Le groupe
Biographie :

Le projet Destruction Incorporated (nommé ainsi en référence à un roman de Maurice G. Dantec), a germé dans l’esprit de trois jeunes musiciens avides d’expérimentations et de liberté : Pierre Belleville, également batteur de Lofofora, Bastien Burger, bassiste de Blackstrobe, et Shanka, guitariste de No One Is Innocent. En Mars 2005, ils décident de fonder d’un même élan un power-trio et un studio d’enregistrement totalement indépendant situé en plein cœur de Paris. Cette démarche leur a permis dès l’été 2005 d’enregistrer un premier album ambitieux, baptisé "Greatest Hits Vol.1", regroupant de nombreux invités (Elliott Murphy, Grégoire Korniluk, Kemar (No One Is Innocent, Laura-May E. Abron…). Les morceaux (compositions, mais aussi covers : PJ Harvey, Tears For Fears…) ont tous été enregistrés "live", dans l’esprit des "Desert Sessions" de Josh Homme. Forts de cette expérience réussie (l’album a été mixé en Février 2006 par A. Bascunana (Luke, Deportivo…), ils décident de composer et d’enregistrer leur premier "vrai" album à trois durant l’été 2006 : "The Dogman’s Tales". Après une semaine de prises ("live", une fois de plus) et 15 jours de mixage (toujours aux Destruction Incorporated Studios !), les 13 titres de l’album sont prêts. Oscillant entre punk, stoner-rock, grunge et fusion, cet album est un condensé des influences du groupe qui sont définitivement ancrées dans le meilleur du rock des 90’s… Entre furie et mélodie, chaque titre raconte une page de l’histoire du "Dogman", serial-killer imaginaire servant de fil rouge à l’album.

Discographie :

2005 : "Greatest Hits Vol.1"
2007 : "The Dogman’s Tales"


La chronique


On insère la belle galette dans le mange-disque et on appuie sur play. Le son de Destruction Incorporated commence à me caresser les tympans. Dès la première écoute, je sens comme une odeur de rock dans l’air. Hum, ça m’a l’air bon tout ça. "Lucky Day", la première piste, ne m’était pas inconnue, j’avais pris le soin auparavant d’aller écouter un peu via leur MySpace. Ensuite arrive "Dogman" et je laisse défiler. Des riffs pêchus, un dynamisme à revendre, une musique qui nous colle le sourire. C’est le genre de groupe que j’écouterais bien au volant d’un cabriolé, lunettes noires, cheveux au vent, le tout sur la route 66… La cohérence entre les titres est parfaite. Des passages tempétueux, d’autres plus calmes… Plus on avance dans le CD, plus ça évolue. Je m’aperçois que c’est un beau petit bijou qui est en train de tourner. Et la voix… Comment dire… Une sorte de Maynard James Keenan (Tool, A Perfect Circle) avec quelques touches de Chris Cornell (Audioslave), juste quelques touches… Mais c’est surtout l’influence Maynard qui me saute aux yeux, ou plutôt à l’oreille. Certains morceaux me marquent plus que d’autres, j’ai par exemple un gros faible pour "Dogman", "All Night" ou encore "Puppenhaus" mais l’album entier est très bon. Le titre de clôture est également bien fort, "By Myself", un délice électrique qui te balance la sauce une dernière fois pour ensuite te ramener à la réalité. Voilà en gros les bonnes raisons d’écouter Destruction Incorporated. Je vous invite à vous faire votre propre idée, je pense que les déceptions seront minimes.


JuiCe
Mars 2008


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.myspace.com/destructionincorporated