Le groupe
Biographie :

Devil City Angels est un supergroupe de rock américain formé par le guitariste Tracii Guns (L.A. Guns), le batteur Rikki Rockett (Poison), le bassiste Eric Brittingham (Cinderella) et le chanteur / guitariste Brandon Gibbs (Cheap Thrill). Le bassiste Rudy Sarzo de Whitesnake a remplacé par la suite Eric Brittingham après l'enregistrement du premier album sorti en Septembre 2015 chez Century Media.

Discographie :

2015 : "Devil City Angels"


La chronique


Alors là, attention ! Supergroupe en approche ! Ce n’est pas tous les jours que l’on a entre les mains un album réunissant Tracii Guns (L.A Guns) à la guitare, Rikki Roket de Poison à la batterie, Rudy Sarzo de Quiet Riot et Ozzy Osbourne à la basse et enfin histoire de nous achever, Brandon Gibbs des Gibbs Brothers au chant. Depuis le temps où j’écris quelques bafouilles pour French Metal, je crois que c’est la première fois où un casting aussi prestigieux, aussi légendaire, se présente à moi. J’ai donc le plaisir, chers amis, de vous présenter le premier album éponyme de Devil City Angels qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de Century Media.

Je vous le dis tout de suite, voilà le genre d’album qui risque de plaire encore une fois aux anciens, aux vieux fans de rock, de blues, ou encore de glam. Ces vieux fans qui étaient déjà à la fin des années 80 et qui, fort heureusement pour la plupart, sont toujours parmi nous ! Avec Devil City Angels, dites-vous une chose, si l’on additionne les ventes de disques des quatre musiciens présents sur l’album que je vous présente aujourd’hui, on atteint un chiffre énorme : 100 millions de disques vendus à eux quatre, qui a dit que les rockstars avaient disparu ? Avec ce premier album, on a droit à un rock teinté de blues rock, de gam et de gros heavy, vous vous en doutez. "Devil City Angels" affiche 10 titres où le blues rencontre le rock avec une injection de super, on a droit à de la guitare en veux-tu en voilà, à des solos de fous, à une rythmique endiablée et à un chant déchaîné. D’habitude, je ne suis pas trop fan de ce genre de disque mais je vous assure que la qualité est là, les anciens ont la forme et ne lâchent rien. Quelle claque, les amis, lorsque l’on se met le morceau (celui que l’on appelle plus communément single) "Boneyard" dans les oreilles ! Les quatre fantastiques de Devil City Angels nous démontrent qu’ils sont de grands musiciens qui savent jouer autre chose que du metal, qu’ils savent écrire autre chose, qu’ils savent interpréter autre chose ; ce qui me fait dire encore une fois que les métalleux sont décidément bien loin du tableau que l’on dépeint d’eux (cheveux longs, idées courtes). Je vous encourage à écouter cet album à fond, vous verrez, effet garanti.

A l’écoute de "Devil City Angels", on s’imagine au volant d’un beau cabriolet, lunettes de soleil sur le visage ou encore au comptoir d’un bar une bonne chope dans les mains avec en fond le bruit de billes de billard qui s’entrechoquent, ça fait cliché  certes, mais c’est l’effet que j’ai ressenti. Les 10 titres de "Devil City Angels" pourraient aussi figurer dans la B.O d’un bon vieux film, d’un bon classique. Oui, "Devil City Angels" est un album qui fait beaucoup de bien, à 1000 lieues de ce que j’écoute d’habitude mais quand on voit les quatre noms qui figurent sur le livret, on se dit "Oh put...." ! Je suis certain que de nombreux fans, avec cet album, vont prendre un plaisir immense. Et avis aux collectionneurs, "Devil City Angels" sort au format CD mais pas seulement, l’album sort également au format vinyle ; un peu d’analogique dans un monde numérique, ça ne peut pas faire de mal… Rock'n’roll forever !


Vince
Octobre 2015


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.facebook.com/devilcityangels