Le groupe
Biographie :

Créé en Juin 2008 par deux amis, le guitariste Janek Niedzielski et le chanteur Filip Zielinski commencèrent à écrire "Obscurity Divine", un album de rock progressif porté sur des atmosphères pesantes, disponible depuis le 8 Mars 2010 en Pologne.

Discographie :

2009 : "Severance" (EP)
2010 : "Obscurity Divine"


La chronique


En ouvrant ma boîte aux lettres ce matin, un nouveau paquet. Tiens il s'agit d'un nouveau CD envoyé par le groupe Dianoya. Ce nom vous est surêment inconnu. J'ouvre le colis et je prend en main un très joli digipack. Ce qu'on peut dire c'est que la vitrine donne plutôt envie d'y entrer. Je mets le premier titre "Brainwave". Un morceau très progressif de presque 8 minutes au compteur, mélangeant des passages rock / metal assez classiques mais bien foutus et des passages plus ambient de bonne facture. On peut dire que ce premier titre accroche tout de suite vos petites oreilles. Les guitares saturées laissent la place à un couplet plus aérien avant de revenir ça et là par des breaks qui permettent d'enrichir le morceau. Même si ce morceau est bon, je reste un peu mitigé sur le travail du groupe. J'attend le deuxième titre "Heartfelt Souvenir" qui est une instrumentale très atmosphérique et minimaliste. S'ensuit "Dreamlack", un morceau lent et sombre qui va monter en puissance. Les guitares ajoutent un côté distordu qui apporte une grande profondeur au titre. Le quatrième titre "Severance" est un morceau dans la même veine qui commence calmement avant de proposer un passage très catchy quiu crée la surprise avant de revenir à une ambiance plus intimiste. Le morceau de plus de 10 minutes va nous proposer tantôt des ambiances intimistes, tantôt des passages plus progressifs ou encore plus puissants et ce jusqu'à la fin. Un des titres phares de l'album, "Unsound Counterpart", commence comme une marche sombre sur laquelle vient se greffer une guitare et une voix qui crée une ambiance réellement sombre. Un très bon morceau mis à part la fin déstructurée plutôt mauvaise. "Turbid Mind..." est un instrumental plus rock et nerveux. Voici ensuite "Darkroom", une instrumentale encore très minimaliste basée sur une ambiance lancinante avant d'arriver sur le dernier titre nommé "Sepia" de 10 minutes également dans la même veine que "Dreamlack". En écoutant cet album, j'ai beaucoup apprécié l'accent porté sur des ambiances qui me rappellent parfois Moonspell, ou encore "The Silent Enigma" d'Anathema mais dans un esprit plus Floydien. Le seul point négatif pour moi est le chant qui manque parfois de bonne lignes mélodiques et qui n'apporte pas toujours le petit plus pour rendre le morceau indispensable. Reste que cet album est un bon album de rock progressif où l'ambiance est le maître mot. Dianoya possède toutes les qualités nécessaires pour faire de l'excellente musique mais même s'il manque encore un petit truc, possède déjà une bonne carte de visite à proposer.


Humphrey
Juillet 2010


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.dianoya.com