Nos camarades Russes de Devilish Distance sortent donc leur troisième album "Deathtruction", joli mot-valise tout aussi inspiré que la charmante pochette de l’album qui montre bien l’amour que le groupe porte aux orthodoxes. On a affaire à du death, c’est incontestable. Après une première piste d’introduction, on passe très vite à la vitesse supérieure. Et DA, c’est du death qui tache bien, fortement inspiré par le death proposé par de nombreux groupes des pays de l’Est et plus précisément de la Pologne. D’abord, ça tambourine vraiment fort, la batterie est ravageuse, militaire et lourde, les riffs très rapides s’enchaînent de manière efficace avec un côté Slayer comme sur "Legion Christless" ou le très bon titre "Stand". Le morceau "The Nameless One" est, lui, plus mélodique, peut-être le plus recherché de la galette et vraiment intéressant. Quant à la voix… C’est Vader. On croirait être en train d’écouter du Vader : même ton, même débit, même son. Un son très bon d’ailleurs nous est proposé ici, lourd et puissant, Polonais quoi, qui donne du panache à des compos certes simples mais vraiment efficaces et très bien exécutées. L’album se finit avec le missile "Panzerfaust" dans ta face. C’est death à mort, ça sonne vraiment comme du Vader en moins brutal ou du Krisiun pour le côté thrash mais ça se laisse déguster aussi facilement qu’une cuillère de bélouga et aussi très vite ; une petite demi-heure seulement. Bref, ça n’est pas la pépite death de ce début d’année, on peut être un peu déconcerté par la voix qui nous ramène à Vader mais ça se laisse très bien écouter et ça réchauffera les corps et les esprits aussi bien qu’un verre de vodka. Na Zdorove !
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