonne sur le premier titre "Agonize".
La puissance est au rendez-vous et donne du relief et de la profondeur.
Le chant de "Sanna Salou" est maîtrisé et son joli timbre clair est vraiment agréable.
Même si le morceau est assez répétitif, il reste captivant et bien orchestré.
Ensuite on entre dans un univers oriental avec "Quest Of The Fallen",
il est plus chaud et dansant que les autres titres.
Le chant guttural et les passages plus rares lyriques rajoutent de la diversité.
"Lucid Dreams" débute pas une douce introduction de piano, puis la voix death accompagnée de gros riffs donne une réelle bouffée d'énergie !
Le chant clair vient poser une ambiance plus mélodique et aérienne.
Le côté pesant de "Black Hole" tranche avec une ligne plus symphonique donnant un beau mélange.
Ce titre est progressif et il y a de belles variations au niveau du chant.
Inquiétant et froid, "Cardinal Sins" a des sonorités black dans les riffs et la batterie.
Bien sûr, le chant féminin radoucit tout cela mais le tout reste sombre et malsain.
Les orchestrations sont plus en retrait et du coup la puissance et mise en valeur.
La fin variée et planante est vraiment intéressante et crée une atmosphère lugubre,
il s'agit ici du meilleur titre de l'album.
"Mind's Game" est plutot sombre et va vers un metal mélodique et gothique.
La voix de Sanna est plus grave avec un petit côté occulte.
Le groupe développe une ambiance mystique avec de superbes parties de piano.
Ensuite, on s'imagine dans un univers glacial et futuriste avec "Stillborn Debris".
Les passages de chant féminin avec des instruments aériens et légers sont coupés par des passages plus rapides d'inspiration black metal.
Les growls grind / death dans "Unity" donne de la nouveauté dans ce morceau qui ressemble à tous les autres de l'album...
Et hélas, les deux derniers titres suivent aussi ce scénario.
"Master Of Our Fate" est trop basique et le bonus acoustique "Absence Of Light" se révéle bien vide avec seulement une ligne de piano et la voix féminine.
Et ce ne sont pas les riffs de guitares trop tardifs à la fin qui donnent du peps à ce titre où l'ennui s’installe.
Cet album forme un tout avec des titres cohérents, comprenant une première partie symphonique et une deuxième plus sombre.
Cependant, dommage que les derniers morceaux deviennent lassants en recyclant les premiers.
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