Le groupe
Biographie :

Créé le 15 Septembre 2004 autour de l’idée d’écrire une musique différente et sans limite, Devianz est un groupe à part dans le paysage rock Français. Il est difficile de le placer parmi ses contemporains car il s’est trouvé une identité forte. Les membres, tous issus de divers projets, ont mêlé leurs émotions afin d’en extraire le meilleur. Le résultat en est un premier album écrit en quatre mois dans le plus grand secret sur la base d’une alchimie incroyablement stable. Devianz se donne les moyens de mener ses envies où bon lui semble en restant toujours dans l’optique d’une trajectoire non-conventionnelle, puisqu’au terme du septième mois de sa création, le groupe entre en studio afin de mettre ce premier essai sur bande. Stéphane Buriez, connu pour ses productions metal, est choisi après avoir répondu présent à l’appel du groupe consistant à effectuer un travail qui ne lui est pas habituel, toujours dans le but de se démarquer. Retour en studio début 2007. Cinq titres cette fois, pour un maxi-CD, réalisé en partenariat avec Davy Portela (Pleymo). Sortie prévue en Avril 2008.

Discographie :

2005 : "Una Duna In Mezzo All'oceano"
2008 : "Les Lèvres Assassines" (MCD)
2012 : "A Corps Interrompus"


Les chroniques


"A Corps Interrompus"
Note : 04/20

Voilà une chronique avec laquelle je ne vais pas me faire de copains mais après il faut savoir être réaliste, c'est sûr ça pique mais je connais pas mal de groupes qui ont su grandir de ça, est-ce qu'aujourd'hui ce sera le cas ? Je ne sais pas, je sais juste qu'il y a énormément de travail à faire chez Devianz. Premier morceau, "Happiness In Frustration", c'est la cas de le dire, rien qu'aux premières vocalises, mon café a tourné... ne bougez pas chers lecteurs, je reviens je vais m'en servir un autre... Soyons sérieux... La voix n'est pas bonne, elle manque de régularité et surtout de justesse, le timbre n'est pas correct et le tout tremble, pour ce qui est de l'aspect instrumental, rien à dire ça tient la route mais c'est très loin d'être novateur. D'un morceau à l'autre j'ai l'impression de tomber sur des albums cachés, pour ne pas dire ratés de Kyo, Noir Désir, De Palmas, dans un gros milk-shake totalement raté... Tiens ! J'y pense, le groupe se veut dans un registre heavy mélodique ? ...Heavy mélodique ?! What the fuck ?!!! Je dirais plutôt que l'on est ici dans un registre emo pop rock indigeste, sur ce coup-là ils sont originaux. Le plus gros malus et c'est celui qui d'ailleurs casse tout, c'est le chant, c'est faux de A à Z et la balance est bien trop forte, ce qui recouvre le reste des instrumentistes... Le jeu à la batterie est très axé caisse claire / cymbales et ne varie pas vraiment d'un morceau à l'autre, les guitares claires sont propres comme au son overdrivé mais bien trop en retrait par rapport au chant pour les percuter convenablement. Est-il nécessaire que je continue, la production n'est pas propre, le chant désagréable, rien n'arrive à me convaincre d'un semblant de pseudo point positif qui me donnerait bonne conscience, je cherche mais ne trouve pas. Il est préférable que je m'arrête ici avant de commencer à être vraiment désagréable. Voilà une chronique qui pique et qui ne me provoque aucun semblant de plaisir à l'écriture, je dirais autant qu'à l'écoute, bref on appelle un chat "un chat".


Phenix
Juin 2012




"Les Lèvres Assassines"
Note : 15/20

Une pochette sobre mais efficace avec un bel horizon devant, tout comme l’avenir du groupe, ce maxi en guise d’amuse bouche pour le futur album, le son global est super, la réalisation avec Davy Portela (Pleymo) est très bien réussie, j’avais apprécié son travail avec les Peach (f.t.l) sur l’album "Supernova". Un son puissant, aéré et envoûtant. Ce maxi "Les Lèvres Assassines" est très prenant de par sa qualité sonore et son intégrité artistique, la voix cristalline de Guyom prend son ampleur sur "Innocente Petite Chose", un très bon niveau instrumental global frissant l’orgasme sur "Vos Enfants Sont Aussi Des Animaux" notamment. On est dans un registre rock sensuel puissant, pas évident à comparer avec d’autres groupes, des sensations de Muse ou Silverchair à la Française. Un univers à découvrir en plusieurs écoutes pour en apprécier toutes les harmonies de voix et l’orchestration. Une reprise de Daniel Balavoine très réussie façon stoner à la Foo Fighters sans tomber dans la caricature, fallait oser, ils l’ont fait !


Unam
Juin 2008




"Una Duna In Mezzo All'oceano"
Note : 13/20

Devianz avec cet album nous entraîne dans leur univers, un univers sombre, mélancolique. La voix nous rappelle dès ces premières sonorités un Callogero qui se serait reconvertit au rock metal sombre, qui aurait retrouvé une crinière tout droit ressorti des charts, une voix qui part très haut et mélodique en elle même. Soit elle ravira tous les fan d'AqME, Kyo et consorts et pour les autres qui aiment les voix crillardes et gueulardes ce n'est pas par ici. La plupart des compositions sont faites dans le même style, des couplets sans distorsion et des refrains bien pêchus avec une disto à pleine puissance. La compo "Innocente Petite Chose" sort du lot et pourait être un véritable tube radio télé, tous les éléments sont réunis. Les riffs de guitares servent surtout à accompagner la voix, ils n'innovent pas dans le style mais sont parfaitement placés. La compo "Odalisque 2" fait un interlude dans l'album avec que du piano et permet de reprendre plus puissamment pour les chansons qui suivent, à noter deux chansons qui dépassent les 10 minutes, avis aux amateurs. En globalité cet album est très bien réalisé, très mélodique et sombre, la vocal ce n'est pas trop mon style mais je respecte la diversité et l'éclectisme musical. Un album que certains qualifieront de commercial, d'autres de véritable ballade envoûtante et sombre... Chacun aura son avis, écoutez le pour en juger par vous-mêmes.


Keish
Janvier 2006


Conclusion
Le site officiel : www.devianz.net